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Geronimo, ben Laden, un “B-3” et le JSF, quel rapport ?

Geronimo, c’est l’opération de capture et de liquidation sommaire de ben Laden, et le JSF c’est le JSF certes Y a-t-il un rapport entre ces trois choses ? En plus, si l’on y ajoute un projet de nouveau bombardier de l’USAF, que nous baptisons B-3, en vérité quel rapport ? D’abord, quelques nouvelles, qu’il conviendra ensuite de rapprocher, en ajoutant d’autres ingrédients, pour en faire notre sujet. Le 12 mai 2011, Aviation Week & Space Technology développe une nouvelle selon laquelle l’USAF semble très favorable à un nouveau bombardier à long rayon d’action (une sorte de B-3, après le B-2), pour les interventions lointaines. Par… Geronimo, ben Laden, un “B-3” et le JSF, quel rapport ?

Ben Laden et la guerre intérieure du Système

On peut désormais parler, de plus en plus assurément, d’une deuxième affaire ben Laden. La première était celle de sa mort, de son assassinat. La seconde, c’est le reste, c’est l’affaire ben Laden à Washington, D.C.. Les spéculations à cet égard sont considérables, nombreuses et dans tous les azimuts. On voit par ailleurs, dans Ouverture libre ce 9 mai 2011, l’interprétation de Paul Craig Roberts. Une interprétation, proche de celle de Roberts, nous semble particulièrement argumentée. Elle donne à la CIA un rôle central, qui est largement confirmé du point de vue fondamental de la communication par le fait que son directeur, Leon Panetta, avait… Ben Laden et la guerre intérieure du Système

“Continuité bureaucratique” du Système au Pentagone et à la CIA

Hier a été officiellement annoncée la nomination de Leon Panetta, actuel directeur de la CIA, comme successeur cet été de Robert Gates à la tête du Pentagone, comme secrétaire à la défense. Le général Petraeus succédera à Panetta à la tête de la CIA. Ces nominations ne sont pas tout à fait une surprise, les deux noms ayant déjà été imprimés dans ce sens avec quelques démentis assez mous qui s’avèrent aujourd’hui de pure circonstance. Il s’agit d’une opération typique de continuité bureaucratique, avec un aspect complémentaire de renforcement des intérêts du président en poste actuellement à la Maison Blanche (BHO). Le très court commentaire… “Continuité bureaucratique” du Système au Pentagone et à la CIA

Sont-ils les plus mauvais diplomates du monde ?

Non, car ils ne sont pas diplomates du tout, bien sûr, car ils ignorent le sens profond du concept de diplomatie qui est l’art de l’arrangement passant par la compréhension de l’autre autant que par la conscience de ses propres intérêts. Avec l’affaire du discours de Moubarak suivie de Washington (certitude de l’annonce de la démission, suivie d’un discours qui n’annonce pas la démission), on a sans doute, c’est notre hypothèse, une démonstration étonnante de plus de ce vide extraordinaire dans le comportement américaniste, qui s’explique par des caractères psychologiques tout à fait spécifiques. Un article du Washington Post explique, ce 10 février 2011, comment… Sont-ils les plus mauvais diplomates du monde ?

Chronique du désarroi et de la confusion (US)

Hier matin, Léon Panetta, le directeur de la CIA, prit une initiative assez rare pour lui de faire une déclaration publique, devant le Sénat, selon laquelle la CIA pouvait raisonnablement assurer que Moubarak allait annoncer sa démission, le soir de cette journée, lors du discours qu’on annonçait déjà. Cette certitude de la CIA alimenta notamment le commentaire du président Moubarak, lors de sa déclaration de la mi-journée, annonçant en toute simplicité, que l’on était en train d’assister à ce spectacle formidable de l’Histoire en train de se faire, cela, impliquant effectivement cette décision cruciale du départ du président égyptien. Moubarak n’a pas répondu à ces… Chronique du désarroi et de la confusion (US)

Le destin annoncé du rapport de l’ISG : l’accélérateur paradoxal du désordre washingtonien

Le rapport de l’Iraq Study Group (ISG) de James Baker est sans doute promis à un destin étrange. Composé comme un document parfait du consensus bipartisan habituel à l’establishment US quand les choses vont mal, il pourrait se révéler comme la pomme de discorde idéale, la référence même du désordre washingtonien. Ce serait alors le signe de la profondeur de la crise. Aujourd’hui, le désordre est si grand à Washington que les médecines éprouvées qu’on y applique pour résorber ce désordre, au contraire l’alimentent, l’accroissent. Le texte de Jim Lobe, le 8 décembre sur Antiwar.com, nous paraît excellent à cet égard. Il décrit implicitement cette… Le destin annoncé du rapport de l’ISG : l’accélérateur paradoxal du désordre washingtonien