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Selon la RAND, le retrait US d’Irak est inévitable si les pertes civiles se poursuivent à ce rythme

Certainement le plus prestigieux think tank technique US, la RAND Corporation vient de prendre position sur la situation en Irak avec un rapport sur la situation. Le rapport est ambigu mais la conclusion, notre conclusion est inévitable. Le rapport dit plusieurs choses parfois contradictoires, souvent des enfoncements de portes ouvertes mais qui prennent des allures originales dans le contexte actuel à Washington : La réduction des violences entre civils devrait être le but principal de l’action des forces armées US dans le pays. Si cette violence pouvait être réduite il y aurait une raison majeure pour le maintien des forces US dans le pays et… Selon la RAND, le retrait US d’Irak est inévitable si les pertes civiles se poursuivent à ce rythme

Tapez plus discrètement, please

L’OTAN a trouvé la solution : là où vous tapez avec une bombe de 500 kilos, employez donc une bombe de 250 kilos, vous verrez, c’est différent. «If you put a 250kg bomb rather than 500kg bomb on the plane that could make a huge amount of difference, said a Nato diplomat», rapporte religieusement le Financial Times d’aujourd’hui; car c’est religieusement qu’il faut entendre un avis si autorisé d’un expert si compétent et sans doute fort huppé, énoncer une vérité si bouleversante, à laquelle vraiment nul ne pouvait songer une seconde avant que la lumière fut, from Evere, with authoritative love. C’est donc la nouvelle… Tapez plus discrètement, please

La guerre US en Irak : de plus en plus haute, de plus en plus loin

Les pertes US en hélicoptères atteignent huit appareils en un mois, ce qui représente la période la plus coûteuse à cet égard. Les Américains pensent effectivement que les insurgents ont mis au point des procédures efficaces. Selon Jim Mannion, de AFP, le 22 février : «Lieutenant General Raymond Odierno, the second ranking US commander in Iraq, [] said cells affiliated with Al-Qaeda in Iraq are believed be stalking US helicopters, a vital cog in the US military machine. »Two or three of the eight helicopters that have been downed since January 20 appeared to have been ambushed, he said. I think they’ve probably been trying… La guerre US en Irak : de plus en plus haute, de plus en plus loin

Des hélicoptères et des hommes : la question des pertes US prend de l’importance

D’abord, il y a la question des hélicoptères. Cinq hélicoptères détruits en deux semaines, sans doute abattus par des missiles sol-air. Hier, c’était un CH 46 Sea Knight des Marines, avec sept personnes à bord (toutes tuées). Selon Patrick Cockburn, de The Independent : «Fears that Iraqi insurgents may be using either improved missiles or better tactics mounted after the fifth helicopter in just over two weeks was shot down by an anti-aircraft missile north-west of Baghdad. »The US Sea Knight was hit yesterday killing all seven people on board, according to an Iraqi air force official. »The helicopter was flying and passed over us,… Des hélicoptères et des hommes : la question des pertes US prend de l’importance

Une difficile journée pour la situation américaniste en Irak

La journée de mercredi fut symbolique puisqu’on assista à Washington à la remise officielle du rapport du Iraq Study Group (ISG) au président. Elle fut aussi une journée particulièrement difficile, également symbolique (de la difficulté de la situation en Irak), avec deux nouvelles significatives. D’une part, le co-président de l’ISG, le démocrate Lee Hamilton, a annoncé que, d’après les estimations du groupe, le coût de la guerre en Irak dépasserait largement le trillion de dollars ($1.000 milliards). Hamilton ne donne pas de date-butoir pour cette estimation et implique que l’option générale proposée par l’ISG du retrait des forces soit mise en application, d’une façon ou… Une difficile journée pour la situation américaniste en Irak

Des gens sérieux nous disent, tout compte fait, qu’il y a eu 655.000 morts en Irak depuis mars 2003 — pensez-y

Finalement, les critiques de l’efficacité des armées américanistes en Irak pourraient se trouver sèchement remballés. Les dernières estimations calculées des pertes en Irak, depuis mars 2003 et le conflit déclenché par ces mêmes forces, ce qui implique directement ou indirectement leur responsabilité dans ces pertes, sont impressionnantes. Elles font de l’Irak un conflit meurtrier, une vraie guerre si l’on veut. Diantre : 655.000 morts depuis mars 2003 (Selon les calculs : 601.000 morts directement dues aux violences, le reste dû à des maladies et causes diverses connectées à la guerre.) L’étude devrait normalement faire du bruit. Elle est le fait d’une équipe déjà connue, qui… Des gens sérieux nous disent, tout compte fait, qu’il y a eu 655.000 morts en Irak depuis mars 2003 — pensez-y

