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Égypte, Israël et le reste, et la paralysie washingtonienne

Égypte, Israël et le reste, et la paralysie washingtonienne La situation est tragique en Égypte, avec des affrontements extrêmement sanglants entre police et groupes armés d’une part, partisans de Morsi organisés en sit-in de résistance passive d’autre part. Les pertes très élevées (pour les affrontements de la séquence, officiellement 638 morts, les Frères Musulmans [FM] avançant des chiffres jusqu’à 2.000 morts) ont soulevé l’habituelle vague de protestation de la communauté internationale, de la part d’organisations et de pays divers qui, dans nombre de cas, ont une considérable part de responsabilités dans l’évolution actuelle puisqu’ils prétendent avoir la responsabilité de l’organisation générale du monde selon leurs… Égypte, Israël et le reste, et la paralysie washingtonienne

“Watergatiser” Scandalgate grâce à Benghazi ?

Watergatiser Scandalgate grâce à Benghazi ? Si l’on étudie l’aspect extérieur, strictement tactique, de l’affaire du Watergate, on en vient vite à la conclusion que le système de la communication dans son sens le plus large joua un rôle fondamental et décisif pour conduire son affaire au terme dramatique qu’on connaît. Plus spécifiquement, il s’agit de l’établissement d’une commission d’enquête spéciale du Congrès sur cette affaire qui, pendant des mois et des mois, fit défiler les témoins et institutionnalisa l’affaire Watergate comme une partie structurelle de l’information courante pendant ce laps de temps, cela d’autant plus que les auditions étaient télévisées. Ainsi la tension de… “Watergatiser” Scandalgate grâce à Benghazi ?

Le désordre précédant en grandes pompes la cause du désordre…

Le désordre précédant en grandes pompes la cause du désordre… D’abord, la situation. Les signes se multiplient d’une intensification, d’une part de la présence des islamistes d’al-Nusra en Syrie, d’autre part d’affrontements entre ces islamistes et la faction modérée des rebelles. Jason Ditz, de Antiwar.com, donne des précisions sur le premier cas, le 28 mars 2012 : intensification de la présence des islamistes, notamment par la pénétration en provenance d’Irak, avec gonflement remarquable des effectifs («Once estimated to be between 300-400 hardcore fighters, the al-Qaeda endorsed movement is now believed to have nearly 1,000 fighters, with large numbers of them coming from neighboring Iraq.»). Effectivement,… Le désordre précédant en grandes pompes la cause du désordre…

La diplomatie US et la “doctrine de la stupidité”

La diplomatie US et la doctrine de la stupidité Stephen M. Walt, universitaire et co-auteur du fameux rapport sur le lobby israélien AIPAC et son influence sur la politique extérieure des USA, a-t-il à l’esprit la désormais fameuse remarque de John Kerry sur le droit américain d’être stupide ? (Le mot de Kerry, bien qu’il ne fût pas malintentionné ni pas stupide du tout si on le prend au second degré, mais est-ce le cas? ce mot fait fortune et plutôt mauvaise fortune. Dans Pravda.ru, Sergei Vasilenko publie une réflexion sur le droit des Américains d’agir stupidement, le 4 mars 2013.) On le croirait, que… La diplomatie US et la “doctrine de la stupidité”

De la séquestration à la dissolution

De la séquestration à la dissolution Annonçant la signature d’un Presidential Order pour réduire de $85 milliards le budget fédéral en cours conformément à la loi dite de séquestration, le président Obama a commenté que ce n’était pas l’apocalypse mais le début d’une longue bataille. Il y a à boire et à manger dans cette observation Cette conférence de presse venait après une dernière rencontre avec les parlementaires, pour trouver une issue de dernière seconde, rencontre que le Guardian du 1er mars 2013 qualifie de futile ; ce mot-là, pour qualifier toutes les tentatives pour trouver un accord bipartisan, sur la séquestration comme sur tant… De la séquestration à la dissolution

Les USA et leur marche vers l’“effondrement par dissolution”

Les USA et leur marche vers l’effondrement par dissolution Nous accordons une attention constante au talent de commentateur de Harlan Ullman. C’est lui le premier, pour notre compte, qui a bien éclairé la substance de la politique américaniste développée depuis 1999-2001, avec une bonne préparation dans les quatre années précédant 1999, et qu’il décrivit fort bien comme la politique de l’idéologie et de l’instinct (voir notre texte du 29 mai 2009, avec également une identification de Ullman au cur de l’establishment washingtonien, donc le contraire d’un dissident dont le jugement est nécessairement coloré d’antiaméricanisme, plus justement décrit comme une approche antiSystème). C’est lui, Ullman, qui… Les USA et leur marche vers l’“effondrement par dissolution”

