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Modi est-il un nouveau Nehru ?

Modi est-il un nouveau Nehru ? MK Bhadrakumar, qui retrouve toute sa verve, ne cache pas que le nouveau Premier ministre indien Modi est peut-être un nouvel homme du destin pour l’Inde, successeur dans l’esprit de Mahatma Gandhi, et pour la politique de non-alignement, du Premier ministre Nehru dans les années 1950. L’entrée de l’Inde comme membre à part entière dans l’Organisation de Coopération de Shanghai en septembre prochain (en même temps, notamment, que le Pakistan et l’Iran, voir le 5 août 2014) est la marque centrale de cette célébration de MK Bhadrakumar, dans deux longs textes d’analyse de Strategic-Culture.org, les 7 août 2014 et… Modi est-il un nouveau Nehru ?

De l’Inde à l’Organisation de Coopération de Shanghai

De l’Inde à l’Organisation de Coopération de Shanghai Il nous semble qu’il faut accorder une grande importance à l’évolution de l’Inde avec son nouveau premier ministre Modi, dans le contexte bien sûr de la crise ukrainienne, et de la situation de la Russie avec le cas des relations entre la Russie et le bloc BAO. La situation de l’Inde, membre du BRICS comme la Russie mais aussi soumise à des pressions américanistes pour établir une alliance stratégique avec les USA, est d’une singulière importance en raison d’autre part de ses liens avec la Russie. L’enjeu de cette problématique s’est précisé et est devenu pressant dans… De l’Inde à l’Organisation de Coopération de Shanghai

L’axe Pékin-Moscou en mode turbo

L’axe Pékin-Moscou en mode turbo Le distingué commentateur M.K. Bhadrahkumar relève, dans une de ses courtes chroniques, sur son site Indian PunchLine, le 7 juin 2014, le rythme assourdissant que les relations Russie-Chine ont pris depuis la visite de Poutine à Pékin et l’établissement d’une alliance stratégique de facto entre les deux puissances. Il s’agit d’un constat extrêmement significatif : les actes ou l’absence d’actes qui suivent les grandes déclarations de rapprochement et d’alliances nous permettent de juger de l’exacte substance, très réelle et en plein développement, ou complètement absente, de ces déclarations. Le verdict pour ce cas est suffisamment clair… L’homme-clef du côté de… L’axe Pékin-Moscou en mode turbo

Signature… La Turquie a un pied dans l’OCS

Signature… La Turquie a un pied dans l’OCS La Turquie a signé avec le secrétaire général de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), basée sur le partenariat entre la Chine et la Russie et comprenant actuellement six membres, un accord instituant la Turquie partenaire de dialogue dans cette organisation. Cela signifie que la Turquie peut désormais suivre les délibérations de l’OCS, et cela peut n’être qu’un premier pas vers une participation plus large sinon complète. Son statut (qu’elle partage avec la Biélorussie et le Sri Lanka) est néanmoins inférieur à celui d’observateur qui a été octroyé à l’Inde, à la Mongolie, à l’Iran au Pakistan… Signature… La Turquie a un pied dans l’OCS

La Turquie et l’OCS, sans plaisanter…

La Turquie et l’OCS, sans plaisanter Il s’agit d’une idée jetée lors d’une interview télévisée par le premier ministre turc Erdogan en juillet dernier (voir le 30 juillet 2012), rapportant qu’il avait évoqué, d’une façon très informelle, certains disent sous forme de plaisanterie, lors d’une rencontre, également en juillet 2012, avec le président russe Poutine. Erdogan avait évoqué l’hypothèse de l’abandon définitif de tout projet turc d’entrer dans l’Union européenne, et d’évoquer là-dessus la possibilité de l’adhésion de la Turquie à l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai, essentiellement basée sur l’axe Moscou-Pékin, avec quelques pays de l’Asie centrale, et nombre de pays invités comme observateurs… La Turquie et l’OCS, sans plaisanter…

Erdogan veut faire entrer la Turquie dans l’OCS

Erdogan veut faire entrer la Turquie dans l’OCS L’évolution de la Turquie d’Erdogan, ces deux dernières années, est un des cas les plus remarquables, les plus inattendus et les plus incertains des relations internationales, ou plutôt, devrions-nous dire, du chaos international, et ceci expliquant cela. La dernière initiative en date d’Erdogan en rajoute là-dessus. Il s’agit de la volonté affirmée mais assez discrètement proclamée du Premier ministre turc d’obtenir l’adhésion de la Turquie à l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), basée sur l’axe Moscou-Pékin. L’OCS constitue (dit d’une façon schématisé) une sorte d’organisation anti-OTAN, ou bien, décrite d’une façon plus audacieusement symbolisée, une OTAN anti-OTAN.… Erdogan veut faire entrer la Turquie dans l’OCS

Notes sur le sommet de l’OCS, de Pékin à Delhi

Notes sur le sommet de l’OCS, de Pékin à Delhi Nos cousins d’Amérique ont le sens du timing, en général en rangers de forces spéciales plutôt qu’avec leurs gros sabots, pour situer l’esprit. Pour le tintamarre, c’est au moins la même chose. Ainsi n’est-ce pas un hasard si la visite de Leon Panetta, le secrétaire à la défense US, à La Nouvelle Delhi, les 5-7 juin, a bruyamment coïncidé, 1) avec le sommet Hu-Poutine à Pékin, les 5-6 juin, et 2) avec le sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS, ou SCO), les 7-8 juin à Pékin. Dans tous les cas, ce n’est pas… Notes sur le sommet de l’OCS, de Pékin à Delhi

