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Danse autour de Tea Party

Le phénomène du mouvement Tea Party aux USA est aujourd’hui le fait politique le plus important dans ce pays, et peut-être même en Occident. C’est donc celui dont on parle le moins en Europe, et notamment en France. Les Leopold, chroniqueur et auteur progressiste (The Looting of America, publié en 2009, attaque violemment la façon dont Washington a sauvé Wall Street), publie une réflexion sur le sujet dans HuffingtonPost, ce 7 janvier 2010. Il commence son texte par une citation du Wall Street Journal qui vient de donner les résultats d’une nouvelle enquête de popularité de Tea Party auprès du public: «More than four in… Danse autour de Tea Party

De la vertu paradoxale de l’impuissance

De la vertu paradoxale de l’impuissance 15 décembre 2009 Nous revenons sur un problème implicite mais fondamental, qui réapparaît indirectement mais à intervalles réguliers, particulièrement depuis la crise du 15 septembre 2008. Il s’agit en apparence du problème du pouvoir et de la position idéologique des directions politiques; nous disons en apparence parce que ce problème est, énoncé comme nous le faisons, singulièrement faux et résolu d’avance. Néanmoins il se pose et se repose, par l’exercice régulier de ce pouvoir et la manifestation régulière de cette position idéologique du fait des diverses pressions contradictoires de la crise en cours. Nous disons diverses pressions en constatant… De la vertu paradoxale de l’impuissance

Bernanke face au Sénat, avec un brin de contestation

Quatre sénateurs ont décidé de tenter de s’opposer à la décision de Barack Obama de prolonger Bernanke pour un deuxième mandat à la tête de la Federal Reserve. Ces quatre parlementaires forment une étrange coalition, bon reflet de la situation de désordre à Washington. On y trouve trois républicains, en général plutôt classés à droite et pourfendeur de tout ce qui ressemble au socialisme et un indépendant, et le seul sénateur à se réclamer de l’appellation de socialiste. Les trois républicains sont Jim Bunning, du Kentucky, Jim DeMint, de la Caroline du Sud, et David Vitter, de la Louisiane (le dernier à avoir rejoint le… Bernanke face au Sénat, avec un brin de contestation

Le “bon docteur Paul” est vraiment une Rock Star

La notoriété du bon docteur Paul, le parlementaire républicain du Texas Ron Paul, passe au cran supérieur. Elle atteint maintenant la culture mainstream européenne, comme le montre cet article de Stephen Foley, dans The Independent du 2 décembre 2009. L’article s’attache certes aux idées de Ron Paul mais également à la montée de sa popularité dans toutes les couches de la société US. C’est ce dernier point qui est intéressant. «The 74-year-old Congressman from Texas, with his skinny frame and his hangdog face, is about as unlikely a poster child for the future of the Republican party as you are likely to find, but his… Le “bon docteur Paul” est vraiment une Rock Star

…Et Ron Paul, en Rock Star du Congrès

C’est un signe important, l’émergence dans différents domaines et selon différentes orientations, au sein du système US, de personnalités et de mouvements qui devraient rester absolument marginaux selon les règles de ce système. On a vu l’émergence des femmes, fortement populistes. On a vu, dans ce Bloc-Notes, ce même 1er décembre 2009, les inquiétudes du président de la Federal Reserve, Ben Bernanke. Dans ce cadre, justement, trône la personnalité de Ron Paul. Le site Politico.com consacre (ce 30 novembre 2009) une analyse sur l’extrême popularité du gentleman du Texas, comme on le nomme, on Congrès une popularité de Rock Star, précise Politico.com. «He’s got everyone… …Et Ron Paul, en Rock Star du Congrès

Bernanke inquiet des attaques du Congrès contre la Fed

C’est la première fois que, d’une manière publique et très substantive, le président de la Federal Reserve, Ben Bernanke, prend la plume. Cela se passait dimanche, le 29 novembre 2009, dans le prestigieux Washington Post. L’occasion n’est pas mince. Bernanke veut avertir l’establishment que les attaques du Congrès contre la Fed constituent un grave danger pour l’équilibre et le bon fonctionnement d’un des piliers du système. Son avertissement va à ceux qui, au Congrès, veulent, selon lui, le changement pour le changement, et non le changement pour que les choses marchent mieux (selon ses conceptions à lui, Bernanke, et pour le bien de la Fed).… Bernanke inquiet des attaques du Congrès contre la Fed