La minutieuse comptabilité du désastre

La minutieuse comptabilité du désastre Au Pentagone, le JSF est devenu, paraphrasant un slogan de relations publiques à Hollywood, concernant Eric von Stroheim du temps (du muet) de sa carrière d’acteur dans cette ville-industrie : The program you love to hate. Le directeur au Pentagone des tests opérationnel et d’évaluation, J. Michael Gilmore, a remis un rapport au Congrès, de 342 pages concernant la plupart des grands programmes en développement. Seize pages sont consacrées, non pas au JSF en soi, mais, comme l’écrit le site NextGov.com, ce 15 janvier 2013 «to problems with the over-budget and behind-schedule fighter program». Le programme JSF est devenu rien… La minutieuse comptabilité du désastre

Notes sur des enjeux trompeurs

Notes sur des enjeux trompeurs Nous voudrions ici reprendre pour une analyse d’ensemble les changements intervenus dans le gouvernement Obama pour son deuxième mandat, en nous concentrant sur l’équipe de sécurité nationale traditionnellement qualifiée d’emblématique. Nous y ajoutons des observations de circonstance, par rapport à telle ou telle affaire en cours, telle ou telle crise en cours, devrions-nous dire, comme l’on parle des affaires courantes, comme si le fait même de la crise était la marque des affaires courantes, ce qui est le cas, et plus que jamais le cas. Le nud de cette analyse se noue dans cette question de savoir si ce développement… Notes sur des enjeux trompeurs

Au hasard, le pouvoir

Au hasard, le pouvoir 24 décembre 2012 – >Gouverner, c’est prévoirmoderne< disons, – en ayant à l'esprit, bien entendu, que, comme tout bon observateur russe, il se méfie diablement du mot, – >modernepolitique-Système< et de bloc BAO, ou divers textes tels que celui qui rendait compte d’un numéro de dde.crisis sur le thème de >la dissolution du pouvoir politiquemodèle< absolument indépassable. La séquence washingtonienne actuelle est elle-même exemplaire, où l'on voit un président réélu dans des conditions d'un assez beau succès, qui base sa présidence sur la vision éventuellement utopique et le changement (quoi qu'il en soit en vérité, bien sûr), et qui se trouve… Au hasard, le pouvoir

Au chevet du Très Grand Malade

Au chevet du Très Grand Malade Tom Engelhardt est un finaud. Sur son site TomDispatch.com, il nous régale, depuis des années, d’analyses, de lui, de ses collaborateurs ou de ses invités, fulgurantes d’expérience, de perspicacité et d’intelligence. On peut chercher en vain, en Europe, dans nos pays soumis, des dissidents de cette trempe, calibrant avec autant d’alacrité et de liberté d’esprit, et une jolie dose d’ironie témoignant d’une joie roborative de travailler dans ce domaine, les tares de leurs propres pays Il faut dire qu’Engelhardt, dont la spécialité est l’étude du monstre sans précédent qu’est l’Amérique américaniste, dispose d’un sujet qui ne cesse d’exciter l’esprit.… Au chevet du Très Grand Malade

Paralysie par l’hubris, ou comment réussir à s’effondrer

Paralysie par l’hubris, ou comment réussir à s’effondrer On s’arrête ici à une intéressante analyse de Ramzy Baroud, éditeur de PalestineChronicle.com et auteur (My Father Was a Freedom Fighter: Gaza’s Untold Story). Il s’agit d’une analyse de la chute de l’empire, spécifiquement dans le Moyen-Orient du printemps arabe, qui représente effectivement pour Baroud l’aspect le plus spectaculaire de cette chute pour les USA. Nous ne sommes certainement pas d’accord avec certains aspects de cette analyse (on le verra plus loin), qui ont à notre sens une tonalité trop idéologique et trop géostratégique pour correspondre à la réalité telle que nous la percevons. Par contre, la… Paralysie par l’hubris, ou comment réussir à s’effondrer

Notes sur une mornitude et une ternitude sans fin

Notes sur une mornitude et une ternitude sans fin En 2008, le vainqueur des présidentielles aux USA importait essentiellement, non parce que l’un ou l’autre des candidats fût un homme providentiel (même si l’un pensait l’être, et certains pensaient qu’il le serait), mais parce que l’Amérique entrait dans la crise colossale. Cette crise allait jouer un rôle essentiel dans la désignation du vainqueur. La compétition électorale fut sans intérêt, comme l’avait été quatre ans plus tôt la course Bush-Kerry, mais les évènements avaient décidé de lui donner un tour tragique, dès le 15 septembre 2008. Ainsi suivit-on effectivement the race et l’élection de Barack Hussein… Notes sur une mornitude et une ternitude sans fin

