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L’OCDE a trouvé son ADM : la pollution

L’OCDE a trouvé son ADM : la pollution ADM, c’est-à-dire Armes de Destruction Massive On pourrait croire que l’OCDE a trouvé la sienne, savoir la pollution de l’air qui, selon ses calculs, et au rythme de développement actuel, tuerait, en 2050, 3,6 millions de personnes par an (sous le label de morts prématurées). La pollution de l’air rattrape et même dépasse, selon les statistiques de l’OCDE, dans la catégories dite des mass killers, les soins de santé insuffisants et la rareté de l’eau potable. Il est certain que si l’on ajoute ces trois tueurs de masse, qui ont en plus le caractère singulier d’être enfantés… L’OCDE a trouvé son ADM : la pollution

BAE comme victime expiatoire de la bonne réputation du système anti-corruption occidental?

Aujourd’hui, à Paris, se réunissent les signataires de la convention anti-corruption de l’OCDE. La rencontre est d’ordre général, sans cas particulier à examiner, mais tout le monde a l’affaire BAE-Yamamah à l’esprit. Reuters, par l’intermédiaire de Defense News, rapporte de cette façon les circonstances de cette rencontre avec le cas BAE en arrière-plan. «Officials from signatory countries to the convention which outlaws bribery of foreign public officials in international business transactions meet behind closed doors on Thursday for a regular review of operations. »The meeting provides an opportunity for them to quiz each other on what is working and what is not, the head of… BAE comme victime expiatoire de la bonne réputation du système anti-corruption occidental?

BAE et le vent du boulet

BAE et le vent du boulet 11 juin 2007 Par quoi commencer? Ca sent le roussi? Mettez les chariots en cercle? On sent passer le vent du boulet? En général, BAE devrait répondre par le mépris à de telles exclamations qui fleurent un peu trop le sensationnalisme. Cela fait maintenant neuf mois que le scandale BAE-Yamamah a éclaté, avec, à la mi-décembre 2006, un paroxysme qui aurait du clore le bec à tous les enquêteurs amateurs (journalistes et autres) avides de sensationnel. Le système globalisé anglo-saxon, dont BAE est un fleuron, est solide ; il résiste normalement aux attaques faites contre ses pratiques diverses, plus… BAE et le vent du boulet

L’OCDE ne lâchera pas BAE

De nouveaux détails ont été publiés sur la campagne de désinformation et de diffamation conduite par le gouvernement britannique contre les enquêteurs de l’OCDE sur l’abandon de l’enquête par le SFO britannique (scandale BAE-Yamamah) en décembre dernier. C’est l’Independent qui revient aujourd’hui sur cette affaire, en précisant surtout l’intention affichée de l’OCDE de poursuivre et d’accentuer ses investigations à la lumière des dernières révélations sur le cas. Parmi les innombrables bâtons merdeux que laisse Tony Blair derrière lui, le scandale BAE-Yamamah est l’un des plus souillés. Gordon Brown devra manuvrer avec attention, lui qui est très sensible à la réputation du Royaume-Uni dans les instances… L’OCDE ne lâchera pas BAE

L’OCDE, BAE et la colère suisse

Les Britanniques commencent à être préoccupés des retombées diplomatiques de l’affaire BAE, notamment dans le cadre de l’enquête ouverte par l’OCDE. Des sources européennes affirment que la décision suisse de rouvrir l’enquête commanditée par le Serious Fraud Office a été prise pour riposter aux pressions exercées et aux rumeurs répandues par les Britanniques pour discréditer le professeur suisse Pieth, qui mène l’enquête de l’OCDE. «C’est une démarche significative, disent ces sources. Les Suisses sont furieux. Ils ont bien fait comprendre qu’il s’agissait d’un acte de gouvernement significatif pris dans le cadre de l’affaire, qui impliquait une orientation diplomatique spécifique.» A cette lumière, l’affaire suisse est… L’OCDE, BAE et la colère suisse

