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On se rallie en masse à Occupy Wall Street

Ces trois derniers jours, on a commencé à voir des ralliements importants à Occupy Wall Street (OWS), notamment d’hommes politiques, essentiellement démocrates, et, au-dessus de tout cela, quelques mots encourageants du plus haut placé des hommes politiques. Parallèlement, le mouvement continue à se développer, en son centre, à New York City, mais aussi dans le pays, avec 447 villes touchées par OWS, selon un recensement du mouvement hier. Donc, Obama est descendu de son piédestal de neutralité pour apporter un soutien à OWS qui va nettement dans le sens du vent. Il l’a fait, notamment, et surtout selon nous, pour renforcer son offensive pour faire… On se rallie en masse à Occupy Wall Street

Détails sur les $700 milliards pour sauver Wall Street

Détails sur les $700 milliards pour sauver Wall Street Bon, certes, c’était in illo tempore. Aujourd’hui, si vous ne parlez pas au bas mot de $2 ou $3trillions ($2.000 ou $3.000 milliards), vous êtes un plaisantin. Nous, – >nous vous parlons d’un temps que les moins de 8 mois ne peuvent pas connaîtrela bohêmefaisait sensSauver les banquestoxic assetstoxic assets< sont toujours là, dans la comptabilité des banques. Que s'est-il passé? La politique d'information (?) suivie par les pouvoirs (?) publics, Congrès compris, vis-à-vis du suivi de l'utilisation d'une bonne partie de ces $700 milliards, se réfère à la politique dite du >don’t ask, don’t tell<… Détails sur les $700 milliards pour sauver Wall Street

Le G20, le sort du monde et la situation de l’emploi au trésor US

Hier 11 mars, dans divers organes de presse respectables de la place londonienne, nous entendîmes les gémissements variés de Sir Gus O’Donnell, dit Sir Gus, chef du civil service britannique. Ces gémissements, issus d’un compte-rendu d’une réunion où Sir Gus s’adressait à des représentants du susdit civil service, ont permis de mesurer la détresse où se trouvent les Britanniques dans leur tâche de préparation du G20. On craint même une crise avec les USA. La cause? Principalement ceci que le département du trésor, à Washington, ne répond pas au téléphone Voici comment le Guardian (le 11 mars) nous expose les interventions de Sir Gus: «Sir… Le G20, le sort du monde et la situation de l’emploi au trésor US

Obama, pourquoi pas un coup d’Etat?

Les commentaires et les jugements s’exacerbent, c’est connu, en période de crise. En période de crise systémique générale, à tendance eschatologique, tout cela passe à la vitesse supérieure. C’est le cas de Martin Wolf, le distingué commentateur du Financial Times (FT), dans son commentaire du 10 février au soir. Nous précisons au soir (18H10, il y a exactement un jour), parce que le texte est fait en commentaire de l’annonce du nouveau plan US d’aide massive aux banques, quelque chose comme, quoi? $2.000 milliards? Un peu plus? On verra. Wolf est très sévère pour Obama, parce qu’il juge que la méthode choisie par le jeune… Obama, pourquoi pas un coup d’Etat?

La Chine “réprimande” les USA

Il n’y a pas de mot convenable en français pour traduire d’une façon imagée et significative le verbe anglais to lecture. Les termes habituels (réprimander, gronder, faire la leçon) sont justes mais ils ne rendent pas le son et l’effet qu’on éprouve dans une phrase comme celle-ci: «China lectures US on economy» La phrase évoque parfaitement le maître sévère en train de sermonner l’élève poussif ou maladroit. Cette phrase apparaît en titre d’un court article du Financial Times du 4 décembre, sur une visite de Hank Paulson, secrétaire US au trésor, à Pékin. Le ministre aujourd’hui célèbre de l’administration GW Bush allait faire ses remontrances… La Chine “réprimande” les USA

Obama de plus en plus FDR

Des précisions diverses apparaissent sur ce qui devrait être un plan de sauvetage économique, ou, si l’on veut des termes plus européens, un plan de relance de l’économie US. Le parlementaire démocrate Barney Frank l’évoque dans l’interview dont nous parlons dans notre précédente note de ce jour. Un article du chroniqueur Martin Walker, de UPI, ce 29 octobre, donne des détails variés sur l’action de la future nouvelle administration démocrate, qui s’avère d’ailleurs, si l’on se réfère aux déclaration de Barney Frank déjà citée, une action conjointe Congrès (démocrate)-future administration Obama, où les parlementaires démocrates entendent prendre l’initiative. Voici quelques observations de Walker sur ce… Obama de plus en plus FDR

