Aller au contenu

obama

Humeur dépressive

Humeur dépressive 11 mars 2009 Nous nous installons dans la dépression, économiquement mais aussi psychologiquement, nous dirions, psychologiquement, surtout. Les deux choses, économie et psychologie, sont liées et elles commencent à l’être explicitement sous la plume des commentateurs divers et officiels, et aussi dans le chef des experts qui commentent ce qu’ils n’ont su prévoir. Un point intéressant, ou amusant, et somme toute très révélateur, c’est que ce sont les économistes qui nous parlent de psychologie. La crise n’a pas changé le système, ou pas encore, c’est à voir. Voyons l’économie d’abord. C’est l’analyse de la Banque Mondiale, d’habitude très roborative pour prédire les bonnes… Humeur dépressive

Foch plutôt que Lincoln?

Foch plutôt que Lincoln? 9 mars 2009 Le président Obama ne cesse de partir en guerre. La déclaration officielle de la Maison-Blanche du 5 mars constitue une déclaration de guerre lancée à la bureaucratie du Pentagone. Certains, pleins d’espoir, mais pourquoi pas par les temps qui courent et qui sont pleins d’espérance, y verraient une continuation, une poursuite du discours fameux mais si peu célèbre de Rumsfeld, le 10 septembre 2001. Dans l’esprit, l’attaque d’Obama n’est pas vraiment une surprise, mais la rapidité et la décision de la chose sont remarquables. Dans tous les cas, voici la substance des déclarations d’Obama sur cette question de… Foch plutôt que Lincoln?

Yes, he can” – peut-être, après tout… Le cas Freeman nous éclairera

Justin Raimondo, qui n’est pas aisément convaincu, reconnaît qu’il se passe peut-être quelque chose, qu’il s’est peut-être trompé puisqu’il a souvent annoncé qu’il ne se passerait rien, et qu’il en serait heureux, de s’être trompé: «The playing field isn’t level, but, then again, it never is. Nevertheless, the odds are no longer quite so stacked against us, and that’s a sign of progress, I’m glad to admit.» De quoi parle-t-il, aujourd’hui, sur Antiwar.com? De la politique extérieure de Barack Obama. Justin Raimondo, l’un des leaders de droite du parti antiguerre, relève les divers signes qui montrent qu’il se passe effectivement quelque chose, qui pourrait être… Yes, he can” – peut-être, après tout… Le cas Freeman nous éclairera

Perspectives du G20: BHO plus proche de Sarko que de Brown

La visite du Premier Ministre britannique à Washington a permis d’avoir une meilleure idée de ce qu’il faut attendre du G20 et de l’humeur des uns et des autres. Elle a permis de resserrer le débat en cours autour du cas à la fois concrètement important et symboliquement emblématique du protectionnisme pour caractériser les positions des uns et des autres. La chronique du 8 mars, dans le Sunday Times, de Irwin Stelzer (dont a déjà dit la position d’influence), renforce la perception qu’on a de la position d’Obama (soutenu dans ce cas par une fraction grandissante de l’establishment US), notamment avec cette phrase mise en… Perspectives du G20: BHO plus proche de Sarko que de Brown

La faiblesse du “plan Brown”: Obama est plus “européen” que lui

On sait que la principale ambition de Brown en rencontrant Obama, c’était de convaincre le président US d’adopter ses arguments, son plan de sauveur du mode, son Global New Deal pour pouvoir former un front anglo-saxon qui mènerait le G20 à la baguette et restaurerait l’ordre anglo-saxon après, disons, l’incident de parcours du 15 septembre 2008. L’affaire est ambitieuse, bien dans la manière des certitudes inoxydables et arrogantes des Britannique, ou des illusions britanniques. Le problème est qu’il semble qu’Obama, qui apparaît comme d’esprit plus européen que transatlantique à cet égard, ne fasse pas partie du plan. Dans tous les cas, il n’en est pas… La faiblesse du “plan Brown”: Obama est plus “européen” que lui

Trahi par la neige et par BHO, qui préfère les Scouts of America

Certes, il y a le sort de la planète. D’accord, OK, on y pense Mais ceci, tout de même: les services de BHO ont annulé la conférence de presse commune du nouveau président et du souriant PM britannique. Quelle traîtrise. Le PM, Gordon Brown, avait réussi ce coup de maître diplomatique, qui bouleverse tous les quatre ans ou tous les huit ans tous les services de planification du gouvernement de Sa Majesté: être le premier à serrer la cuillère du nouvel ami privilégié de la Maison-Blanche. Brown a certes été grillé par les deux Nord-Américains (le Mexicain et le Canadien), mais c’est pas d’jeu, ils… Trahi par la neige et par BHO, qui préfère les Scouts of America