BAE et les éclairantes contradictions de la globalisation

BAE et les éclairantes contradictions de la globalisation 28 avril 2007 Le Financial Times publie la nouvelle selon laquelle l’affaire BAE-Yamamah a été l’objet d’une démarche officielle US auprès du Royaume-Uni. (Comme on le sait, l’affaire vient de connaître de nouveaux développements dans le cadre de l’enquête menée au sein de l’OCDE. Effectivement, le cas paraît de plus en plus sérieux, d’autant que personne ne semble prédisposé à céder, que les Britanniques se conduisent sans égard pour personne et que personne à l’OCDE, y compris les amis US, ne veut faire le moindre cadeau aux Britanniques.) Le FT nous annonce donc que l’ambassade des USA… BAE et les éclairantes contradictions de la globalisation

Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Décidément, le scandale BAE-Yamamah, c’est du sérieux 24 avril 2007 Le Guardian, toujours imbattable dans la poursuite des nouvelles du cas BAE et de ses innombrables ramifications de corruption, publie aujourd’hui un article où il nous informe de l’extraordinaire campagne montée par la diplomatie britannique contre l’enquête décidée par l’OCDE, contre les fonctionnaires et experts internationaux qui la dirigent, et cela, par tous les moyens. Il y a le cas du professeur (suisse) Pieth, qui mène l’enquête : «The UK is covertly trying to oust the head of the world’s main anti-bribery watchdog to prevent criticism of ministers and Britain’s biggest arms company, BAE, the… Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Right or Wrong, BAE

Right or Wrong, BAE 23 février 2007 Expliquons-nous aussitôt : puisque George Monbiot écrit que «

Saga “Yamamah

Saga >Yamamahthe rule of the law< : «It has been necessary to balance the need to maintain the rule of law against the wider public interest.» Ainsi était mené à son terme, peut-être temporaire avant un éventuel nouvel épisode, le dernier chapitre en date de la >saga YamamahAl Yamamah< signifie >la colombelobby sioniste< lancerait une guerre acharnée au Congrès contre une telle commande. Ils manoeuvrèrent délibérément pour permettre aux Britanniques de l'emporter, pour empêcher à tout prix les Français de Dassault, leur vrai rival, de conquérir le marché saoudien. Il s'agit donc d'une opération industrielle et politique considérable, à la fois triangulaire (USA-UK-Arabie Saoudite) et… Saga “Yamamah

Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel?

Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel? 19 janvier 2007 Les attaques contre BAE et les revers de cette société s’accumulent. Bien entendu, on sait le rôle qu’a joué dans cette situation le scandale Yamamah, qui est d’ailleurs toujours d’actualité, cette fois dans les eaux dangereuses pour la bonne réputation du Royaume-Uni de l’OCDE. L’OCDE a effectivement décidé que le Royaume-Uni méritait un avertissement sérieux. Il compte revenir sur le cas en mars prochain, après enquête approfondie et avec un rapport circonstancié. Epuisés par ces pressions, les ministres du gouvernement Blair sont conduits à nous confier ce secret extraordinaire que BAE «n’est pas… Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel?

“BAE n’est pas au-dessus des lois”, nous dit le ministre qui l’a blanchi, — et l’OCDE est bien d’accord

L’affaire Yamamah, qui est en train de devenir l’affaire BAE, est en train (bis) de devenir un méchant boulet pour Blair qui voudrait terminer son éblouissante carrière politique par un feu d’artifice. On verra, pour le feu d’artifice. Car devant la commission anti-corruption de l’OCDE où les Britanniques plaidaient hier le dossier Yamamah (interruption de l’enquête), ce ne fut pas la fête. L’OCDE, pas convaincue, a l’intention de poursuivre ses investigations, en élargissant le sujet. Pour Blair et sa bonne réputation, la perspective n’est pas brillante ; et la City ne décolère toujours pas Le Times nous donne quelques détails aujourd’hui, obtenus à bonne source.… “BAE n’est pas au-dessus des lois”, nous dit le ministre qui l’a blanchi, — et l’OCDE est bien d’accord

Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Les Britanniques ont un dossier difficile à vendre, aujourd’hui à Paris, à une réunion de l’OCDE. Il s’agit bien sûr du dossier de l’interruption de l’enquête sur les contrats Yamamah, devenus depuis le scandale Yamamah. Le dossier est d’autant plus difficile à vendre qu’il n’est pas authentifié dans sa version initiale par la signature du MI6, le service de renseignement britannique. C’est bien entendu le Guardian qui révèle la chose aujourd’hui. Le chef du MI6, John Scarlett, a refusé d’authentifier la version du gouvernement selon laquelle l’interruption de l’enquête est justifiée par le fait que cette enquête menaçait la sécurité nationale. C’était la raison que… Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