De la difficulté de ne plus être

De la difficulté de ne plus être 29 octobre 2008 Comme nous tentons de l’expliquer par ailleurs, sur notre Bloc-Notes du jour, le système américaniste nous semble reposer d’abord sur une foi, sur une croyance. Il est très difficile de s’en défaire, si cela est possible. C’est avec cette idée à l’esprit, que nous développerons plus loin, dans notre commentaire, qu’il faut, à notre point de vue, apprécier l’affaire de l’article de Joe Nocera du 24 octobre dans le New York Times. Cet article, très long et détaillé, est notamment présenté par le site trotskiste WSWS.org, dans une analyse en anglais du 27 octobre, avec… De la difficulté de ne plus être

Ecoutez-le, vous les maîtres du monde…

Pathétique est sans doute le mot qui convient le mieux pour décrire Alan Greenspan témoignant devant une commission du Congrès des Etats-Unis, à la Chambre des Représentants, mercredi. Extrait de l’audition Congressman Henry Waxman: «My question is simple. Were you wrong? Alan Greenspan: «Partially … I made a mistake in presuming that the self-interest of organisations, specifically banks, is such that they were best capable of protecting shareholders and equity in the firms … I discovered a flaw in the model that I perceived is the critical functioning structure that defines how the world works. I had been going for 40 years with considerable evidence… Ecoutez-le, vous les maîtres du monde…

Journal de bord de dedefensa.org — 081020, Notre “plan Paulson”?

20 octobre 2008 Effectivement, l’image (le plan Paulson) est tentante dans ces temps de crise, pourvu qu’elle soit prise avec l’ironie qui sied. Nous l’avouons platement, nous l’avons empruntée à un confrère US, qui utilise cette même référence ironique pour susciter des donations, à peu près comme nous faisons. (Il s’agit du OnLine Journal, le 17 octobre, sous le titre « Online Journal needs a bailout, too, to pay monthly expenses».) Enfin, l’entame est spectaculaire, à l’image de notre temps, en plein cur de notre actualité. C’est ainsi que vous devez considérer notre campagne d’appel à donation, que nous démarrons aujourd’hui, sinon un plan de… Journal de bord de dedefensa.org — 081020, Notre “plan Paulson”?

Un vote de résignation acheté par une corruption massive

L’atmosphère et les commentaires accompagnant le vote hier de la Chambre des Représentants US en faveur du plan Paulson, après son refus historique du 29 septembre, mesurent le décalage extraordinaire de la direction politique américaniste face à la crise. Krugman avait bien entendu raison: «The House will probably vote Friday on the latest version of the $700 billion bailout plan – originally the Paulson plan, then the Paulson-Dodd-Frank plan, and now, I guess, the Paulson-Dodd-Frank-Pork plan (it’s been larded up since the House rejected it on Monday). I hope that it passes, simply because we’re in the middle of a financial panic, and another no… Un vote de résignation acheté par une corruption massive

Deux psychologies face à la crise

Deux psychologies face à la crise 4 octobre 2008 — Nous avons été frappé à plusieurs reprises par l’attitude psychologique des dirigeants US et de certains commentateurs anglo-saxons vis-à-vis de la crise en cours. Nous avons été notamment frappé par le texte de Gerard Baker que nous signalions dans notre Bloc-Notes du 29 septembre, qui constitue un bon exemple de cette situation; nous signalions notamment ce passage où Baker formule sa phrase d’une telle façon qu’il semblerait recommander rien de moins que la panique. «I say this with great reluctance. It is no business of journalists (who, as someone once said, are like harlots, who… Deux psychologies face à la crise

Strauss-Khan, comme Patton, la vitesse en moins

Parmi la myriade de pressions sur Washington pour que le plan Paulson soit adopté, celle de Dominique Strauss-Khan, directeur du FMI. Selon le Guardian d’aujourd’hui, relayant Reuters, DSK exhorte Washington à agir, selon le principe d’un de ses plus fameux généraux, George S.Patton. «The International Monetary Fund has added to the growing pressure on the US Congress to approve the Wall Street bail-out, as stockmarkets rose on optimism that a deal will be hammered out this week. »Dominique Strauss-Kahn, managing director of the IMF, warned last night that the US must take urgent steps to protect its economy from the ongoing financial crisis. We’re right… Strauss-Khan, comme Patton, la vitesse en moins

