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Petraeus président? Nous n’en sommes plus à ça près

Le général Petraeus étant la célébrité que l’on sait, il est plus que temps de s’intéresser à son passé, à son destin et à ses ambitions. Ce que fait Patrick Cockburn dans The Independent, aujourd’hui même. Cockburn a rencontré un ancien conseiller du ministère de l’intérieur irakien qui a discuté avec Petraeus de ses ambitions présidentielles, puisqu’il s’avère qu’il en a, évidemment. L’article revient également sur la carrière de Petraeus en Irak, pour mettre en évidence combien ce général a accumulé d’échecs opérationnels après avoir fait, en général si l’on ose dire, des succès médiatiques de ces mêmes actions. Sabah Khadim, then a senior adviser… Petraeus président? Nous n’en sommes plus à ça près

9/11 en Irak

9/11 en Irak 11 septembre 2007 — C’est un truc de relations publiques, un truc virtualiste dans un univers qui n’est plus que virtualisme ; un truc dont ils ont imaginé qu’il serait l’habileté même… C’est le général Petraeus témoignant devant le Congrès un 11 septembre (son audition commencée hier s’est poursuivie aujourd’hui). Surprise, ce général n’a rien de flamboyant ni de particulièrement sexy. Finalement, il est aussi commun que son patron, GW, car on fit rarement mieux en fait d’humanité commune pour cette fonction d’exception, qu’avec ce président-là, avec sa psychologie sommaire bornée par une seule idée. La gloire centrale de l’américanisme, — le… 9/11 en Irak

Fait-on prêter serment à un saint ?

La séance d’audition du général Petraeus, au Congrès, hier, fut marquée de divers incidents. L’ancien officier de la CIA devenu contestataire, le commentateur Ray McGovern, se trouvait dans la salle. Il remarqua que Petraeus commençait sa déposition sans avoir été invité à prêter serment. Un incident (panne de micro durant dix minutes) permit à McGovern d’intervenir par une simple recommandation : «Faites-lui prêter serment» («Swear him in»). McGovern fut invité à quitter la salle mais Petraeus ne fut pas invité à prêter serment. (D’autres incidents émaillèrent l’audition, notamment des interventions du président de la commission des forces armées de la Chambre, le démocrate Skelton, contre… Fait-on prêter serment à un saint ?

GW a gagné, par KO et par avance

GW a gagné, par KO et par avance 10 septembre 2007 Aujourd’hui commence la grande semaine des soldes du général Petraeus, désormais surnommé Brand Petraeus par Tom Engelhardt. (Brand signifiant marque au sens commercial, ou bien étiquette, l’expression est difficilement traduisible d’une façon acceptable. Disons qu’elle désigne un général transformé en marque commerciale ou en étiquette de relations publiques. On acceptera alors l’idée que la semaine qui commence à Washington est une grande semaine des soldes, au cours de laquelle la version de GW Bush-Brand Petraeus de la réalité sera vendue aux autorités du système, et à un prix dnt on espère qu’il défie toute… GW a gagné, par KO et par avance

En direct de Bagdad-Potemkine, la capitale libérée par le “surge

C’est une étrange bataille que celle qui se livre entre les diverses réalités de la situation en Irak. La version officielle, présentée par Brand Petraeus est celle d’une situation en amélioration assez sensible, où une dynamique de remise en ordre et de reprise de contrôle est en voie de se développer. Petraeus se garde d’affirmer que la victoire est en vue mais plutôt que les éléments constitutifs d’une victoire sont rassemblés. Pour soutenir cette analyse, il produit des chiffres statistiques, qui sont évidemment contestés de toutes parts. Il est soutenu par le puissant appareil de communication de Washington et de la presse en général. Il… En direct de Bagdad-Potemkine, la capitale libérée par le “surge

Brand Petraeus” en action

Le général Petraeus est la nouvelle star du système, l’homme-clef de la guerre, l’homme-miracle de le victoire, le prestidigitateur de la crise. Il existe également en vrai, puisqu’il va parler en chair et en os devant le Congrès. S’il existe, c’est qu’il y a également une réalité du général Petraeus. On se renseigne donc peu à peu. Leonard Doyle et Raymond Whitaker, de The Independent, nous transmettaient hier d’intéressants rappels sur la carrière de Petraeus, notamment en citant l’auteur Glenn Greenwald. Petraeus a toute sa carrière guerrière consacrée à l’Irak ppuisque, avant l’invasion de 2003, il n’avait participé à aucun combat. «Greenwald, author of How… Brand Petraeus” en action

La concurrence entre le désordre irakien et le désordre washingtonien : Fallon versus Petraeus

L’une des caractéristiques de la situation irakienne est le désordre. Quelques fins analystes occidentaux (notamment les officiels français) affirment que c’est le but réel des US: installer le désordre en Irak pour empêcher l’Iran de dominer la région. Dans ce cas, le succès dépasse toutes les espérances puisque le désordre empêchera également les Etats-Unis de faire quoi que ce soit d’efficace… Il (le désordre) est en effet aussi fermement installé dans la direction et l’establishment washingtonien, y compris chez (entre) les chefs militaires. C’est une stratégie nouvelle et originale de dupliquer chez soi la discorde qu’on veut installer chez l’ennemi. L’article du Washington Post de… La concurrence entre le désordre irakien et le désordre washingtonien : Fallon versus Petraeus