McChrystal, l’ami de l’Iran

Deux commentateurs US, Spencer Ackerman, le 1er octobre 2009 sur The Washington Independent et Stephen M. Walt, le 6 octobre 2009 sur Foreign Policy.com, se relaient pour noter le même passage de l’intervention de général McChrystal (commandant des forces US et de l’OTAN en Afghanistan), à Londres, lors de son discours à l’IISS le 1er octobre 2009. Ce passage fait de McChrystal une sorte de colombe, de partisan de l’apaisement de l’Iran par la nécessité de s’entendre avec ce pays, pour le bien de la situation en Afghanistan. Walt écrit: «As Spencer Ackerman noted a few days ago, U.S. Afghan commander Stanley McChrystal offered this… McChrystal, l’ami de l’Iran

La “loi Ron Paul” votée en octobre?

D’une façon assez discrète, et, également, fort discrètement rapportée par la presse-Pravda, le député démocrate Barney Franks, président de la Commission des Finances de la Chambre des Représentants, a annoncé que la loi HR 1207, que nous désignons volontiers sous le surnom de loi Ron Paul, devrait être votée en octobre. (La loi HR 1207 constitue une loi d’audit de la Federal Reserve, destinée à rendre publiques les activités et les diverses initiatives de cet organisme tout-puissant, particulièrement secret dans ses activités alors qu’il régule fondamentalement la politique monétaire des USA en soutenant Wall Street. Il s’agit du rôle classique de Banque centrale alors qu’il… La “loi Ron Paul” votée en octobre?

BHO a au moins un admirateur: Ron Paul

Comme à l’habitude, les parlementaires US se sont aussitôt dressés contre l’infamie. (On vous parle de l’Iran, of course.) Aussi vite fait, des résolutions ont été votées, avec des majorité type Politburo. On ne transige pas avec la liberté. La Chambre a ainsi voté à plus de 400 voix en faveur de la résolution qui soulage d’autant le peuple opprimé. Cela nous permet d’entendre une voix discordante, un peu toujours la même, qui est celle, sans surprise, de Ron Paul. Le voici qui explique, dans un discours à la Chambre, pourquoi il vote contre la résolution. Nous nous référons à des extraits du discours, notamment… BHO a au moins un admirateur: Ron Paul

HR 1207, la “loi Ron Paul”, – ou la Fed rattrapée par la réalité

Il semble bien qu’une loi, la numéro 1207 de la House of Representatives (HR 1207), soit sur le point de connaître un destin heureux à la Chambre des Représentants du Congrès US. Cette loi, dont Ron Paul est l’inspirateur et le rédacteur, et qui a reçu le parrainage de 222 représentants (sur les 435 que compte l’assemblée) depuis qu’elle est débattue en commission, en février, porte le nom évocateur de Federal Reserve Transparency Act. Elle fait devoir à la Fed de rendre compte au Congrès de sa situation présente et courante (audit), des circonstances de ses interventions dans la situation financière et monétaire du pays,… HR 1207, la “loi Ron Paul”, – ou la Fed rattrapée par la réalité

Ron Paul est fed up de la Fed

En anglo-a méricain, fed peut aussi bien suggérer en avoir marre (fed up) ou la Federal Reserver (la Fed). La rencontre tombe bien parce que Ron Paul en a marre, de la Fed justement. Il le dit dans un commentaire pour Forbes, le 15 mai 2009, justement intitulé «Fed up»; il en a marre de l’absence de contrôle de cette énorme puissance, qui mène la politique qui lui importe, avec d’énormes conséquences sur la vie quotidienne, la richesse des Américains, l’équilibre du pays et ainsi de suite. Paul fait donc un procès de la Fed et de son action actuelle «The Federal Reserve’s recent and… Ron Paul est fed up de la Fed

Ron Paul pas mort (dans tous les cas, ses partisans)

Il est vrai que Ron Paul avait disparu complètement de nos préoccupations, après nous avoir paru si brillant de promesses diverses. Nous sommes bien entendu accaparés par la bataille démocrate et tenons le cas républicain réglé. Il s’avère que ce n’est pas la véritable situation.Il faut toujours attendre que l’évolution de la situation politique aujourd’hui nous réserve des surprises. D’abord, Ron Paul continue à être populaire dans les primaires républicaines. (Ces primaires continuent sans qu’elles ne soulèvent le moindre intérêt, d’ailleurs d’une façon très compréhensible puisque l’affaire est réglée, en nombre de délégués et donc du point de vue de la nomination de McCain.) En… Ron Paul pas mort (dans tous les cas, ses partisans)