Le désordre et la Chambre

Le désordre et la Chambre 30 septembre 2008 — Il y a dix jours, Paulson apparaissait comme le sauveur du capitalisme, peut-être une sorte de dictateur de l’ombre, l’homme qui allait disposer d’un formidable pouvoir ($700 milliards >uncheckedbailout< était inutile, combien il fut de bout en bout une manœuvre politique, combien l'on va être obligé de revenir à l'une ou l'autre forme d'intervention massive de la puissance publique (si cette expression a un sens à Washington), cette fois aux conditions des démocrates («Now there seems to be only one option: for Mr Paulson and Mr Bush to plead for the Democrats to pass the bailout.»).… Le désordre et la Chambre

Baker apocalyptique: après Paulson et la puissance publique, ce sera le tour du Tout Puissant

Nous suivons régulièrement Gerard Baker, du Times, parce que cet atlantiste notoire, libre-échangiste et pro-américaniste à tous crins, avec de bonnes entrées et une influence certaine, est une référence intéressante pour connaître l’évolution du sentiment dans les milieux dirigeants anglo-saxons. Baker est actuellement aux USA, où il suit la campagne électorale, et, accessoirement (!), la crise du 9/11 financier devenue crise politique. Ce 29 septembre, il fait exceptionnellement deux interventions dans le Times, marquées toutes deux par un intense sentiment d’inquiétude et d’angoisse, proche de la panique. Les titres de ses deux interventions, l’une dans le cadre de sa chronique régulière, l’autre comme commentateur de… Baker apocalyptique: après Paulson et la puissance publique, ce sera le tour du Tout Puissant

Paulson, les mains jointes et à genoux, implorant Dame Pelosi

Paulson, les mains jointes et à genoux, implorant Dame Pelosi La rencontre de la Maison-Blanche, jeudi 25 septembre, entre Bush et des membres de son cabinet (dont Paulson), les deux candidats et les dirigeants du Congrès, est un moment d’Histoire et un moment d’anthologie. Divers organes de presse en rapportent le détail, dont The Times du 27 septembre, avec Gerard Baker, et The Independent du même jour, avec Rupert Cornwell. Les deux textes, fort proches et se recoupant souvent, ce qui en assure le crédit, décrivent en détails cette réunion historique. Cornwell nous donne la substance de la chose avec son premier paragraphe: «It was… Paulson, les mains jointes et à genoux, implorant Dame Pelosi

La colère ou la peur?

La colère ou la peur? 25 septembre 2008 Relevons ces divers échanges entre Paulson, Bernanke & compagnie devant le Congrès, mercredi après-midi, leur impuissance à convaincre les parlementaires sur l’instant, la bataille qui se livre entre des appréciations divergentes mais toutes entières structurées autour de l’attitude psychologique du citoyen des USA, également électeur, précisément dans cette année des élections présidentielles et de renouvellement d’une partie du Congrès. (Les gros bras savent parfaitement de quoi ils retournent, comme nous en informe un lecteur ce 25 septembre sur le Forum, citant Bernanke qui répond à une question sur des formules alternatives du plan Paulson, par exemple son… La colère ou la peur?

Un “Pearl Harbor économique”, – bien vu

Voici enfin une image qui a toute sa force, toute sa réalité, qui nous épargne par bonheur la référence geignarde et auto-compatissante sur 9/11: la crise de Wall Street représentée comme an economic Pearl Harbor. L’image est du milliardaire Warren Buffett, le roi des investissements et grand ami de Bill Gates. Buffett porte l’honneur dont il se passerait bien d’avoir annoncé la crise du crédit dans toute son ampleur. Cet homme avisé, nous dit The Independent aujourd’hui, est inquiet, plus qu’inquiet; si l’on n’adopte pas d’extrême urgence la mesure décidé par l’administration, aussi mal foutue soit-elle, la panique la semaine dernière nous semblera un paradis… Un “Pearl Harbor économique”, – bien vu

La crise racontée aux enfants sages de l’américanisme

Voici une pure et émouvante narrative de la crise, celle-ci racontée aux enfants sages, une fable scintillante de mille feux, comme une étoile à une branche d’un sapin de Noël, non, plutôt tout au sommet du sapin de Noël. En la lisant, nous avons les yeux pleins d’étoiles, 50 ou 51 pour être précis, si l’on compte les derniers ralliements extérieurs. Car cette crise n’est pas une catastrophe, non, c’est une renaissance, et qui était bien nécessaire, et l’on croirait enfin que tout a été calculé, machine, contrôlé pour en arriver à ce coup de génie, ce formidable plan de $700 milliards qu’on va glisser,… La crise racontée aux enfants sages de l’américanisme

