Aller au contenu

ordre

Escale à Munich

Escale à Munich 6 avril 2009 Le monde a donc connu, durant ces quelques jours, ce que le code anglo-saxon désigne comme a flurry of summits. En d’autres termes et pour faire simple, disons que nous avons installé un nouvel ordre mondial, qui prendra sa place dans la liste des divers nouveaux ordres mondiaux mis en place successivement depuis 1990-1991 (nous laissons de côté la nomenclature qui précéda). Les sommets ont été ceux du G20, de l’OTAN, de la rencontre USA-UE, et il y en a encore un, plus intime, entre BHO et le monde musulman, pour ainsi dire. Laissons-nous aller à une petite revue… Escale à Munich

Poutine, Medvedev et la petite fille qui tient la main de sa maman

Les Russes poussent méthodiquement leur raisonnement sur la situation du monde, comme une sorte de commentaire qu’ils feraient de la crise dont ils sont eux-mêmes un protagoniste essentiel. Cette attitude se retrouve dans deux communications faites par Poutine et Medvedev, hier et aujourd’hui, lors de rencontres des deux dirigeants russes avec le club international de rencontre Valdaï. Ces interventions pourraient s’emboîter l’une dans l’autre, disons comme des poupées russes. Poutine parle de l’Union Européenne et de sa politique extérieure qui n’existe pas, Medvedev de l’ordre international qui est moribond. Ceci n’est pas loin d’expliquer cela. Poutine rencontre donc jeudi le Club Valdaï et dit tout… Poutine, Medvedev et la petite fille qui tient la main de sa maman

Courte réflexion anglo-saxonne sur la politique russe

La reconnaissance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud par la Russie représente un choc de plus pour l’Occident, qui ne cesse d’empiler les chocs subis du fait de la politique russe. Quelques heures après le vote unanime du Parlement russe en faveur de cette reconnaissance, les commentaires étaient unanimes pour estimer que la direction russe ne se presserait pas pour suivre son Parlement, que cette demande de reconnaissance représenterait un atout dans une négociation internationale avec la menace d’éventuellement y souscrire (voir l’avis relayé hier d’un expert russe présenté par le Guardian: «One analyst said it was unlikely that the Kremlin would unilaterally recognise… Courte réflexion anglo-saxonne sur la politique russe

Business as usual : l’ordre dans le désordre, chapitre somalien sous direction US

On n’en finit pas, avec une lassitude fataliste, de comptabiliser les mêmes initiatives, les mêmes emballements, les mêmes certitudes, selon la même façon d’écraser le problème en lieu et place de le résoudre. Et le même résultat. Dernier chapitre en date : la Somalie. Il y a deux mois, les USA s’étaient enfin préoccupés du problème. Ils intervenaient. Ils cognaient. On avait tout compris. Ils amenaient un nouveau gouvernement, manufacturé en Ethiopie, qui allait rétablir un ordre décent, quasi-occidental, après avoir chassé les islamistes absolument impies. Autant en emportent les vents de sable. C’est un cas historique extraordinaire, cette volonté, cet entêtement presque surhumain à… Business as usual : l’ordre dans le désordre, chapitre somalien sous direction US