L’apocalypse selon Paul Craig Robert

On connaît la verve et la furia de Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint au trésor de Reagan, ancien commentateur-vedette du Wall Street Journal reconverti dans la polémique anti-système dans les réseaux dissidents sans rien perdre de ses conceptions de conservateur classique. Simplement, Roberts pointe le doigt vers la direction américaniste, essentiellement depuis 9/11 bien sûr, et il affirme in fine: ce sont eux qui ont trahi les conceptions classiques du conservatisme américain. Le 20 mars, sur OnLine Journal, Paul Craig Roberts publie un de ces articles qui reprennent toute une pensée critique des événements courants, en leur appliquant sa vision désormais eschatologique pour ce… L’apocalypse selon Paul Craig Robert

L’effondrement de la puissance américaine

L’apocalypse selon Paul Craig Roberts Nous disons par ailleurs l’intérêt que nous avons pour cet article de Paul Craig Roberts, «The collapse of American power» du 20 mars 2008, sur Online Journal. Il nous a semblé intéressant de le mettre en ligne directement. dde.org ________________________ The collapse of American power In his famous book, The Collapse of British Power (1972), Correlli Barnett reports that in the opening days of World War II Great Britain only had enough gold and foreign exchange to finance war expenditures for a few months. The British turned to the Americans to finance their ability to wage war. Barnett writes that… L’effondrement de la puissance américaine

Une phrase sibylline

L’Afghanistan est l’objet de toutes les spéculations, plus concernant les délibérations méfiantes et les incertitudes agressives entre alliés qu’à propos de la situation sur le terrain. Parmi ces délibérations et ces incertitudes, il y a la position de la France, avec les pressions constantes des USA et de l’OTAN pour un engagement français plus important. C’est à ce propos que Paul Craig Roberts publie, le 12 février sur Antiwar.com, un texte qui semble concerner le sujet, si l’on en juge au titre : «Bush Calls on France for Help». En fait, le texte concerne très peu le problème spécifique de la France. Il expose en… Une phrase sibylline

Ron Paul et la querelle sur le sexe des anges

Quoi qu’il en soit des perspectives ouvertes par les commentateurs appointés et des consignes de censure des grands médias MSM, il reste que l’étrange candidature de Ron Paul soulève de plus en plus d’intérêt. Une marque assurée à cet égard, dans le monde anti-institutionnel mais désormais extrêmement influent des réseaux dissidents de l’Internet, est une analyse extrêmement critique du site WSWS.org à l’encontre de Paul, le 22 janvier. Paul y est dénoncé pour ce qu’il est, un libertartien (classé idéologiquement à l’extrême-droite, mais cette classification est difficilement satisfaisante, ou suffisante, pour la vie politique US). Il s’agit d’un long réquisitoire assorti d’une attaque en règle,… Ron Paul et la querelle sur le sexe des anges

La crise s’invite dans les présidentielles

La crise s’invite dans les présidentielles 22 janvier 2008 Tout est parti de là-bas, il est nécessaire d’être attentif sur la façon dont tout y revient. Le 18 janvier, jour de la décision de Bush d’une intervention de $145 milliards, le système américaniste s’est éveillé à une crise qui ravage le système financier international depuis au moins six mois de façon tonitruante, et largement plus de façon souterraine et épisodique. Désormais, avec une rapidité qu’impose l’urgence des temps, la crise en tant que telle pénètre également dans la campagne présidentielle US, d’une façon bien plus précise que les allusions générales sur l’insécurité économique. Ce pourrait… La crise s’invite dans les présidentielles

… Et une surprise Ron Paul dans le même Nevada

Pour les républicains, le Nevada était moins important que pour les démocrates. (Leur campagne s’était concentrée sur la Caroline du Sud, avec la victoire de McCain.) Il n’empêche, ils y concourraient, et Mitt Romney l’a emporté. La grande surprise, c’est la deuxième place de Ron Paul, devant McCain, Giuliani, Huckabee, etc. (L’écart des voix est important : 51% pour Romney, 14% pour Paul.) Paul a fait activement campagne, comme Romney, et son résultat trouve là une partie de son explication. Mais on ne peut s’en tenir à cette comptabilité. Pour ce candidat marginalisé par les instances et l’appareil du parti, souvent pris à partie par… … Et une surprise Ron Paul dans le même Nevada