La terrible guerre d’Afghanistan

Les échos étant ce qu’ils sont, étouffés pour les chères oreilles des électeurs (essentiellement US), la guerre en Afghanistan nous reste bien lointaine. Certains récits commencent pourtant à en être publiés. Ils montrent l’extraordinaire intensité des combats, qui justifie parfaitement le jugement de certains militaires venus d’Irak selon lesquels la guerre en Afghanistan est bien plus terrible que la guerre en Irak. The Independent publie aujourd’hui un article reprenant plusieurs récits d’opérations en cours en Afghanistan. Ces récits font évidemment penser qu’une censure extrêmement stricte règne sur les pertes réelles subies dans cette guerre. Et plus que jamais ces questions destinées à nous hanter longtemps… La terrible guerre d’Afghanistan

L’OTAN tue beaucoup en Afghanistan… Est-ce bien judicieux ?

L’OTAN tue beaucoup en Afghanistan Est-ce bien judicieux ? 18 septembre 2006 L’offensive de l’OTAN contre les talibans (opération Medusa) se déroule de façon assez singulière, précisément dans le domaine évidemment essentiel aujourd’hui de la présentation qui en est faite et de la perception qu’on en a. D’une part, les pertes infligées aux talibans sont, par rapport aux normes de la Grande Guerre contre la Terreur (GWOT en anglo-américaniste), présentées comme extrêmement impressionnantes (plus de 500 tués chez les talibans, 517 précisément selon le chiffre officiel OTAN). D’autre part, la situation de l’OTAN est si critique que le général Jones (SACEUR, commandant en chef des… L’OTAN tue beaucoup en Afghanistan… Est-ce bien judicieux ?

L’idée de “défaite” en Afghanistan

Si l’on parle moins de l’Afghanistan que de l’Irak, la situation n’y est pas vraiment meilleure. L’autorité du gouvernement central ne dépasse pas certains quartiers de Kaboul. Tous les travaux d’infrastructure envisagés par les alliés pour lancer une normalisation dans le pays ont été abandonnés. Les contingents occidentaux vivent en Afghanistan sur une complète défensive. L’évaluation des services de la Commission européenne impliqués dans cette question est qu’on se trouve dans une situation où une défaite n’est plus exclue. Qu’est-ce qu’une défaite en Afghanistan? Il est difficile de définir ce mot, car il n’est pas certain qu’il ait un sens militaire. Le SACEUR de l’OTAN,… L’idée de “défaite” en Afghanistan

Pour quelques milliers de morts de plus, “plus ou moins”…

Lundi dernier, dans un discours à Philadelphie, Bush a parlé des pertes en Irak : « 30,000 have died, more or less ». C’est la première fois qu’un chiffre est avancé officiellement à Washington. Jusqu’ici, la consigne renvoyait à la phrase célèbre du général Tommy Franks : « We don’t do body counting. » Le chiffre de 100.000 morts est aujourd’hui reconnu, d’après les estimations de la revue scientifique très respectée The Lancet. Un groupe indépendant, Iraq Body Count, travaillant d’après les seules informations des médias, estime les pertes civiles à 30,892 personnes. Fataliste et sans espoir, Luke Harding écrit dans le Guardian aujourd’hui: «… Pour quelques milliers de morts de plus, “plus ou moins”…

En Irak, le piège se referme (II) : les pertes civiles

En Irak, le piège se referme (II) : les pertes civiles 3 décembre 2004 Le deuxième aspect (après celui des opérations, envisagé ce jour) qui nous montre les Américains pris dans le piège irakien est leur indifférence aux pertes civiles que leurs forces causent, pertes qui sont considérables. Nous définissons cette attitude comme les Américains pris dans le piège irakien, dans la mesure où cette attitude conduit l’opinion publique US à ignorer complètement la réalité du conflit irakien, favorisant du fait de l’absence de frein le domaine d’expansion des erreurs, des actes d’imprudence et d’inconscience de l’administration GW Bush, un domaine qui paraît désormais illimité.… En Irak, le piège se referme (II) : les pertes civiles