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Est-ce “une putain de fausse question” ?

On dira : voici donc Le Monde qui s’y met, en posant les questions fondamentales, en posant la question fondamentale, la putain de bonne question, dirait-on lestement (à peine) Nous parlons de cet article du 13 novembre 2011, avec ce titre d’une rigueur à la fois cartésienne et sacrilège : «Les Etats-Unis, un pays ingouvernable?» (Sacrilège pour cet objet de notre vénération que n’ont cessé d’être, depuis des décennies, sinon des siècles, les USA, leur système et l’American Dream.) Le texte est de Corine Lesnes, la correspondante à Washington du grand quotidien de référence, quoiqu’un peu vieillotte (la référence) ces dernières années, mais passons L’audace… Est-ce “une putain de fausse question” ?

Le fragile équilibre d’Obama

A nouveau des rumeurs sur l’équilibre psychologique du président Obama. Il y en avait déjà eu de semblables, il y a exactement un an, à quatre jours près (le 7 octobre 2010). Cette fois, elles viennent du journaliste Wayne Madsen, ancien officier de la CIA, qui édite sa propre lettre d’information, le Wayne Madsen Report. Ce n’est pas directement que nous introduisons les informations présentées par Madsen, mais par l’intermédiaire de The Daily Bell.com, du 29 september 2011. Les réserves qu’apporte Daily Bell.com sur la crédibilité des informations données par Madsen sont assez acceptables, à part le fait que ces informations sont éclairées, dans le… Le fragile équilibre d’Obama

Une semaine de plus dans la chronique de la fin du monde…

Au cas où vous ne l’auriez pas noté, nous sommes passés, à Washington, au bord de l’abîme ; c’est-à-dire à une petite semaine de la mise en chômage technique pour cause de cessation de paiement du gouvernement des Etats-Unis, pour cause initiale de fermeture des robinets des crédits de fonctionnement par le Congrès. Quelques observations à ce propos de Dan Friedman, du National Journal, le 26 septembre 2011 (en gras, et pour l’entretien de notre humeur apocalyptique courante, les termes de l’apocalypse évitée, pas de chance, la chance of a government shutdown n’a pas été rencontrée) «In a step back from the brink, Senate Democrats… Une semaine de plus dans la chronique de la fin du monde…

Ce n’est tout de même pas parce qu’il est black

Ce n’est tout de même pas parce qu’il est black Achevons la phrase : qu’on ne peut pas le critiquer. De qui s’agit-il ? Du président Barack Obama. Et qui tient ce langage qu’on pourrait juger évidemment raciste ? Un autre black, bien entendu «It’s not personal. They’re attacking his policies, or lack thereof, with regard to this gigantic unemployment problem among African-Americans. If we can’t criticize a black president, then it’s all over.» Le mot est pourtant d’un Africain Américain de la meilleure composition qui soit. Le président du Congressional Black Caucus, le député démocrate Emanuel Cleaver, tient un poste important au Congrès, surtout… Ce n’est tout de même pas parce qu’il est black

Barack-Erdogan, la rock star du Caire

Barack-Erdogan, la rock star du Caire 14 septembre 2011 – Erdogan a bien arrangé son >Arab Spring tourcoupWe saw a huge reception for him when he arrived on Monday night at the airport. About a thousand people, some of them throwing flowers at Prime Minister Erdogan.There will be rivalry over a regional role for sure. Egypt is not in a position to play such a role at the moment so Erdogan is trying to take advantage of that,< said Adel Soliman, head of Cairo's International Centre for Future and Strategic Studies. […] Despite their spats with Israel, Soliman played down prospects of the two nations… Barack-Erdogan, la rock star du Caire

Une saga de série Z

Une saga de série Z Le spectacle du relèvement du plafond de la dette américaine a été une sinistre pantalonnade, ou plutôt un film de série Z au pays d’Hollywood. Le scénario était entièrement prévisible, les acteurs plutôt pathétiques et la mise en scène médiatique pitoyable. Le nouvel épisode de la saga, qui porte sur l’abaissement de la note souveraine américaine par Standard and Poor’s n’est hélas pas meilleur. L’événement était inévitable, ne serait-ce qu’au regard des déficits publics. Les acteurs et metteurs en scène sont les mêmes et le scénario reste tout aussi superficiel et connu pour une bonne part. Tout d’abord, on reste… Une saga de série Z

