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perestroïka

Le rêve de Vladimir Vladimirovitch

Le rêve de Vladimir Vladimirovitch 25 janvier 2025 (18H15) – Les débuts de Trump-II sont extraordinairement agitées, rapides jusqu’à paraître hors de contrôle, et d’une complexité telle dans les contradictions, affirmations fantaisistes, envolées de Trump. Les Russes, d’abord sur leurs gardes, en arrivent désormais à tenter de suivre presqu’avec fascination pour comprendre exactement ce que veut le président Trump et quelle est si politique, et s’il a une politique, etc. Ils ont dépassé le stade des erreurs grossières où Trump se prenait les neurones dans les millions de morts ; Pechkov et Zakharova se sont chargés de le remettre au pas… Poutine, lui, a fait… Le rêve de Vladimir Vladimirovitch

De quoi ‘Gorby‘ est-il le nom ?

De quoi ‘Gorby‘ est-il le nom ? On dit qu’il faut parler des morts en bien ou ne rien dire du tout ; et bien que je serais heureux d’envoye ‘Gorby‘ dans l’oubli instantané, mes lecteurs m’ont demandé mon avis, alors je vais m’acquitter d’une brève nécrologie. Il y a peut-être une valeur résiduelle à extraire du vieux récit fatigué de ‘Gorby‘. Comme je le soutiendrai ici, il n’est pas tant une personne qu’une unité pratique de dysfonctionnement organisationnel au sein d’un empire qui s’effondre. Il est assez révélateur que ‘Gorby‘ (qui était le surnom affectueux dont Margaret Thatcher avait affublé le secrétaire général du… De quoi ‘Gorby‘ est-il le nom ?

RIP, ‘Gorby

RIP, ‘Gorby‘ 31 août 2022 (11H05) – On sait, ou bien on le devine, je n’ai le goût ni des commémorations, ni des cérémonies, ni des convenances. Les condoléances, les biographies pour saluer un mort, ces choses convenues ne sont pas de mon parti. Par conséquent, quand je prends la plume pour saluer un mort, c’est le signe que je lui trouve du mérite, et que je crois que sa vie et sa carrière sont à méditer, aussi bien pour l’histoire que pour notre temps. Gorbatchev entre parfaitement dans ce cadre. J’ai vécu son aventure, comme journaliste et chroniqueur à Bruxelles, comme l’une des périodes… RIP, ‘Gorby

RIP, ‘Gorby

RIP, ‘Gorby‘ 31 août 2022 (11H05) – On sait, ou bien on le devine, je n’ai le goût ni des commémorations, ni des cérémonies, ni des convenances. Les condoléances, les biographies pour saluer un mort, ces choses convenues ne sont pas de mon parti. Par conséquent, quand je prends la plume pour saluer un mort, c’est le signe que je lui trouve du mérite, et que je crois que sa vie et sa carrière sont à méditer, aussi bien pour l’histoire que pour notre temps. Gorbatchev entre parfaitement dans ce cadre. J’ai vécu son aventure, comme journaliste et chroniqueur à Bruxelles, comme l’une des périodes… RIP, ‘Gorby

De Brexit en Perestroïka

De Brexit en Perestroïka Le 23 avril 1972, la France approuva par référendum l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté Européenne. Georges Pompidou plaidait alors que nous voulions nous unir « à un peuple qui a, peut-être plus que tout autre dans le monde, le souci de garder son identité nationale », et avec qui nous avons « en commun une même tradition chrétienne et rationaliste » (1). Autant de qualités aujourd’hui peu valorisées par nos élites. « Pour régler une question de politique intérieure, David Cameron a pris le risque de désintégrer son pays autant que l’Union Européenne. C’est peu responsable […] », nous expliquait… De Brexit en Perestroïka

Poutine sait-il à propos de Trump ?

Poutine sait-il à propos de Trump ? 18 décembre 2015 – Je m’interroge sur la signification cachée de la réponse de Poutine, lors de sa conférence de presse, à propos de Trump-The Donald, telle qu’on nous la rapporte sur ce site ce même 18 décembre. (Ce qui implique effectivement que je crois très possible qu’il y ait une signification cachée.) Le fait est qu’il a répondu comme on peut le lire, couvrant Trump de compliments, alors qu’il aurait très bien pu, et même qu’il aurait dû s’en tenir selon ses propres conceptions de non-interventionnisme dans les affaires d’un État souverain, à un >Ce ne sont… Poutine sait-il à propos de Trump ?