Moby Dick, alias USS Titanic, sombre

Il y a deux semaines, recevant des personnalités européennes d’un très haut niveau en visite à Washington, le secrétaire à la défense Leon Panetta leur déclarait qu’il fallait s’attendre à une intervention particulièrement dramatique, qu’il prévoit de faire à la réunion annuelle fameuse de la Wehrkunde, de février 2012 à Munich. Cette intervention actera officiellement le grand mouvement de retrait précipité de la puissance militaire US de ses positions offensives dans le monde, entérinant la plus grave crise qu’ait connue le Pentagone dans son histoire. Parlerait-on de crise décisive ou de crise terminale ? Depuis qu’il est passé de la CIA au Pentagone, en juillet… Moby Dick, alias USS Titanic, sombre

Oakland &amp; OWS, ou l’impuissance du pouvoir

Dans la ville d’Oakland, en Californie, il y a eu l’intervention de la police le 24 octobre, pour faire évacuer du parc qu’il occupait (le parc Frank Ogawa) le contingent type-OWS, en l’occurrence Occupy Oakland ; il y a eu des violences durant l’opération, et un jeune vétéran du Marine Corps, qui participait à l’occupation, a été grièvement blessé dans un incident avec un policier, incident assez confusément rapporté mais qui a constitué un événement spectaculaire. La maire d’Oakland, Jean Quan, avait ordonné l’évacuation pour des raisons sanitaires, affirmant que les indignés n’étaient désormais plus les bienvenus dans ce parc où ils s’étaient installés (tout… Oakland &amp; OWS, ou l’impuissance du pouvoir

La Libye, conformément au plan prévu…

Les affaires libyennes du bloc BAO continuent à évoluer selon ce qui était prévu : un enlisement dans les normes de la chose, conformément à la finesse stratégique américaniste-occidentaliste. On doit y ajouter, pour que la mayonnaise prenne selon les normes du système de la communication, quelques bruits parcellaires d’accroissement de l’effort de l’un ou l’autre, de l’éventualité d’un engagement un tout petit peu plus terrestre, de l’exaltation de la solidarité (américaniste-occidentaliste), de l’affirmation que l’absence des USA du conflit est en réalité une habile manuvre derrière laquelle se dissimule la présence des USA dans le conflit. Le voyage de BHO en Europe, avec notamment… La Libye, conformément au plan prévu…

Le Sénat US “moribond”, en visite à Macao…

Le Sénat US moribond, en visite à Macao Le Sénat est, à Washington, une institution prestigieuse du Système. Symboliquement sinon dans la représentation du Système, le Sénat se rapproche le plus de ce que les Founding Fathers voulaient établir, en fait de parenté avec la république romaine. Comme pièce du Système, son utilité s’est toujours affirmée comme une sorte de modérateur, au nom des intérêts du Système, entre une Chambre des Représentants parfois plus turbulente et un Président cherchant à affirmer le plus de pouvoir possible contre le Congrès. Le schéma semble compromis dans la situation actuelle, donnant un reflet pour ce cas de la… Le Sénat US “moribond”, en visite à Macao…

La crise libyenne et l’extrême nervosité de l’Ouest

Le secrétaire à la défense Robert Gates a eu des mots fort peu aimables pour ses amis britanniques, puisqu’amis il y a, puisque special relationships il y aurait jusqu’à preuve du contraire. La cause se trouve dans la crise libyenne, plus précisément dans cette affaire de No Fly Zone. Gates a qualifié de loose talk (propos grossiers, ou mieux, propos irresponsables) les idées lancées d’établir une No Fly Zone en Libye ; l’on sait que ces idées viennent des Britanniques, notamment de Cameron, et c’est donc des Britanniques que Gates veut parler. Le Guardian du 3 mars 2011 ne s’y est pas trompé une seule… La crise libyenne et l’extrême nervosité de l’Ouest

Leur diplomatie paralysée … Quelle “diplomatie”?

Wikileaks ayant déclenché le tsunami qu’on sait, les commentaires et réflexions abondent, dont certains effleurent le fond de choses d’une façon intéressante. On l’a vu hier (le 30 novembre 2010), avec notre commentaire de l’article de Heather Brooke. On le lit à nouveau aujourd’hui avec celui de Ivor Roberts, le président de Trinity College et ancien ambassadeur du Royaume-Uni en Yougoslavie, en Irlande et en Italie (dans le Guardian du 30 novembre 2010) Commentaire d’un réel intérêt, puisque venu d’un ancien diplomate et, qui plus est, diplomate d’une nation dont la tradition diplomatique est fameuse. (C’est pourquoi, en la matière, les commentaires britanniques sont intéressants.)… Leur diplomatie paralysée … Quelle “diplomatie”?