La minorité majoritaire et la schizophrénie règnent

Bien plus que les négociations elles-mêmes sur la fixation d’un nouveau plafond de la dette des USA, bien plus que l’issue de ces négociations, avec les perspectives diverses, y compris les enchaînements crisiques ou les menaces de dégradations de la sacro sainte notation (AAA) de cette puissance, il faut répéter qu’importe absolument le climat politique régnant autour de ces négociations comme aspect le plus important de la situation washingtonienne. C’est autour de ce thème, essentiellement, qu’il faut mesurer le poids de l’événement qui doit formellement être conclu le 2 août (limite pour fixer le nouveau plafond). L’événement nous emmènera bien au-delà, quelle qu’en soit la… La minorité majoritaire et la schizophrénie règnent

L’effondrement de l’homme politique

En fait, c’est le contraire qui serait stupéfiant : qu’il n’y ait pas une crise de l’effondrement l’homme politique. Le constat s’adresse surtout au monde occidental, ou ce qu’il nous arrive de nommer BOA (bloc américaniste-occidentaliste). C’est dans ce domaine que la crise de l’homme politique, à l’ombre émulatrice de la crise générale et de la crise du Système, est la plus aiguë et, surtout, la plus spécifique, marquée par la rapidité de son expression quantitative, essentiellement au travers de l’appréciation statistique de la popularité de ces hommes politique. Nous ne parlons pas de leur autorité, ni de leur légitimité, car ces valeurs qualitatives ont… L’effondrement de l’homme politique

La dette et le GOP, – et BHO qui sort de ses gonds

Eric, je ne bluffe pas, a dit le président des Etats-Unis à Eric Cantor, chef de la majorité républicaine à la Chambre, en annonçant qu’il posait clairement un ultimatum à ses interlocuteurs, alors qu’il quittait les négociations à propos du relèvement du plafond de la dette, en cours entre lui-même et le GOP (Great Old Party, ou parti républicain). Occasion extrêmement rare, celle de voir BHO perdre son sang-froid et sortir de ses gonds, selon l’interprétation des élus républicains. Le service com’ de la Maison-Blanche a rectifié aussi vite que possible, avec une autre interprétation : agissant en grand Président (on nous invite à penser… La dette et le GOP, – et BHO qui sort de ses gonds

Capitulations afghanes

Capitulations afghanes 25 juin 2011 Pour une des rares fois où il parle du président Obama dans des termes presque compatissants, Justin Raimondo observe (le 24 juin 2011, sur Antiwar.com) : «Our president, a prisoner of history, bravely confronts circumstances shaped by others. He praises himself for making one of the most difficult decisions I’ve made as President, the launching of the surge in which 30,000 more troops were sent to the supposedly neglected Afghan front. « We set clear objectives, » he averts, and yet our ultimate goal was and still is obscured in murk: does anyone, including the President, know what victory looks like?» Le… Capitulations afghanes

Mullen et Petraeus sur l’air de la démission

Mullen et Petraeus sur l’air de la démission Quelles que soient les interprétations que l’on donne de la décision d’Obama concernant la guerre en Afghanistan, il apparaît évident que le Pentagone a perdu la bataille bureaucratique qui a précédé cette décision. La chose est apparue clairement lors d’auditions au Congrès, les 23 et 24 juin. L’hypothèse d’une démission a même été évoquée lors des auditions de deux chefs militaires, le président du JCS, l’amiral Mullen, et le commandant en chef du théâtre d’opération, le générale Petraeus. On a pourtant très vite compris que, si l’option peut être évoquée, il n’est plus dans les habitudes du… Mullen et Petraeus sur l’air de la démission

Un spasme (important) de plus

Un spasme (important) de plus 17 juin 2011 On pourrait lire le texte qui suit comme un enchaînement, un prolongement, un ajout de plus dans la progression de l’esprit de la crise, notamment suivant le F&C du 10 juin 2011. Mais il y a aussi le constat d’un réel avancement de l’état des choses, qui se transmet dans un avancement de l’esprit des choses, et ainsi progresse, certes, l’esprit de la crise, autant que la crise de l’effondrement du Système elle-même Tout d’abord l’essentiel, qui est la mise en place des conditions d’un retournement complet de la fameuse politique de l’idéologie et de l’instinct, dont… Un spasme (important) de plus

