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Le changement par l’impuissance ?

Notre époque en apparence compliquée, où l’on vous dit que tout ne va pas si mal au milieu de la crise générale de l’effondrement d’une civilisation bâtie sur la puissance, une telle époque ne peut être chiche de paradoxes. En trouve-t-on un, assez intéressant , du côté du Royaume-Uni et de sa coalition Cameron-Clegg (ou Cameron-Clegg-Dieu)? Dans un texte centré sur l’élimination de la vie publique du spin master et âme damnée (de communication) de Tony Blair, Alastair Campbell, Paul Woodward propose cette intéressante réflexion ce 13 mai 2010, sur son site War in Context (excellent site, indeed) «Indeed, Britain’s first coalition government since the… Le changement par l’impuissance ?

Gouvernement à trois : Cameron, Clegg et Dieu

Gouvernement à trois : Cameron, Clegg et Dieu Matthew Parris, ancien parlementaire conservateur, signe une chronique absolument extasiée pour commenter, le 13 mai 2010, dans le Times, le nouveau gouvernement LibDem-Tory, avec David Cameron comme Premier ministre et Nick Glegg comme vice-PM. Le sous-titre vous dit déjà l’humeur de Parris : «It almost felt as if a divine hand was at work, bringing together two men to blow away years of staleness.». Effectivement, c’est confirmé, Dieu est bien de la partie, malgré les convictions en demi-teinte de Cameron et un athéisme hautement proclamé de Nick Clegg. Disons que nous aurons ainsi un excellent équilibre, si… Gouvernement à trois : Cameron, Clegg et Dieu

La très difficile mission de Barack Obama : “No, we can’t

Tout tourne autour de l’American Dream, qui est une pure délusion (le terme, dont le racine est le latin delusia et deludere pour tromper), dont la mise à nu est le défi essentiel de notre temps. La chronique de Matthew Parris, de ce jour dans le Times, et signalée par ailleurs, donne une excellente description de la réalité américaniste et de la triste, et très difficile mission qui attend Obama: «Yes we can! was an easy sentiment to recommend. No we can’t, will be a far, far harder thing to say.» Parris estime qu’Obama est le président du déclin, celui dont la tâche historique va… La très difficile mission de Barack Obama : “No, we can’t

Le déchirement britannique, — as usual , et encore plus qu’as usual, — jusqu’à leur Cronstadt…

Comme d’habitude, les Britanniques essuient les plâtres de leur alignement inconditionnel sur GW Bush et l’Amérique, Blair-style. Le site WSWS.org relève ce jour les gémissements et autres plaintes de la presse britannique : «The reaction of much of the media to the announcement was open despair. Though the decision had been trailed for weeks, this did not lessen its impact and the recognition of just how bad the situation now faced by Britain has become.» Particulièrement marquant à cet égard, voici un article d’un des chroniqueurs du Times de Londres, Matthew Parris. Il décrit son doute absolument existentiel («Yes, America’s my friend. Or is it?… Le déchirement britannique, — as usual , et encore plus qu’as usual, — jusqu’à leur Cronstadt…

Est-il donc si difficile de dire : “nous avons perdu” ?

Habitués à l’hypocrisie structurelle de la politique anglo-saxonne (y compris la branche américaniste, cela va de soi), souvent relayée par la presse officielle, saluons avec d’autant plus de respect le commentaire de Matthew Parris dans le Times de Londres du 9 décembre. Le titre illustre l’état d’esprit de l’auteur, que nous essayons pour une fois de rendre en bon français : «Je devrais applaudir le rapport Baker. Alors, pourquoi est-ce qu’il me rend malade?» Cette chronique ne dissimule rien des formidables hypocrisies de la politique US-UK en Irak. Elle ne dissimule rien de la formidable hypocrisie du rapport Baker qui prétend rejeter la responsabilité de… Est-il donc si difficile de dire : “nous avons perdu” ?

Quelques vérités sur le nucléaire britannique

Le Royaume-Uni, puissance nucléaire ? La question est posée aujourd’hui où le gouvernement a l’intention de lancer les premières mesures pour le remplacement des missiles SLBM (missiles stratégiques nucléaires tirés de sous-marins) Trident. Le débat révèle des positions inattendues, avec des vérités qui, si elles ne sont pas nouvelles, sont frappantes lorsqu’elles sont dites d’une façon si crue. Nous parlons du commentaire de Matthew Parris, aujourd’hui dans The Times. Parris est un conservateur, ancien député tory. Il est contre le remplacement des Trident à cause de la dépense que cela implique. Lorsqu’on lui parle de la nécessité du remplacement des Trident pour le maintien en… Quelques vérités sur le nucléaire britannique

Les “nouveaux” conservateurs britanniques sont à la droite de Thatcher

Le parti conservateur est-il rajeuni, consensuel, centriste, etc. ? Il est temps de s’expliquer. C’est ce que fait Matthew Parris, qui nous expose, dans The Times du 20 mai, que les nouveaux conservateurs ressortent les vieux plats des special relationships avec une vigueur jamais connue dans l’alignement. Parris observe, en envisageant l’hypothèse d’une victoire conservatrice, que « we could be just a few years from a Cabinet in which the Prime Minister, the Foreign and Defence Secretaries and the Chancellor of the Exchequer, are to the right of Margaret Thatcher in their view of Britain’s place in the world ». Parris a relevé divers articles,… Les “nouveaux” conservateurs britanniques sont à la droite de Thatcher

Un constat d’échec vertigineux

Dans une longue chronique particulièrement intéressante, dans le Times du 17 décembre, le chroniqueur Matthew Parris met en évidence les très graves problèmes que rencontrent non seulement les USA, mais le capitalisme. Parris s’attache essentiellement à l’évolution catastrophique (pour l’influence des USA) de la situation dans les deux Amériques: au Canada, et les maladresses américaines contribuent à aggraver d’une façon inquiétantes les relations entre les deux voisins anglo-saxons ; dans l’Amérique Latine, où la politique anti-américaine triomphe partout, autour de Chavez et du bloc Mercosur (Brésil et Argentine). Parris propose un premier constats: « Those of us who have been wary about America’s emergence as… Un constat d’échec vertigineux