L’OCDE attend des explications britanniques sur l’interruption de l’enquête Yamamah

Voilà bien une occurrence pleine de désordre et de mauvaise réputation, que ni la City ni le Financial Times ne goûtent : les officiels britanniques obligés de s’expliquer devant l’OCDE à propos de la décision de Blair d’arrêter l’enquête du Serious Fraud Office sur le scandale Yamamah. Tandis que le SFO montre son alacrité et son entêtement en lançant une nouvelle enquête contre BAE sur un dossier sud-africain, le dossier Yamamah va être présenté devant la commission ad hoc de l’OCDE. Les Britanniques vont répondre à une requête de l’organisation internationale, érigée en enquêteur annexe pour la circonstance. Il s’agit d’une procédure complètement exceptionnelle, qui… L’OCDE attend des explications britanniques sur l’interruption de l’enquête Yamamah

Yamamah? La City n’apprécie pas vraiment

En un sens, le monde financier n’a pas beaucoup de goût pour les arguments de sécurité nationale et autres babioles à-la-Blair. On parle de ce qui a été avancé pour justifier l’abandon de l’enquête du SFO sur la corruption dans le cadre des contrats Yamamah avec l’Arabie. La City rechigne diablement. Le Financial Times signale, dans ses éditions d’aujourd’hui, une deuxième protestation d’un groupe financier fameux après la décision suscitée par le Premier ministre Tony Blair d’abandonner l’enquête du SFO dans l’affaire Yamamah. «Mark Anson, chief executive of Hermes [the UK’s biggest pension fund], which manages the BT Pension Scheme, on Friday wrote to Tony… Yamamah? La City n’apprécie pas vraiment

Yamamah et la suite : il est bien possible qu’on aille devant les tribunaux

A la suite de la décision inspirée par le gouvernement britannique (Tony Blair himself) d’interrompre l’enquête de corruption dans le cadre des contrats Yamamah, il semble que des actions légales vont être entreprises. La principale référence pour ces actions devrait être l’Article 5 de la convention de l’OCDE sur la corruption dans les transactions commerciales, signée en 1998 ( OECD Convention on Combating Bribery of Foreign Public Officials in International Business Transactions). Cet article stipule ceci : «Investigation and prosecution of the bribery of a foreign public official shall be subject to the applicable rules and principles of each Party. They shall not be influenced… Yamamah et la suite : il est bien possible qu’on aille devant les tribunaux

Diversité éventuellement vertigineuse des chiffres et des analyses

Le 28 mars, à Bruxelles, l’OCDE présentait uneradiographie basée sur 150 indicateurs de ses trente pays membres (Factbook 2006). Le principal auteur du rapport, Enrico Giovannini, statisticien en chef de l’OCDE, a précisé superbement qu’il ne s’agit pas d’aligner des chiffres gratuitement. « Il y a une corrélation entre la connaissance et la capacité des gens à accepter les réformes. Si vous ne pouvez pas aider les gens à comprendre les changements qui les affectent, il n’y a aucun moyen de forger un consensus sur les réformes. » Ces dernières remarques concernaient la situation française, avec le constat implicite qu’il n’y a pas eu de… Diversité éventuellement vertigineuse des chiffres et des analyses

Quelques mots de Lamy

Quelques mots de Lamy 21 mai 2002 — On sait que les relations commerciales entre les USA et le reste du monde ne cessent de se tendre. La décision américaine d’affecter un crédit de près de $200 milliards à l’agriculture américaine a encore accru la tension. Cette situation a été particulièrement visible à la dernière réunion de l’OCDE, à la fin de la semaine dernière, lorsque cette Organisation a mis les USA en accusation pour leurs pratiques protectionnistes. L’événement a été accompagné de diverses discussions, auxquelles participaient les principales personnalités chargées des négociations internationales sur le commerce. Parmi elles, on trouvait le Commissaire européen Pascal… Quelques mots de Lamy