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Avec Obama, Gates succèdera à Gates au Pentagone

L’un des plus proches conseillers de Barack Obama pour les questions de sécurité nationale, Richard Danzig, un ancien secrétaire à l’U.S. Navy de l’administration Clinton, a rencontré les journalistes et commenté divers aspects des idées de sécurité nationale qui prévalent dans l’entourage d’Obama. Un autre point a été abordé, plus politique, qui concerne l’actuel secrétaire à la défense Robert Gates. Les déclarations de Danzig renforcent l’impression déjà forte, jusqu’à la quasi-certitude, que Gates est, au sein de l’équipe Obama, choisi pour se succéder à lui-même au Pentagone, et qu’il y a pratiquement accord avec Gates là-dessus.. L’AFP donne, le 2 octobre, un compte-rendu notamment des… Avec Obama, Gates succèdera à Gates au Pentagone

Paulson, les mains jointes et à genoux, implorant Dame Pelosi

Paulson, les mains jointes et à genoux, implorant Dame Pelosi La rencontre de la Maison-Blanche, jeudi 25 septembre, entre Bush et des membres de son cabinet (dont Paulson), les deux candidats et les dirigeants du Congrès, est un moment d’Histoire et un moment d’anthologie. Divers organes de presse en rapportent le détail, dont The Times du 27 septembre, avec Gerard Baker, et The Independent du même jour, avec Rupert Cornwell. Les deux textes, fort proches et se recoupant souvent, ce qui en assure le crédit, décrivent en détails cette réunion historique. Cornwell nous donne la substance de la chose avec son premier paragraphe: «It was… Paulson, les mains jointes et à genoux, implorant Dame Pelosi

Le chaos politique après le chaos financier: McCain en apprenti sorcier de service

L’Amérique ressemble à une maison qui brûle, devant laquelle se chamaille un certain nombre de capitaines des pompiers. Chacun d’eux, à tout hasard, voudrait bien être vizir à la place du vizir. (Le vizir lui-même, d’ailleurs, a cette ambition.) Ils se chamaillent pour savoir qui prendra la pompe à incendie pour la diriger vers le feu et pouvoir dire en prime time : C’est moi Voyons le détail. Le chaos à Wall Steet engendrant le chaos au Congrès, la campagne présidentielle ne pouvait être en reste. Après tout, nous sommes en démocratie et l’égalité règne. C’est donc le chaos dans la campagne électorale, avec, semble-t-il,… Le chaos politique après le chaos financier: McCain en apprenti sorcier de service

FDR, au secours

FDR, au secours 18 septembre 2008 Roger Cohen est un dur de dur de la plume, dans les colonnes de l’International Herald Tribune, un pur guerrier de l’américanisme qui ne déteste pas de faire la leçon à tout le monde, aux autres, à la France rétrograde, à la Russie non-démocratique. Aujourd’hui, le temps n’est plus aux leçons à faire aux autres mais, paraît-il, aux leçons pour soi-même. Ainsi en est-il de son article du 17 septembre intitulé «The king is dead». Certes, le roi est mort, et nous lisons d’abord son oraison funèbre D’abord, appel au groupe Coldplay, britannique (cela sauve l’esprit anglo-saxon, non?) et… FDR, au secours

Une campagne au vent des crises

Une campagne au vent des crises 17 septembre 2008 D’ores et déjà, les effets du lundi vert de gris se font sentir sur la campagne électorale US. Les candidats sont pris dans les effets de la crise, soumis à la question à cet égard. Aussitôt, ils jurent que rien ne les préoccupent plus que la situation financière et économique des USA. Il y a quinze jours, rien ne les préoccupait plus que le situation en Géorgie et ils nous instruisaient sur leur capacité à renchérir sur la menace de riposte, sur la façon de mettre la Russie à raison et ainsi de suite. Selon les… Une campagne au vent des crises

“Sarah who?” est évidemment “Sarah hawk

Le phénomène Sarah Palin est en train d’être intégré en tant que tel, un phénomène d’enthousiasme complètement inattendu et, surtout, imprévu dans cette ampleur. Si Palin a été sélectionnée soigneusement par les services de communication du GOP (Great Old Party, parti républicain), selon des critères de promotion et de relations publiques et nullement des critères politiques, l’important pour le GOP, pour l’instant, est de gagner, le succès extraordinaire qu’elle a remporté, jusqu’à faire beaucoup d’ombre à McCain, était complètement imprévu parce qu’imprévisible par sa nature même. Il impose une stratégie nouvelle qui n’est pas de tout repos puisque cette stratégie partirait d’une situation où le… “Sarah who?” est évidemment “Sarah hawk

«Laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre»

Ainsi disait le poème de Jacques Brel, adapté en chanson: «Laisse-moi devenir/L’ombre de ton ombre/L’ombre de ta main/L’ombre de ton chien.» Il est possible, probable, plutôt presque certain que John McCain n’a jamais entendu le grand Jacques (« Jacques who?) chanter «Ne me quitte pas». Pourtant, la chose lui irait bien, puisqu’il semble bien que Sarah Who?, qui est désormais plus connue que son possible-futur président, tienne la clef de l’élection possible du candidat républicain, et que la réussite de McCain tienne à ce seul fait qu’il reste dans l’ombre de sa co-listière, tentant de croire que l’enthousiasme qu’elle déchaîne vaut un peu pour lui également.… «Laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre»

Le troisième larron

Le troisième larron 1er septembre 2008 Obama a été désigné candidat dans une atmosphère de liesse trop arrangée pour restituer la densité et la qualité de la fièvre de la campagne des primaires. Signe de la chose, cette convention ne lui apporté aucun avantage dans les sondages. Le candidat démocrate est entré dans l’arène, définitivement peut-être, au prix de ce que la représentation médiatique et la perception de sa première campagne avaient laissé penser être son authenticité. (On sait les conditions de cette transformation: virage vers le centre, qui est aux USA un centre extrémiste, adoption de toutes les thèses conformes du système et ainsi… Le troisième larron

Convention en solde

La convention démocrate se déroule à Denver, Colorado, dans un enthousiasme bien arrangé par les régiments des services de la communication, mais un enthousiasme de type provincial. Nous voulons dire par là que, contrairement à ce qu’on pouvait attendre à partir de l’atmosphère de la campagne extraordinairement intense des élections primaires, l’enthousiasme réel et profond est absent aujourd’hui de la convention. Deux raisons principalement: Le tournant de Barack Obama, qui s’est nettement rangé dans le courant de l’establishment washingtonien, comme certains lui en font désormais reproche d’une manière constante. La nomination de Joe Biden comme candidat à la vice-présidence n’a pas vraiment uvré pour dissiper… Convention en solde

La tragique absence de tragique de la candidature Obama

On sait maintenant qui sera le candidat vice-président pour le parti démocrate, au côté de Barack Obama. Le choix du sénateur Joe Biden a été annoncé, notamment par CNN.News, ce 23 août. Sélection sans surprise par rapport aux rumeurs qui couraient ces derniers jours. La sélection de Joe Biden est considérée par les milieux modérés washingtoniens comme un bon choix, notamment à cause de l’intégrité intellectuelle et morale du personnage. Biden apporte à Obama son expérience en matière de politique extérieure (il est président de la commission des relations extérieures du Sénat). Pour autant, la chose n’est pas nécessairement rassurante, vue de l’extérieur. Dans certains… La tragique absence de tragique de la candidature Obama

Evidences cachées, contradictoires et irrésistibles

Evidences cachées, contradictoires et irrésistibles 4 août 2008 — Nous rassemblons quelques éléments pour poursuivre une réflexion générale, plus ou moins visible dans la succession de nos analyses, sur la situation du >système< et sur les possibilités de changement. • Citons d’abord un lecteur, en commentaire de notre F&C du 30 juillet, sur le complexe militaro-industriel US et sur Robert Gates. Ce lecteur nous conseille de relire Peter Dale Scott (The Road to 9/11) et de nous référer au COG, – ou >Continuity Of Governmenthommes politiquestechnologisme< pour qualifier certaines actions occidentales en Europe que les Russes critiquent, – que ce soit l'élargissement de l'OTAN ou… Evidences cachées, contradictoires et irrésistibles

Obama et le soutien critique des radicaux et des “dissidents”