Cette folle campagne nous fascine…

Cette folle campagne nous fascine 9 janvier 2008 Effectivement, appelons-là folle campagne, elle qui est en train de capturer notre attention jusqu’à cette fascination qu’on éprouve devant des événements si inattendus. (Comme devant les performances de Ron Paul, après tout.) Les primaires des élections présidentielles aux USA reflètent d’une façon absolument sans précédent un étonnant désordre, un jeu chaotique et fiévreux entre l’électorat, les sondages et les médias, et les candidats. L’establishment observe, ébahi, ce phénomène qui pourrait très vite s’apparenter, pour lui, à une perte de contrôle du processus électoral. Considérez les événements du New Hamphire après ceux de l’Iowa. Le retour extraordinaire de… Cette folle campagne nous fascine…

La folle campagne : vers une idylle Paul-Kucinich?

Les candidats marginaux (qui ne le sont pas vraiment lorsqu’on voit Ron Paul tenir la dragée haute à Giuliani) continuent à se manifester diversement, loin d’être emportés comme c’est en général le cas par la marée des candidats établis dès que les primaires US commencent. Signe de plus que cette campagne est bien la folle campagne qu’on identifie par ailleurs. Tout cela pour introduire une indication nouvelle venue du côté de Ron Paul. Récemment, fin novembre, le démocrate marginal (gauche) Dennis Kucinich avait évoqué l’idée d’un ticket indépendant Ron Paul-Dennis Kucinich, rassemblant les électeurs anti-guerre, anti-système, etc. Paul avait réagi avec froideur à cette idée.… La folle campagne : vers une idylle Paul-Kucinich?

Journal de bord de dedefensa.org — 080107, Fascinés par Ron Paul…

7 janvier 2008 L’aventure de Ron Paul nous fascine. Ce n’est pas une déclaration politique, c’est un constat que nous suggère le temps. C’est un phénomène singulier que, dans un cadre aussi fermé, aussi barricadé dans le conformisme, aussi barbare dans le sens potsmoderne qu’est notre système de l’américanisme, il puisse exister des moyens aussi radicaux de diffusion d’une information que, normalement, ce système devrait contrecarrer radicalement, c’est-à-dire interdire catégoriquement avec la puissance formidables de son conformisme terroriste. Ron Paul est un exemple extrême de la capacité dont disposent des marginaux du système de s’imposer dans les processus du système, de mettre en accusation le… Journal de bord de dedefensa.org — 080107, Fascinés par Ron Paul…

L’argument de la peur ne prend plus

Nous allons à nouveau nous référer à un commentaire de Steve Clemons, auquel nous avons déjà fait écho hier pour élargir certains enseignements de la primaire de l’Iowa qui permettent de mieux comprendre ce que sera la campagne présidentielle. Dans son commentaire plus copieux du 4 janvier, Clemons met quelques faits fondamentaux en évidence. Le principal de ces faits est, à notre sens, comme nous le notions hier, la disparition de l’argument de la guerre contre la terreur, ce que Clemons identifie justement comme l’argument de la peur. D’une façon également très intéressante, il appuie de façon concrète ce constat sur les résultats respectifs de… L’argument de la peur ne prend plus

L’“intéressante soirée” de Steve C. Clemons

Pour un rapide premier commentaire éclairé, un point de vue de Washington sans parti-pris et très politique, nous recommandons la petite note de Steve C. Clemons, du 3 janvier. Voici les extraits les plus significatifs, d’où il ressort notamment ces trois points: Les trois premiers démocrates restent en piste et rien n’est joué de ce côté. D’une part la victoire d’Obama n’est pas décisive, d’autre part Edwards et Clinton ont tous deux le potentiel de s’affirmer selon les circonstances et leurs propres fortunes. Côté républicain, Clemons a été impressionné par Huckabee (un peu) et par McCain (beaucoup). Concernant Ron Paul, Clemons estime qu’il a reçu… L’“intéressante soirée” de Steve C. Clemons