My dear Dmitri…

My dear Dmitri 3 mars 2009 Il semble qu’on commence à liquider, et que les choses ne traînent pas. La lettre secrète de Barack Obama à Dimitri Medvedev, sans doute remise en mains propres par le sous-secrétaire d’Etat William (pas Nicholas) Burns au président russe le mois dernier lors de la visite de Burns à Moscou, cette lettre secrète ne l’est plus vraiment. On s’est élégamment prêté, à Washington, au jeu de la confirmation en cascade (sorte de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme, de confirmation d’article en confirmation d’article, pour aboutir à l’un ou l’autre officiel de la Maison-Blanche, qui confirme… My dear Dmitri…

Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

La réunion du G20 de Londres du 2 avril commence à faire sentir toute sa pression. Les Britanniques sont au premier rang dans l’agitation qui grandit, d’abord parce qu’ils sont les organisateurs du sommet, ensuite parce qu’ils se pensent comme les inspirateurs du système mondial en grand danger de s’effondrer, en même temps que leur pays est parmi les plus touchés des grands pays par la crise puissante en cours de développement. Il y a un ton de solennité générale dans la presse et les commentaires britanniques en cours. Ce ton accompagne la visite de Gordon Brown à Washington aujourd’hui et demain, qui a le… Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

De “American Gorbatchev” à “American super-Gorbatchev”

Enfourchant une fois de plus notre cheval de bataille, nous proposons à nouveau l’idée que les événements financiers et économiques, s’ils sont évidemment importants, ne sont pas l’essentiel; ils ne sont que les symptômes du mal. Robert Reich a raison de mettre en avant le rôle de la confiance, ou de l’absence de confiance, dans le processus actuel (le 20 février, sur son site, même si l’on peut discuter la classification de Mini Depression qu’il donne à l’événement général): «When the history of the Mini Depression of 2008-2010 is written by future historians, the word distrust will appear again and again. »Financial stocks are in… De “American Gorbatchev” à “American super-Gorbatchev”

Obama, Netanyahou et “AfPak”: peut-être des surprises…

La désignation de Benjamin Netanyahou comme Premier ministre israélien, dans la perspective d’un gouvernement très outrageusement à droite, avec l’Iran en ligne de mire, tout cela n’augure rien de formidable pour les relations entre Israël ert les USA. On a déjà eu quelques échos à propos d’une soudaine tension souterraine, dans ce cas à l’occasion de la crise de Gaza, entre Israël et les USA. On trouverait aujourd’hui une confirmation indirecte de la chose, Netanyahou étant vu comme un continuateur, en plus aggravé et plus brutal, de la politique de force du gouvernement Olmert. Cette fois, le contexte stratégique est beaucoup plus large que la… Obama, Netanyahou et “AfPak”: peut-être des surprises…

La retraite sans en avoir trop l’air…

Durant les huit dernières années, Patrick J. Buchanan, ancien speechwrier de Reagan, actuel directeur de The American Conservative, conservateur de tendance dite paléo, anti-interventionniste, s’est affirmé comme un adversaire acharné de la politique bushiste, comme il a été adversaire de McCain lors de la dernière élection présidentielle. Il reste néanmoins conservateur, et vote républicain (quand c’est possible), et certainement pas démocrate. Il a accueilli Obama avec la plus grande méfiance, y ajoutant, à la fin de l’année, lorsqu’elle a été nommée secrétaire d’Etat, sa détestation d’Hillary Clinton avec sa réputation de libéral hawk (libérale interventionniste, de la tendance de nos humanitaristes guerriers et interventionnistes, pullulant… La retraite sans en avoir trop l’air…

Indécision et lenteur d’exécution en temps de crise

Bien sûr, il y a la litanie des mauvaises nouvelles et tout ce qui s’ensuit. D’autre part, la litanie des plans et super-plans, dans une humeur où, désormais, l’on commence seulement à être impressionné lorsqu’on lit un chiffre dépassant le $trillion (dans les conceptions anglo-saxonnes). Mais il existe d’autres domaines intéressants par rapport à la lutte contre la crise, moins spectaculaires sans doute, certainement beaucoup plus pesants que leur discrétion ferait croire. Le Times de Londres nous en donne un aperçu dans un article de ce 19 février, signalant principalement l’amoncellement de nouvelles mauvaises nouvelles pour Obama (« Rising debt may overwhelm Barack Obama’s effort… Indécision et lenteur d’exécution en temps de crise