BHO et l’Iran, en passant par Bahreïn et l’Arabie

L’excellent M K Bhadrakumar, de atimes.com, a une thèse concernant l’attitude d’Obama vis-à-vis de l’Iran, ou, plus précisément dit et en suivant le raisonnement de M K Bhadrakumar, vis-à-vis de Bahreïn, de l’Arabie et, finalement, vis-à-vis de l’Iran. Il expose la chose dans atimes.com le 24 mai 2011. M K Bhadrakumar part du discours de BHO donné au département d’Etat, jeudi dernier, et il entend le décoder pour ce qui concerne effectivement la chaîne d’analyse Bahreïn-Arabie-Iran. BHO n’a pas dit un mot de l’Arabie mais il y pense sans doute beaucoup, parce que tout président US pense nécessairement beaucoup à l’Arabie. Par contre, il a… BHO et l’Iran, en passant par Bahreïn et l’Arabie

La Libye, conformément au plan prévu…

Les affaires libyennes du bloc BAO continuent à évoluer selon ce qui était prévu : un enlisement dans les normes de la chose, conformément à la finesse stratégique américaniste-occidentaliste. On doit y ajouter, pour que la mayonnaise prenne selon les normes du système de la communication, quelques bruits parcellaires d’accroissement de l’effort de l’un ou l’autre, de l’éventualité d’un engagement un tout petit peu plus terrestre, de l’exaltation de la solidarité (américaniste-occidentaliste), de l’affirmation que l’absence des USA du conflit est en réalité une habile manuvre derrière laquelle se dissimule la présence des USA dans le conflit. Le voyage de BHO en Europe, avec notamment… La Libye, conformément au plan prévu…

Ouf, BHO nous amène un monde meilleur

Ouf, BHO nous amène un monde meilleur Ouf, peut-on désormais s’exclamer. La révélation devrait en effet nous en être effectivement confirmée ce jour Dans la perspective d’un monde effectivement meilleur (et des élections de 2012), le président des Etats-Unis Barack Obama vient de révéler la cause essentielle de son voyage en Europe, outre de retrouver quelques-unes de ses racines éparses en Irlande. Il s’agissait d’annoncer au monde que nous sommes effectivement en train d’entrer dans un monde meilleur. (Précision: sa réélection aidera certainement à la chose.) Nous pouvons sans aucun doute distinguer cette pensée dans ce que son service d’information a laissé transpirer de la… Ouf, BHO nous amène un monde meilleur

Déroute(s) au pas cadencé

Principalement, il s’agit de deux déroutes, successivement (pour suivre l’ordre de préséance qu’affectionne le Système), celle d’Obama et celle de Gates. Celle d’Obama est la plus grotesque. Lorsqu’il reçoit le Premier ministre israélien, vendredi dernier, BHO vient de prononcer un discours sur le Moyen-Orient, qu’il a voulu historique (un de plus) et qui s’effacera dans la banalité, où il entendait tout de même rappeler que la paix entre Israël et les Palestiniens devait se faire selon le tracé des frontières fixé en 1967. Netanyahou, dit Bibi, ne l’entendit pas de cette oreille et, ce même 20 mai 2011, après sa rencontre avec BHO, le dit… Déroute(s) au pas cadencé

De triomphe en déroute

De triomphe en déroute Que s’est-il passé à Washington ? Paul Harris, du Guardian, résume, ce 5 mai 2011, l’extraordinaire évolution de l’opération d’élimination de ben Laden Comment une opération préparée dans le plus grand secret, avec minutie et maîtrise, réalisée à la satisfaction de ses initiateurs, présentée et détaillée par un président extraordinairement maître de lui, comment ce triomphe se transforme en déroute. On a déjà vu le cas, mais, ici, le détail des circonstances mérite d’être donné, pour faire mesurer l’étonnante confusion qui s’est brutalement abattue sur la Maison Blanche. Washington est stupéfait, observe Harris. Depuis le discours d’Obama annonçant la mort de… De triomphe en déroute

Les deux batailles de Washington

On se prépare, à Washington, à une majestueuse bataille, à coups de milliers de $milliards, soit $billions pour nous et $trillion pour les Anglo-Saxons. Parlons donc en $trillion, comme font les commentateurs de la bataille entre le président Obama et les républicains. Dans cette perspective, il s’avère donc que la bataille autour de la fermeture du gouvernement n’était qu’un avant-goût, une sorte de galop d’échauffement. Dans le Guardian du 13 avril 2011, Ewen MacAskill donne les principales informations à propos de cette bataille où Obama intervient avec son propre plan de réductions des dépenses publiques ($4 trillion, soit $4.000 milliards), contre les $6,2 trillion qu’exigent… Les deux batailles de Washington