Notes autour de l’apocalypse

Notes autour de l’apocalypse Pour ces quelques notes sur la semaine de crise du 15 septembre 2008, commençons par une observations qui nous renvoie aux temps bénis où l’on croyait encore au socialisme, moins anachroniques qu’on pourrait croire, après tout. Ministre du commerce dans le gouvernement bolchévique, le frère de Kroupskaïa, femme de Vladimir Illitch Oulianov, dit Lénine, disait en 1918 de son beau-frère : «Volodia est très intelligent, mais c’est surprenant le nombre de sottises qu’il peut dire». Ainsi en est-il en général, dans notre modernité, de l’intelligence en place, reconnue et bénie. Ainsi en est-il de nombre de commentaires sur la crise, après… Notes autour de l’apocalypse

On ne fait rien pour l’instant parce que «no one knows what to do»

Le sauvetage d’AIG par l’administration GW Bush, en bon français on dit : nationalisaton, répand à la fois l’incertitude et la colère dans les rangs de l’establishment washingtonien. Personne n’a rien vu venir, tout le monde s’interroge sur les conditions de l’intervention et les diverses responsabilités. Certains, chez les républicains, au Congrès, sont furieux de cette initiative, comme le rapporte CNN.News dans une analyse, ce 17 septembre : «Once again the Fed has put the taxpayers on the hook for billions of dollars to bail out an institution that put greed ahead of responsibility and used their good name to take risky bets that did… On ne fait rien pour l’instant parce que «no one knows what to do»

L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Le sort de Fannie Mae et de Freddie Mac ajoute quelque sel à la chronique de l’apocalypse financière du monde. D’abord, observons que Fannie Mae, c’est plus charmant et phonétiquement assez correspondant à FNMA (The Federal National Mortgage Association); pour Freddie Mac, c’est plus tiré par les cheveux (FHLMC, pour Federal Home Loan Mortgage Corporation). A part quoi, il reste de quoi sourire jaunâtre quand on sait que les jumeaux ont bien des soucis et qu’ils représentent, selon la définition officielle, «As of 2008, Fannie Mae and Freddie Mac own or guarantee about half of the $12,000,000,000,000 (twelve trillion dollars) mortgage market of the United… L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

La danse du ventre sur la tête au-dessus d’un nid de volcans en éruption

La gymnastique mystico-intellectuelle consistant à continuer à affirmer la puissance et la justesse indubitables de la théologie des marchés devant le désastre qui secoue le système devient épuisant pour les gens de l’administration Bush. Notre exemple ici, le cas du secrétaire au trésor Henry Paulson, rudement secoué, y compris par Fox.News d’habitude bien disposé à l’égard de l’administration. Il semble que certaines affirmations de Paulson offrent quelques difficultés à se faire entendre sans provoquer des éclats de rire nerveux ou incrédules. Ainsi (pour le rire nerveux ou incrédule) de Steve Clemons, remarquant en passant sur son site The Wahington Note, le 16 mars: «At the… La danse du ventre sur la tête au-dessus d’un nid de volcans en éruption

Paulson, secrétaire au trésor US, ou la confusion des espérances et des prévisions

Henry Paulson, le secrétaire américain au trésor, se trouvait à Londres hier, le même jour où la Fed prenait sa décision de baisser ses taux d’intérêt. Paulson rencontrait ses équivalents français (la ministre des finances Christine Lagarde) et britannique (le chancelier de l’Echiquier Alistair Darling). Ils parlèrent donc de la crise. Paulson, ancien banquier de Goldman Sachs et acteur très actif de la globalisation financière dans les années 1990, se montre assez confus dans ses prévisions sur la situation économique des USA (et du monde, ceci allant avec cela). Manifestement, il y a chez lui un conflit entre l’optimisme nécessaire au maintien en bon état… Paulson, secrétaire au trésor US, ou la confusion des espérances et des prévisions

La crise s’allonge et prendra son temps parce que, voyez-vous, nous sommes globalisés

Au plus le temps passe, au plus la crise financière d’août et ses suites transforment la prévision et le sentiment général. L’humeur ne cesse de s’assombrir. Dans le Financial Times du 11 septembre, Alan Wolf fait un constat impeccable quoique classique : la bourse tient l’économie en otage. Les fous du marché boursier menacent les équilibres économiques et ce sont les petits qui sont touchés. Alors, faut-il aider les fous de la bourse pour éviter aux petits de trinquer? Toute la logique du système est exposée à nu, pour la nième fois, mais cette fois dans un cadre impressionnant d’ampleur. «The financial markets have taken… La crise s’allonge et prendra son temps parce que, voyez-vous, nous sommes globalisés