Effet de crise, – on parle au Hamas

The Independent parle de the Obama effect, pour nous signifier qu’il y a du nouveau au Moyen-Orient. Eh bien, nous, nous écririons plutôt: the crisis effect, non sans admettre qu’effectivement Obama est le président de la crise, et qu’en ce sens l’observation peut se comprendre. Pour le reste, sachons-le bien et mettons les choses aux places qu’elles méritent, c’est la crise qui décide. Que se passe-t-il? On parle au Hamas, et le même Independent, dans son édito du jour, dit que c’est très bien. Il s’agit des Européens, des Français en tête (bien entendu), par des canaux à peine annexes. Le même article rapporte d’autres… Effet de crise, – on parle au Hamas

On the road

On the road 18 février 2009 Obama a appris à agir à pas comptés, qui permettent de marcher, le pied léger, avec une apparence imperturbable dans la tempête. L’Histoire ayant aujourd’hui cette vitesse exceptionnelle qui nous confond, ne craignons pas de parler d’événements subreptices d’une bataille terrible et colossale en quelques semaines comme s’il s’agissait de longs mois, voire d’une année ou deux. D’ailleurs, BHO se fait churchillien, avec une conviction qu’on demande tout de même à peser, lorsqu’il proclame que son plan de stimulation enfin sacralisé en une loi de la Grande République annonce the beginning of the end (précisons aussitôt pour éviter tout… On the road

Actualité de novembre 2012

Puisque la crise va si vite, pourquoi ne pas aller encore plus vite, nous-mêmes? C’est une façon comme une autre de croire qu’on relève le défi de l’Histoire, puisque Histoire il y a et qu’on la voit comme un défi lancé à notre système qui se voudrait anhistorique. Niall Ferguson avait choisi de se placer à la fin 2009 pour évaluer ce qu’avait été l’année 2009, par rapport à 2008. Mais depuis cette audacieuse anticipation (fin décembre 2008), le temps a passé, un président US a été installé, dont on attendait tant de miracle, les réalités ont continué à s’imposer avec toute leur cruauté Autant… Actualité de novembre 2012

BHO prend du champ

Le président Obama commence-t-il à comprendre ce qu’il peut et ne peut pas faire à Washington? Si c’est le cas, il apprend vite ou bien, et l’on fera grand cas de ce facteur, s’agit-il des événements eux-mêmes qui lui imposent ce rythme. On s’arrête en effet sur un très court article du Times de Londres, du 16 février, qu’on attachera plus à la question de l’évolution possible de la psychologie de BHO qu’à celle de l’intérêt de cet article pour la situation politique aux USA. Pourtant le titre ne manque pas d’intérêt par son ambiguïté: «Barack Obama signs law to avoid catastrophe.»; par son caractère… BHO prend du champ

Obama, pourquoi pas un coup d’Etat?

Les commentaires et les jugements s’exacerbent, c’est connu, en période de crise. En période de crise systémique générale, à tendance eschatologique, tout cela passe à la vitesse supérieure. C’est le cas de Martin Wolf, le distingué commentateur du Financial Times (FT), dans son commentaire du 10 février au soir. Nous précisons au soir (18H10, il y a exactement un jour), parce que le texte est fait en commentaire de l’annonce du nouveau plan US d’aide massive aux banques, quelque chose comme, quoi? $2.000 milliards? Un peu plus? On verra. Wolf est très sévère pour Obama, parce qu’il juge que la méthode choisie par le jeune… Obama, pourquoi pas un coup d’Etat?