Un pauvre Blanc et quatre Africains-Américains en colère

Un pauvre Blanc et quatre Africains-Américains en colère Cette émission de MSNBC du 10 avril 2010, distribuée en vidéo par RAW Story ce 12 avril 2011, est particulièrement significative du climat en train de s’installer chez les Noirs US à propos du prophétique président Obama, Africain-Américain lui-même, comme chacun sait. Le pauvre présentateur (blanc) de l’émission est totalement submergé par la fureur qui anime ses quatre invités Africains-Américains, deux pro-Obama et deux anti-Obama, qui en viennent presque aux mains, deux contre deux. Les plus virulents sont le pro-Obama Al Sharpton, pasteur et professionnel des droits civiques US, sans aucun doute pro-Obama, et Cornel West, déjà… Un pauvre Blanc et quatre Africains-Américains en colère

BHO, les Noirs et 2012

Dans la stratégie de réélection de l’habile BHO, les Noirs, pardon, la communauté africaine-américaine, sont perçus comme quasiment un électorat captif. Il ne doit pas faire de doute qu’ils voteront en masse pour le président africain-américain. Mais est-ce bien sûr ? N’est-ce pas faire une analyse empreinte de racisme que de préjuger qu’on votera pour un candidat à cause de la couleur de sa peau et sans autre considération, alors que l’élection de 2008 de BHO est censée nous avoir prouvé que, dans l’American Dream version postmodernisée, le racisme n’a plus sa place ? Nous avons donné un petit écho à une déclaration du professeur… BHO, les Noirs et 2012

BHO exécuté par Cornel West

BHO exécuté par Cornel West Le professeur Cornel West, de Princeton, est un des plus fameux intellectuels Africains-Américains aux USA, dans le cadre universitaire US. Philosophe des religions, ne dédaignant pas de s’inspirer du marxisme, il représente la position la plus radicale à l’intérieur du Système pour donner à la communauté noire une image qui tente de réconcilier un souci d’intégration dans l'ensemble américaniste et une identité communautaire. Son allure, avec le cheveu généreusement ébouriffé, l’éloquence inspirée des prêches évangélistes, en font également une vedette médiatique qu’on affuble souvent de l’étiquette de >radicalmarionnette< du Big Business en politique intérieure, et en un >néoconservateur libéral< en… BHO exécuté par Cornel West

Varsovie-Paris-Washington, en passant par la Libye

Nous nous arrêtons à un article d’opinion très récent, paru dans le Washington Post et sur le site Slate.com, le même 28 mars 2011. Il est signé d’Anne Appelbaum et concerne le comportement, les manuvres, les arrière-pensées, ou les pensées tout court (et toutes courtes), de Sarkozy, durant les préliminaires et le début de la guerre contre la Libye du colonel Kadhafi. Observons d’abord qu’Appelbaum, historienne et journaliste d’opinion, issue d’une famille très aisée de Washington D.C. (sa mère fut administratrice du Musée d’Art Corcoran, à Washington), Prix Pulitzer en 2003 pour son uvre maîtresse sur le Goulag, est une personnalité du plus haut intérêt.… Varsovie-Paris-Washington, en passant par la Libye

La guerre des fous et de personne

La guerre des fous et de personne 24 mars 2011 Faudra-t-il se résoudre à poser la question de savoir si Sarkozy, s’il avait fait 15 centimètres de plus (en taille), se serait conduit d’une manière plus modérée et moins hystérique dans cette affaire ? La question n’est pas déplacée, même si elle peut sonner caricaturale, parce que les politiques qui sont en cours d’application dans cette affaire libyenne, d’un côté comme de l’autre, et même sur les côtés, de la part des acteurs d’interférence, sont si totalement déstructurées et littéralement décérébrées que toutes les implications, jusqu’aux plus dérisoires, peuvent être prises comme éventuellement décisives. Nous… La guerre des fous et de personne

Notre impuissance

Notre impuissance Il est inutile de geindre sur l’effacement européen (rengaine connue, justifie mais incomplète) ou de s’exclamer sur ce qu’on croit être la puissance US et ses excès, c’est-à-dire qu’il est inutile de chercher des responsabilités et des faiblesses spécifiques. Les faits, mis en évidence par les événements de la nuit au Caire, sont éclatants : nous sommes tous, nous les principaux composants du Système, UE et USA en l’occurrence, complètement impuissants devant la partie fondamentale qui se joue au Caire ; nous souffrons tous du même vice, de cet emprisonnement volontaire du monstrueux Système dont nous avons accouché, et qui, en fait, s’est… Notre impuissance