Notes sur le BRICS, l’OCS et Poutine

Notes sur le BRICS, l’OCS et Poutine La nébuleuse de crise du Moyen-Orient (Syrie, Iran, notamment) bouleverse toutes les données générales des relations internationales et, en tant que ce que nous avons désigné comme archétype de la crise haute, ne cesse d’effectuer une poussée vers un élargissement constant. Nous abordons d’abord le problème de l’Inde au travers d’un plus vaste ensemble, qui est le fameux BRICS (rassemblement informel du Brésil, de la Chine, de la Russie, de l’Inde et de l’Afrique du Sud), dont un sommet est justement prévu les 28 et 29 mars à Delhi. Puis nous élargissons notre propos à l’OCS (Organisation de… Notes sur le BRICS, l’OCS et Poutine

Les louvoiements de Rogozine

La déclaration faites hier par l’ambassadeur russe à l’OTAN, Dmitri Rogozine, à la chaîne de TV Vesti 24, sortent tout à fait de l’ordinaire des déclarations d’habitude extraordinaires de Rogozine, et de l’ordinaire des déclarations publiques russes sur la présence de l’OTAN et des USA en Afghanistan. L’agence Novosti en mentionne rapidement quelques extraits, ce 6 juillet 2011, résumant l’intervention de Rogozine par le constat qu’un retrait occidental de l’Afghanistan «ferait peser une menace sur la sécurité de l’Asie centrale». D’une façon générale et se plaçant du point de vue russe, Rogozine affirme qu’un tel retrait «serait un grand problème, un défi majeur pour Moscou».… Les louvoiements de Rogozine

Anatomie de l’OCS en grande évolution

La récente (15 juin) réunion de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), à Astana (Kazakhstan), a été perçue comme extrêmement importante. De grands traits de cette organisation, qui semble atteindre le seuil de la maturité (10ème anniversaire de l’OCS), peuvent être mis en lumière pour nous aider à comprendre sa signification. Un intéressant compte-rendu de cette déclaration, avec des appréciations à long terme, et les espoirs que certains mettent dans cette organisation, peut être trouvé dans l’article de Eric Walberg, de Al Ahram Weekly, ici reproduit dans The Intrepid Report du 27 juin 2011 «With a Chinese rhetorical flourish, the Astana Declaration stressed the goal… Anatomie de l’OCS en grande évolution

Afghanistan-II : les copains d’à-bord ne restent pas inactifs

Il y a désormais une autre face dans l’affaire afghane que la seule scène de la vertu du bloc BAO et des ambitions électorales du prophète BHO (voir cet autre Bloc-Notes du 23 juin 2011). Il s’agit des divers autres acteurs, dont le casting ne dépend pas du bloc BAO, Karzaï, l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), les talibans et autres, voire l’Iran et le Pakistan. Et tous ceux-là, il n’est pas sûr qu’ils dansent au son du swing washingtonien. D’abord, notons que Pepe Éscobar, sur Aljazeera.net le 22 juin 2011, confirme largement la version que nous donnait M K Bhadrakumar sur les positions respectives… Afghanistan-II : les copains d’à-bord ne restent pas inactifs

L’honneur de l’Afghanistan

D’ores et déjà, les USA considèrent que la situation en Afghanistan évolue vers une conjoncture d’après-guerre, après une guerre dont ils envisagent sérieusement de proclamer qu’ils l’ont terminée par la victoire. Ils s’estiment justifiés dans cette démarche, d’abord par le montage opéré autour de la mort de ben Laden et la réduction des capacités d’al Qaïda que cela suppose, avec en supplément l’annonce que la matériel d’information et d’organisation saisi chez ben Laden constitue un inestimable trésor de guerre permettant de faire évoluer la situation de façon décisive ; ensuite, par l’annonce de la réduction dramatique des capacités d’al Qaïda. (Les services de relations publiques… L’honneur de l’Afghanistan

Les tambours de guerre d’Hillary

Le thème de l’affrontement avec la Chine est aujourd’hui d’une grande actualité. Un discours d’Hillary Clinton à Hawaï, le 12 janvier, lui était implicitement consacré. John Chan, de WSWS.org, en fait une analyse ce 15 janvier 2010. Ce discours intervient alors que des faits parcellaires alimentent grandement la tension USA-Chine (livraisons d’armes US à Taïwan, décision d’Obama de rencontrer le Dalaï Lama, essai d’un missile anti-missiles chinois, mesures de restriction et de taxation sur les importations chinoises aux USA, etc.). Des mesures militaires et des projections sur les forces entretiennent largement cette tension. «Far from being a force for peace, the US military build-up raises… Les tambours de guerre d’Hillary

Monde et contre-monde

Monde et contre-monde 18 juin 2009 —L’Occident halète, bouleversé, mobilisé, devant cette crise terrible. La formule >droits de l’homme-démocratie< claque comme un étendard, rythmant la perception que nous avons des manifestations dans les rues de Téhéran. Le nirvana occidentaliste répand son fumet venimeux et dégénéré, et la ferveur nous habite. Nous nous interrogeons, comme autant de midinettes en virée nocturne: pourquoi pas eux, les Iraniens, pourquoi ne bénéficieraient-ils pas de notre faveur royale en suivant nos consignes qui dispensent le bonheur et la liberté du monde? Qu’importe que le >réformiste< iranien ne le soit pas plus que vous et moi. L'essentiel est que les mots… Monde et contre-monde