Catastrophisme sollicité

Catastrophisme sollicité 11 février 2009 Depuis quelques jours, les constats catastrophiques des dirigeants s’empilent. Jeudi dernier, le président français Sarkozy a parlé de la pire crise depuis un siècle. Cette même appréciation revient dans la bouche d’un ministre du gouvernement Brown, considéré en l’occurrence comme un porte-parole discret de Brown. Ce même Brown, lui, avait laissé glisser le mot terrible de dépression, par inadvertance. (Le Français DSK, qui dirige le FMI, ne se gêne pas non plus pour parler dans le même sens. Mais nous le mettons à part, puisqu’il n’est pas chef d’Etat, de gouvernement, etc.) Tout cela a-t-il un sens, disons par rapport… Catastrophisme sollicité

Une victoire à la Pyrrhus encore incertaine…

L’accord du Sénat qu’a obtenu Obama dans la nuit de vendredi à samedi pour son plan de stimulation fixé à $780 milliards sera voté sans doute cette semaine, avec l’aide d’un Ted Kennedy qui souffre d’une tumeur au cerveau et a essuyé une attaque cérébrale il y a quinze jours, et qui devrait être tiré de son lit pour venir voter. Le vote du Sénat présente une étrange perspective pour le président. Rarement victoire d’un président démocrate sur un programme aussi sensible aura été accueillie avec autant de fureur à l’intérieur de son propre parti, et du côté de ses partisans en général. Encore cette… Une victoire à la Pyrrhus encore incertaine…

Gorbatchev encalminé dans la tempête…

Gorbatchev encalminé dans la tempête 6 février 2009 La rapidité étant la marque des événements en cours, même lorsqu’il s’agit d’événements dont l’effet est de bloquer la marche des événements en cours, faut-il s’étonner de commencer à lire des appréciations sur le sort d’Obama qui se trouverait de plus en plus freiné, on n’ose écrire encore paralysé, dans ses entreprises réformistes (si entreprises réformistes il y a, au fait),  et, surtout dans sa lutte contre la Grande Crise? On ne s’en étonne pas puisqu’on ne s’étonne plus de rien dans une époque aussi riche en prolongements inattendus et imprévus. On lit déjà par ailleurs, dans… Gorbatchev encalminé dans la tempête…

Une impitoyable bataille intérieure

L’excellent bulletin quotidien du Progress Report fait une analyse d’un aspect important de la situation politique à Washington, dans son édition du 5 février. Il s’agit de la lenteur de la confirmation de certaines nominations de l’administration Obama aux postes de direction, dans ce cas celle de la nouvelle secrétaire au travail Hilda Solis, nommée le 19 décembre 2008 et qui a du attendre le 5 février un vote de la commission sénatoriale sur son cas. C’est l’exemple d’une intense guérilla fondée sur l’hostilité idéologique (Solis est une progressiste), de la part des républicains des commissions concernées, à l’aide de manuvres procédurières, de manuvres d’obstruction,… Une impitoyable bataille intérieure

Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

Il est assez possible que les Britanniques n’aiment pas vraiment Obama. Il est probable qu’ils ne l’aiment pas parce qu’ils ne savent pas par quel bout le prendre, parce qu’ils ignorent de quel bois il se chauffe, parce qu’ils se demandent si c’est du lard ou du cochon Du coup, ils n’ont plus l’impression de manipuler l’Amérique à leur guise, comme ils se l’imaginent faire depuis qu’ils ont établi cette ligne politique d’alignement sur les USA, depuis 1941-1944, avec renouvellement d’intensité après la crise de Suez et l’éviction d’Antony Eden. Divers articles dans la presse londonienne saluent la rencontre du secrétaire au Foreign Affairs David… Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

Tout semble se dérouler selon le plan prévu, sans surprise excessive, selon les us et coutumes de l’Etat de droit et du système dit check & balance. Comme tout brave petit boutiquier de l’Empire, selon l’aimable mot d’un de nos lecteurs, nous nous attardons moins aux ors et aux pompes des inaugurations, moins aux caractéristiques ethnico-culturelles des uns et des autres, moins aux montages fulgurants et postmodernes, et très humains, de notre passé et de notre avenir, pour plus et mieux nous attacher aux comptes sonnants et trébuchants. C’est ainsi que raisonne l’Empire, dito le Titanic postmoderne: comme un tiroir-caisse. Ainsi le malheureux président Obama… Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

Psychologie de BHO

Psychologie de BHO 28 janvier 2009 La première interview télévisée de Barack Hussein Obama devenu président est allée à la chaîne arabe Al Arabiya. Elle a été réalisée lundi. Le fait même d’une première interview du président US allant à une chaine arabe, dans les circonstances générales que nous connaissons, est remarquable en soi. Le contenu de l’interview (voir la transcription dans le Los Angeles Times du 28 janvier) a certainement quelque intérêt bien réel sur l’approche qu’Obama privilégie dans les rapports, qu’il voudrait certainement renouvelés de fond en comble, des USA avec le monde musulman. Il y a notamment une appréciation des déclarations d’Obama… Psychologie de BHO