L’hebdomadaire de la gauche progressiste US The Nation a pris l’initiative d’une lettre ouverte à Obama, en date du 30 juillet, qui rassemble des signatures de personnalités US, pour l’instant, essentiellement de la gauche progressiste et radicale d’une part, des inclassables qu’on mettrait plutôt dans la catégorie des dissidents d’autre part, avec parmi eux certains éditeurs de sites connus. (Parmi les signataires : Juan Cole, Robert Greenwald, Tim Hayden, Tom Engelhardt, Norman Solomon, Gore Vidal, Howard Zinn) Il s’agit d’une lettre de soutien mais plutôt d’un soutien critique, avec mise en garde concernant les récentes évolutions de Barack Obama par rapport à ses premiers engagements.… Obama et le soutien critique des radicaux et des “dissidents”

Le terrorisme, la coopération transatlantique et “plus ça change, plus c’est la même chose”

Difficile de dire quelque chose de nouveau lorsqu’on doit dire quelque chose de conforme. C’est un problème pour Obama qui doit apparaître à la fois comme nouveau (pour les électeurs) et conforme (pour le système). Démonstration: son appel, à Berlin, devant la foule type-festival de rock, à une grande coopération entre les USA et l’Europe dans la lutte contre le terrorisme; répétition du thème à Paris, devant un Sarko ébahi par cette idée épatante. Excellente idée, certes, à part que c’est en cours depuis bien longtemps (On imagine que Sarko, qui fut ministre de l’Intérieur, a du l’en informer.) C’est Eric Egland, un major de… Le terrorisme, la coopération transatlantique et “plus ça change, plus c’est la même chose”

Le casse-tête d’Obama

Le candidat démocrate US se trouve aujourd’hui dans une situation très particulière et très inhabituelle. Son parti est quasi unanimement plébiscité, face à une présidence et un parti républicains discrédités au-delà de tout; son adversaire est médiocre, sans charisme et accompagné d’une réputation de belliciste très impopulaire; lui-même, Obama, semble l’objet d’une grande popularité de perception (au-delà d’une popularité médiatique, il soulève un réel enthousiasme populaire dans nombre de circonstances). Mais tout cela ne se transcrit absolument pas dans les sondages. Au contraire, signale le Times de Londres aujourd’hui, on observe avec une grande inquiétude dans le camp d’Obama la publication d’un sondage, pour la… Le casse-tête d’Obama

Le Complexe les panique

Le Complexe les panique 30 juillet 2008 Même si l’intention est puérile (pathétique, écrivions-nous), elle doit être mise en évidence. Lorsque Obama, au cours de son voyage à Paris, précise à propos de ses projets sur l’Afghanistan: « If we have more NATO troops in Afghanistan, then that’s potentially fewer American troops over the long term, which means we’re spending fewer billions of dollars, which means we can invest those billions of dollars in making sure we’re providing tax cuts to middle class families who are struggling with higher gas prices that will have an impact on our economy.»» Il s’agit d’un autre rappel à… Le Complexe les panique

L’“impatience” US impatiente grandement les Pakistanais

On se demande si on pourrait trouver une meilleure chronologie et une meilleure absence de coordination à l’intérieur du gouvernement US, remarque faite au premier ou un second degré, c’est selon. La rencontre entre le Premier ministre pakistanais, en visite à Washington, et GW Bush a été précédée de quelques heures par une nouvelle attaque US contre un village pakistanais, avec (peut-être) l’habituelle bavure. Ou bien non, il y a une autre façon qu’insister sur la possible bavure, pour présenter la chose: cette attaque a-t-elle été volontairement lancée avant la rencontre pour démontrer au Premier ministre pakistanais l’efficacité des interventions US en coordination ou pas… L’“impatience” US impatiente grandement les Pakistanais

La guerre d’Afghanistan emprisonne le futur président

Ainsi s’avère-t-il de plus en plus évident que Barack Obama, quasi-d’ores et déjà président, ou McCain, sans doute président si l’occasion se présentait, va s’engager sur la voie du changement de champ de bataille prioritaire, passant de l’Irak à l’Afghanistan. Par conséquent, cette évolution en train de se faire intéresse les commentateurs, qui s’interrogent pour savoir de quelle guerre il s’agit, pourquoi elle est faite, à quoi elle sert et ainsi de suite. Les questions qui tuent, en un sens, puisqu’elles conduisent à s’interroger pour savoir si cette guerre a un sens. Nous retenons deux de ces commentateurs, pour présenter par leur intermédiaire deux axes… La guerre d’Afghanistan emprisonne le futur président

Bourbiers pour un “camé”