La victoire en payant

On avait oublié cette bonne vieille stratégie: le $ (c’est-à-dire : US dollar is good for you). Elle continue à marcher, y compris pour le surge, la magnifique victoire dont le général Petraeus va nous entretenir à partir de demain au Congrès. On sait que cette victoire consiste notamment à un ralliement, évidemment temporaire mais on verra plus tard, de certaines tribus sunnites aux Américains, c’est-à-dire contre les ennemis principaux temporaires des stratèges américanistes. Il s’agit de Sunnites qui ont décidé de combattre Al Qaïda parce qu’ils en ont assez des dégâts causés par les terroristes. Mais même ce geste d’un cur courroucé a été… La victoire en payant

Le marché de Petraeus

La guerre est devenue une affaire de compromis entre diverses réalités. Tout cela se passe à des milliers de kilomètres du théâtre de la guerre, où devrait se trouver la réalité, en principe. Mais ce n’est plus si sûr, et qu’importe d’ailleurs. Par contre, ce qui est sûr c’est que le général David Petraeus, l’homme de la victoire en Irak, le Grant de GW Bush comme le nomme William Kristoll, est doué dans la matière des négociations politiciennes et washingtoniennes. Quelques jours avant sa déposition (le 11 septembre, c’est tout dire) au Congrès où il annoncera la victoire prochaine à la suite du surge, il… Le marché de Petraeus

“Désordre mou” et “révolte molle”

Désordre mou et révolte molle 2 septembre 2007 Peut-il se passer quelque chose d’important à Washington dans le comportement de certains chefs militaires en cas d’attaque de l’Iran par l’administration GW Bush, ou bien avant, ou bien après? Cette question est implicite, notamment, dans deux nouvelles de notre Bloc-Notes publiées le 31 août sur notre site : L’annonce d’une division telle entre les chefs militaires que ceux-ci refusent de présenter au président un strategic assesment commun de la situation en Irak. Il y a aura plusieurs versions. GW fera son choix. Cette parcellisation du rôle de conseiller du président de la direction militaire est une… “Désordre mou” et “révolte molle”

$50 milliards? Vous avez dit $50 milliards? Qui a décidé $50 milliards?

Il faut dire que nous avons du mal à suivre la valse irakienne des $milliards bushistes. Ce qui nous rassure et, même, nous réjouit, est que nous ne sommes pas les seuls. Prenez ces derniers $50 milliards pour l’Irak, dont nous avons fait une rapide mention, eh bien il s’avère qu’il y a bien peu de monde pour comprendre ce qui se passe. $50 milliards en plus? Pour quoi faire? Qui a décidé ça? Décidé quoi, d’ailleurs? Consulté, Robert Gates, qui est tout de même secrétaire à la défense, a remarqué à propos de ces $50 milliards nouveaux pour la guerre: première nouvelle (traduction adaptée… $50 milliards? Vous avez dit $50 milliards? Qui a décidé $50 milliards?

La guerre divise les chefs militaires US autant que les adversaires ethniques et religieux en Irak

Il s’agit sans aucun doute d’un événement complètement inédit dans un cas aussi grave de la politique de sécurité nationale des USA. Les chefs militaires US n’adresseront pas une seule recommandation au président Bush le mois prochain, lors du strategy assesment sur la poursuite de l’offensive dite surge en Irak. Chacun donnera son avis C’est le site McClatchy Newspapers, qui s’avère être une très bonne source sur la situation à Washington, qui publie une analyse sur cette question le 30 août. «In a sign that top commanders are divided over what course to pursue in Iraq, the Pentagon said Wednesday that it won’t make a… La guerre divise les chefs militaires US autant que les adversaires ethniques et religieux en Irak

$50 milliards de plus, le “rapport” Petraeus, la colère populaire et tout ce qui va avec…

GW Bush va demander $50 milliards de plus pour sa folie irakienne, le Congrès va signer des deux mains et les yeux fermés, en pensant à autre chose. Tout le monde applaudira le rapport Petraeus dont tout le monde sait qu’il a été rédigé par les services de la communication de la Maison-Blanche. L’opposition entre Petraeus, surnommé désormais le Cesar des neocons, et sa hiérarchie depuis qu’on sait que le général Pace (président sortant du Joint Chief of Staff) est partisan de commencer le retrait des forces US d’Irak, a installé une situation stupéfiante et inédite au sein des forces armées et un rapport (étrange)… $50 milliards de plus, le “rapport” Petraeus, la colère populaire et tout ce qui va avec…

Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

C’est une bien curieuse affaire, qui s’accorde aux normes de cette époque étrange où l’information et la communication semblent n’être que les outils du virtualisme. Et puis, voilà que les conséquences sont bien réelles. Au départ, il y a l’article sensationnel de O’Hanlon-Pollack dans le New York Times du 30 juillet. Nous vous en avons parlé notamment le 8 août et le 14 août. L’article affirmait que le surge marchait et que la guerre pouvait être gagnée en Irak. L’affirmation a pu être rapidement remise à sa place, qui est celle d’un montage complet. Les deux experts avaient été baladés par les services de relations… Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

Impasse? Fascinante impasse psychiatrique

Impasse? Fascinante impasse psychiatrique 15 août 2007 «End of Bush’s brain’ will bring down the curtain on lame-duck President» titre hier le Times de Londres à propos du départ de Karl Rove. GW est fini, a lame-duck President sans Rove, a «President in limbo» (titre de la une). Est-ce bien sûr? Ou plutôt: quelle importance? Les règles du jeu, à Washington, ne sont plus celles auxquelles nous étions accoutumés. Le départ de Karl Rove n’a absolument aucune importance et ne changera strictement rien. S’il faut accepter ces expressions classiques du semi-jargon politicien US, nous dirions plutôt que c’est l’establishment washingtonien qui est lame-duck, ou in… Impasse? Fascinante impasse psychiatrique

Le général Petraeus marche-t-il sur l’eau?

Lorsque le général Petraeus était passé à l’OTAN, au printemps dernier, l’une des questions que se posaient les uns et les autres était de savoir si cet homme de 55 ans n’avait pas subi un traitement comme il en existe parfois tant son apparence physique est peu ordinaire pour un homme de son âge: «C’est tout juste si on lui donnerait entre 35 et 40 ans», confiait une source sans doute spécialisée dans les problèmes de maintien en bonne forme des forces. Aujourd’hui, Petraeus est comme une bouée de sauvetage pour GW Bush. Le 15 juillet dernier, l’homme du Pentagone (à tous égards: spécialiste et… Le général Petraeus marche-t-il sur l’eau?

L’Irak au Pays des Merveilles

L’Irak au Pays des Merveilles 8 août 2007 Tout avait commencé sur Fox News le 12 juillet, le jour, où parlait William Kristoll. Ou bien n’est-ce pas dans le train entre New York et Washington, où se trouvait Arianna Huffington, dans le siège derrière celui de Kristoll, après un article flamboyant du même Kristoll dans le Washington Post (le 15 juillet)? (Ah oui, le sujet de l’article, comme des bavardages sur Fox News : Kristoll annonçait la victoire en Irak.) Puis la rumeur a enflé : on va ga-gner. La consigne a été diffusée notamment par la grâce d’un article sensationnel de Michael O’Hanlon et… L’Irak au Pays des Merveilles

La déclaration d’indépendance de Gordon Brown

La déclaration d’indépendance de Gordon Brown 31 juillet 2007 La rencontre entre George Bush et Gordon Brown n’a pas été chaleureuse. Elle a confirmé combien le nouveau Premier ministre britannique est différent de son prédécesseur ; elle a encore plus nettement confirmé combien l’alliance presque mystique (mystique de pacotille mais mystique tout de même pour ces esprits enfiévrés) établie entre Bush et Blair sur l’image apocalyptique de l’attaque du 11 septembre 2001 tenait d’abord aux deux hommes ; combien elle fut maintenue grâce à la volonté des deux hommes ; combien elle se trouve maintenant à son terme puisque l’un des deux manque à l’appel… La déclaration d’indépendance de Gordon Brown

Les conditions radicales de l’emprisonnement de Washington

Les conditions radicales de l’emprisonnement de Washington 25 juillet 2007 Nous nous attachons à une analyse de Warren P. Strobel et Nancy A. Youssef, de McClatchy Newspapers, en date du 23 juillet sur la situation de la diplomatie américaniste. Le constat est simple : rien d’autre ne compte pour cette diplomatie que l’Irak. Cette situation coûte cher à Washington, en termes d’influence essentiellement. Quelques indications : «Two months ago, President Bush enthusiastically accepted an invitation to visit Singapore in September. But he abruptly changed plans, and his summit with Southeast Asian leaders is off. Secretary of State Condoleezza Rice is skipping an Asian meeting, too,… Les conditions radicales de l’emprisonnement de Washington

Surge” : explication de texte des néo-conservateurs

Surge : explication de texte des néo-conservateurs 25 décembre 2006 Surge (accélération, renforcement très rapide, montée accélérée en puissance, etc.) est le mot-clef à Washington, aujourd’hui. Il définit les intentions de GW Bush vis-à-vis de l’Irak : un renforcement rapide des forces US en Irak, pour frapper un coup décisif (à Bagdad), qui permettrait de renverser le cours de la guerre. Certains jugent que ce surge-là doit être du court terme (short term surge), le changement de la situation militaire devant permettre aux Américains de passer la main aux Irakiens et de s’en aller, vite, le plus vite possible. Il est assez juste de dire… Surge” : explication de texte des néo-conservateurs