KC-X, le contrat qui volait de ses propres ailes

A côté du soap opera qu’est le programme JSF, évolue dans le même genre et sur le même registre, le soap opera qu’est le programme KC-X (ravitailleurs en vol de l’USAF), qui n’en est, lui, qu’au stade du contrat restant à passer avec l’un ou l’autre constructeur, ou les deux (Boeing et EADS). L’affaire dure depuis dix ans, en diverses reprises, avec des acteurs à peine différents Stephen Trimble, sur son site DEW Line, publie, le 12 novembre 2010, une interview de Shane Harris, auteur d’un article sur le programme KC-X («Own the Sky»), le 1er novembre 2010, dans The Washingtonian où il est rédacteur… KC-X, le contrat qui volait de ses propres ailes

Tea Party en attendant la chute

Tea Party en attendant la chute Dans The Telegraph du 13 novembre 2010, Edmund Conway attribue l’essentiel de l’échec du G20 de Séoul et de la paralysie actuelle de la situation économique générale, avec l’impasse au niveau monétaire et des échanges, à la situation des USA. A cette paralysie de l’économie et à cette impasse dans les relations entre les différents acteurs nationaux, correspondent d’abord la paralysie et l’impasse survenues aux USA, avec les élections mid-term, avec l’irruption de Tea Party sur la scène officielle washingtonienne. L’élément psychologique formidable introduit par ces événements (Tea Party) dans la direction politique US est effectivement celui d’une réelle… Tea Party en attendant la chute

Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas

Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas Dands un article du Washington Post du 17 octobre 2010, David Ignatius, plume réputée de l’establishment washingtonien, rapporte les impressions d’un rendez-vous qu’il a eu avec deux anciens conseillers de la sécurité nationale du président et directeurs du NSC, Zbigniew Brzezinski (avec Carter) et Brent Scowcroft (avec Bush-père). C’était à l’occasion de la démission de Jones, directeur du NSC d’Obama, et de son remplacement par Donilon. Brzezinski et Scowcroft sont plutôt louangeurs pour Jones, dont ils attribuent le départ aux interférences et aux désordre internes, comme nous l’avons nous-mêmes rapporté. («Both Scowcroft and Brzezinski… Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas

Le départ de Jones, ou l’administration Obama à la dérive

Nous avons reçu des indications de sources européennes, à partir d’analyses et de contacts à Washington même, sur la signification et la portée du départ du général James Jones de la direction du National Securiuty Council (voir notre Bloc-Notes du 9 octobre 2010). Ces indications confirment les grandes lignes de notre interprétation de ce départ. Nos sources expriment le constat essentiel à retirer des diverses consultations officieuses et privées, auprès de correspondants US, aussi bien des experts indépendants que des contacts dans l’appareil de sécurité nationale : «L’enseignement du départ de Jones n’est certainement que Jones était isolé ou faible dans l’administration Obama, mais que… Le départ de Jones, ou l’administration Obama à la dérive

Le départ de Jones : paralysie et impuissance

Et ces termes de paralysie et impuissance ne s’appliquent pas vraiment au général James Jones, qui démissionne de son poste de directeur du National Security Council (conseiller du président pour les questions de sécurité nationale, ou si l’on veut, ministre personnel des affaires étrangères et de la défense du président). Pourtant son départ, derrière les grotesques déclarations d’autocongratulation officielles, est accompagné d’appréciations critiques d’une rare intensité, portant sur l’effacement de Jones, son incapacité à conseiller efficacement le président, à affirmer sa prééminence sur les questions de sécurité nationale, bref, ce qui est désigné comme sa faiblesse, mais cela en termes bureaucratiques certes. Il est remplacé… Le départ de Jones : paralysie et impuissance

Le mid-term de la dépression

Obama est-il en état pathologique de dépression ? Le site Solidarité & Progrès de Jacques Cheminade, proche de Lyndon Larouche, publie le 6 octobre 2010 une nouvelle concernant ce même Lyndon Larouche invoquant le 25ème amendement de la Constitution contre Barack Obama. Cet amendement concerne la capacité physique et mentale d’un président d’assurer sa fonction. Le texte de Larouche se réfère principalement au site NewsFlavor.com, qui met en ligne le 27 septembre 2010 une interview d’une source proche, ou qui a été proche du président, et qui a été en fonction à la Maison-Blanche. Cette source donne, à partir des contacts qu’elle garde à la… Le mid-term de la dépression