Bourbiers pour un camé 28 juillet 2008 Une guerre chasse l’autre, comme on dit un clou chasse l’autre. Mais l’esprit reste le même, signe que l’esprit bushiste dépassera l’administration de la même qualification, et que GW, idiot du village global et de l’américanisme, est en même temps complètement significatif de son époque. Nous sommes dans une époque bushiste et GW en est l’emblème; on mesure le cloaque où nous sommes, sans doute uvre du dernier homme que Nietzsche nous annonçait, qui nous fait un décor adéquat pour saluer le crépuscule saltimbanque de cette civilisation si contente d’elle-même. Ce qui signifie, concrètement que, si les neocons… Bourbiers pour un “camé”

L’Amérique ou ROW? Il faut choisir, Barack…

Qui a écrit que Barack Obama ne parlait pas substance et s’employait essentiellement à un tour de promotion et de relations publiques dans les terres extérieures? Parmi d’autres, dedefensa.org a fait cela. Il est temps de songer à son mea culpa. Hier, Barack a parlé substance, et comment, et combien précisément! Il suffit de lire ces remarques, reproduites par CNN.News hier, à partir d’une interview donnée par Obama à CNN: «Barack Obama said Friday that persuading NATO allies to contribute more troops to Afghanistan could lead to U.S. troop cuts and help improve the U.S. economy, with reduced military expenditure being diverted into tax cuts… L’Amérique ou ROW? Il faut choisir, Barack…

La non-escale de Bruxelles

On l’a vu et on l’a dit, le voyage de Barack Obama dans le reste du monde (ROW) n’était pas vraiment calibré pour des projets d’information et de délibération politiques. Une appréciation politique de ce voyage inspire donc diverses critiques. Ce fut le cas le 16 juillet, lorsque Steve Clemons, de The Washington Note, s’étonnait que Obama n’ait pas songé à faire une escale à Bruxelles. «I’m worried. While some have become distracted by a silly discussion inside Germany on whether Obama should speak at the Brandenburg Gate in Berlin and whether he should defer to Angela Merkel, most seem to have forgotten that Obama’s… La non-escale de Bruxelles

S’il n’a rien dit, on n’en entend pas moins (notamment à propos du KC-45)

D’accord, Obama n’a guère parlé substance durant son voyage en Europe, mais on en sait assez sur lui, on a saisi assez de détails ici et là, pour se faire une idée. Et ce n’est pas précisément encourageant, oh non, pas du tout. Ainsi en conclut Steven Erlanger, dans l’International Herald Tribune, ce 25 juillet. «But for all the rock-star excitement abroad – reminiscent of the European embrace of the last Democratic president, Bill Clinton – Obama was vague on crucial issues of trade, defense and foreign policy that currently divide Washington from Europe and are likely to continue to do so even if Obama… S’il n’a rien dit, on n’en entend pas moins (notamment à propos du KC-45)

Obama est-il un “Fuhrer”, ou un Juan Peron, … ou un FDR?

Pendant que le candidat démocrate Barack Obama ravit les foules allemandes comme s’il était déjà président des USA et JFK réincarné, Ben Stein, speechwriter de Nixon et de Ford devenu acteur et présentateur de TV, présente quelques jugements assassins sur le comportement électoral du même Obama. Cela se passait sur CNN, le 23 juillet (l’émission Headline News, de Glenn Beck), comme le rapporte MediaMatters.org le 24 juillet. La discussion portait sur la décision du parti démocrate, annoncée le 7 juillet, d’ouvrir au public les portes de la Convention de nomination du parti, le mois prochain à Denver, lors du discours d’investiture d’Obama. On attend alors… Obama est-il un “Fuhrer”, ou un Juan Peron, … ou un FDR?

Farce ou force de l’incantation

Farce ou force de l’incantation 26 juillet 2008 «His appearance had the air of a rock concert, with a teeming crowd hooked on every word», explique le Scotsman du 25 juillet. C’était Obama à Berlin, où cela se passa de cette façon : «It was part John F. Kennedy, part Martin Luther King and part Ronald Reagan. But in the end, it fused into one man: Barack Obama.» Les Européens découvrent, avec Obama, une formidable machine de reconstruction de la réalité, plus que jamais américanisée dans la méthode, et dans les rapports avec les autres. Le Monde détaille, le 25 juillet, quelques aspects de l’organisation… Farce ou force de l’incantation