La Syrie, ou l’enterrement d’un Complexe-CMI

La Syrie, ou l’enterrement d’un Complexe-CMI 22 octobre 2015 – Il apparaît de plus en plus évident, au travers de divers facteurs contradictoires dont ce qu’on nommera l’>impuissance boudeuseboudeuserévolution< en cours dans l'appareil militaire russe devrait conduire, selon Rogozine, à une situation dynamique qui ne serait pas moindre que celle de la supériorité militaire sur les USA. Le premier extrait s'attache à montrer ce qui faisait l'objet principal du texte du 6 octobre 2014, qui est effectivement cette affirmation de l'acquisition de la supériorité militaire de la Russie. « Dans tous les cas, on comprend l'évidence que l’interview de Rogozine n’est certainement pas passée inaperçue… La Syrie, ou l’enterrement d’un Complexe-CMI

Signification du retour de Gorbatchev

On sait que Gorbatchev, après son éviction politique de 1991 du fait de l’action de Eltsine soutenu par les USA, était devenu l’homme politique d’importance le plus impopulaire de la Russie. (Sa côte de popularité a atteint dans ses pires années autour de 1% d’opinions favorables.) Ses rapports avec le pouvoir eltsinien ont été nuls, sinon franchement hostiles. Avec l’arrivée de Poutine, les choses ont changé, avec un soutien initial de Gorbatchev à Poutine, puis un recul marqué du fait de l’influence de groupes plus ou moins >humanitaires< et relais des >valeurs< et des mannes du bloc BAO qui l'ont amené à condamner Poutine pour… Signification du retour de Gorbatchev

Gorbatchev et son héritier spirituel, Occupy Wall Street

Symboliquement, c’est un événement dont on doit mesurer l’importance, qui établit une passerelle fondamentale entre l’effondrement de l’Union Soviétique et celui, en cours, du Système. Mikhaïl Gorbatchev, l’homme de la glasnost et de la perestroïka, qui a liquidé, nolens volens, le système soviétique, reconnaissant (implicitement) Occupy Wall Street comme l’un des siens, comme son héritier spirituel, comme héritier spirituel de la glasnost (plutôt que de la perestroïka, quoique lui-même, Gorbatchev, en dise). Gorbatchev parlait à Lafayette College, en Pennsylvanie, la semaine dernière (le 19 octobre), devant 3.600 auditeurs (en majorité des étudiants, bien entendu) qui l’ont acclamé de plusieurs standing ovations. Russia Today (RT) a… Gorbatchev et son héritier spirituel, Occupy Wall Street

BHO peut-il être moi?

Avec quelques phrases, nous revenons sur l’interview de Gorbatchev par The Nation, qui est le thème de notre F&C du 2 novembre 2009. Il s’agit du dernier échange questions-réponses (deux), qui concerne les USA d’aujourd’hui et Barack Obama aujourd’hui. The Nation: «Listening to you, it seems that you became a political heretic in your country.» Gorbatchev : «I think that is true. I want to add that I know America well now, having given speeches to large audiences there regularly. Three years ago I was speaking in the Midwest, and an American asked me this question: The situation in the United States is developing in… BHO peut-il être moi?

L’ombre de Gorbatchev et du Mur sur notre temps

L’ombre de Gorbatchev et du Mur sur notre temps 2 novembre 2009 — Puisque c’est le mois-anniversaire, allons-y. Jamais événement aussi sensationnel, aussi fécond d’illusions, déclencheur d’espoirs, moteur d’enthousiasmes, aura apporté autant de désillusions, de déceptions, de désespoirs que la chute du Mur de Berlin. Toute la responsabilité, absolument toute la responsabilité de cette triste désorientation d’un tel événement libérateur pèse de tout son poids sur l’Ouest, son américanisme, son occidentalisme, sa suffisance et son arrogance. L’Occident a transformé en une folie déstructurante ce qui était au départ un événement structurant parce qu’il détruisait le foyer de déstructuration qu’était l’univers communiste. Il y a une… L’ombre de Gorbatchev et du Mur sur notre temps

Echo du passé recommencé

Echo du passé recommencé 9 juin 2009 — Il est vrai qu’il nous manquait d’avoir le mot de celui dont l’ombre étrange, parce qu'ambiguë finalement, recouvre, quoi qu’on en veuille, toute notre époque. Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev nous parle donc, d’aussi loin que de son accession au pouvoir, dans cette année 1985 qui est le pivot de la période, tant 1985 a fait pivoter le monde. Tous comptes faits, 1985 est bien plus le pivot que ne l’est 1989, avec la >chute du Murle meilleur des mondesNouvelle penséenouvelle façon de pensernouvelle utilisation de sa psychologie< et ainsi de suite… Effectivement, et nos lecteurs s'en doutent, nous… Echo du passé recommencé

Gorbatchev parle de Poutine, et de la Russie par conséquent

Nos lecteurs ont déjà remarqué que nous avons, hors de toute considération politique partisane, une réelle affection pour Mikhaïl Gorbatchev. Le dernier dirigeant de l’URSS fut, selon nous, le véritable artisan de la fin de la Guerre froide (bien plus que les fariboles américanistes sur la course aux armements forçant l’URSS à évoluer puis à se désintégrer). Il le fut, notamment, grâce à sa poussée réformiste (perestroïka) et, particulièrement, le volet psychologique (glasnost) de cette poussée. Gorbatchev est à notre sens un des grands hommes d’Etat de la fin du XXème siècle. Gorbatchev est resté très impopulaire en Russie, ce qui est une situation très… Gorbatchev parle de Poutine, et de la Russie par conséquent