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nucléaire

Vite, vite, plus que quelques jours pour attaquer…

Vite, vite, plus que quelques jours pour attaquer John Bolton, fameux ancien ambassadeur US à l’ONU et réputé pour se situer à l’extrême droite de la droite des neocons, vient de faire des déclarations enflammées : Israël n’a plus que huit jours, peut-être même trois seulement, pour attaquer l’Iran, sinon il sera trop tard. Selon le rapport de Huffington.News le 17 août 2010: «As Bolton told the Fox Business Network: Once that uranium, once those fuel rods are very close to the reactor, certainly once they’re in the reactor, attacking it means a release of radiation, no question about it. So if Israel is going… Vite, vite, plus que quelques jours pour attaquer…

Brouillard iranien et confusion générale

Brouillard iranien et confusion générale 16 août 2010 Dans notre rubrique Ouverture libre, nous présentons l’article-fleuve de Jeffrey Goldberg sur (notamment) les intentions d’Israël quant à la possibilité d’une attaque contre l’Iran. A côté des positions pro-israéliennes de Goldberg, d’ailleurs connues, l’article est une référence à cause du nombre de personnes interviewées, citées, etc., notamment dans la direction israélienne, et, d’une façon générale, parce qu’il constitue le résultat d’une somme impressionnante de travail et d’enquête. D’ores et déjà, des réactions à l’article de Goldberg ont été publiées. Nous nous faisons l’écho de deux d’entre elles, de Steve Clemons et de Gareth Porter. Il s’agit de… Brouillard iranien et confusion générale

La Russie et notre crise

Il y a la possibilité d’une évolution de la position de la Russie dans la crise iranienne, après le tournant du vote des sanctions par l’ONU. Deux nouvelles soutiennent cette interprétation. Le ministère russe des affaires étrangères a élevé une violente protestation contre les nouvelles et super-sanctions décidées par les ministres des affaires étrangères de l’UE. Les mesures prises par les ministres des Etats-membres de l’UE (notamment sur l’énergie) suivent la ligne extrémiste manipulée par quelques éléments clef de la bureaucratie de l’UE, dont le directeur général Robert Cooper, qui travaille avec la baronne Ashton. Le ministère a publié un communiqué le 27 juillet 2010,… La Russie et notre crise

Pourquoi un conflit avec l’Iran ne devrait pas avoir lieu

Pourquoi un conflit avec l’Iran ne devrait pas avoir lieu Le 5 juillet 2010, sur le site World Tribune, il y a eu une longue analyse de Gregory R. Copley, de Global Information System, pour argumenter contre une attaque de l’Iran. Deux choses sont à signaler : Copley est un adversaire de l’Iran et du régime islamiste, dont il est partisan de la chute ; simplement il explique pourquoi le choix d’une attaque serait catastrophique alors qu’il y aurait, selon lui, la voix de favoriser une démocratisation du régime. La deuxième chose est la publication de cette analyse sur le site World Tribune, en général… Pourquoi un conflit avec l’Iran ne devrait pas avoir lieu

A force de crier “au loup”…

Une nouvelle intéressante sur le front iranien, la déclaration de l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis aux USA, lors d’un séminaire à Aspen, dans le Colorado ; l’ambassadeur recommandant fermement d’envisager l’option d’une attaque militaire contre l’Iran pour empêcher ce pays de se doter d’une arme nucléaire. On trouve notamment ces déclarations dans le Washington Times de ce 6 juillet 2010 et une reprise de ces déclarations sur Novosti, ce 7 juillet 2010. Successivement, Yousef al-Otaiba a estimé que son pays ne pouvait envisager de vivre avec un Iran nucléaire («The United States may be able to live with it. We can’t.») ; qu’une attaque, si… A force de crier “au loup”…

Le système de la communication et le oil spill

La crise du oil spill du Golfe du Mexique est désormais dans une phase dite de vitesse de croisière. Cela ne veut nullement dire qu’elle est étouffée, comme c’est souvent le cas après les éclats initiaux d’une crise, parce qu’elle a la caractéristique fondamentale de la durée. Elle est donc intégrée puissamment dans la structure crisique. Le point qui nous intéresse ici, appuyé sur les informations présentées dans Ouverture libre, ce même 3 juillet 2010, est le comportement du système de la communication vis-à-vis de la crise, avec les effets de relance possible, sinon probable, de la crise. Comme on le voit, deux axes (deux… Le système de la communication et le oil spill

Le “oil spill” sur deux fronts

Le oil spill sur deux fronts Actuellement, on trouve deux centres d’intérêt pour le développement de l’information à propos de la catastrophe de la station Deepwater Horizon du Golfe du Mexique. D’une part, un courant de spéculation, déjà mis en évidence par des déclarations de Bill Clinton le 30 juin 2010 sur les moyens radicaux de tenter de boucher la fuite de pétrole par une explosion sous-marine massive. Reuters publie une analyse importante sur l’extrême de cette hypothèse, qui est l’option nucléaire, le 2 juillet 2010. Elle est axée sur une interview du Soviet psysicist veteran Viktor Mikhailov, qui affirme que l’URSS a réussi, sous… Le “oil spill” sur deux fronts

Misha, de la rose au croissant

Le président géorgien Mikhail Misha Saakachvili est un cas remarquable pour illustrer, expliquer et comprendre la situation et l’évolution de la politique du monde, c’est-à-dire, s’il y a quelque chose à comprendre, espérer y comprendre quelque chose… Dans Ouverture libre de ce même 2 juillet 2010, nous avons réuni un certain nombre de références illustrant et documentant le récent parcours politique de Misha ; aujourd’hui, proche de la Turquie et de l’Iran, fervent soutien de l’accord Turquie-Brésil-Iran du 17 mai répudié par la communauté internationale, ce qui implique effectivement une considérable évolution par rapport à ses extases éminemment démocratiques et américanistes des années 2003-2008. Il… Misha, de la rose au croissant

Les tribulations d’un Saakachvili dans un monde multi-multipolaire

Les tribulations d’un Saakachvili dans un monde multi-multipolaire Nous avons collecté quelques nouvelles récentes sur l’intéressante, ou amusante évolution de Misha Saakachvili et de sa Géorgie natale durant les six dernières semaines. Voilà en effet que Misha, aujourd’hui, n’est pas plus aimé des Russes qu’hier, mais parce qu’il copine avec les Iraniens ; voilà qu’il trouve beaucoup de charme à la Turquie, surtout depuis que ce pays a négocié un accord nucléaire avec le Brésil et l’Iran ; voilà donc qu’il est proche de tous les pays qui font la détestation du jour des neocons washingtoniens qui, hier, portaient en triomphe ce même Misha, héros… Les tribulations d’un Saakachvili dans un monde multi-multipolaire

Bill Clinton, le oil spill et l’option nucléaire

Bill Clinton, le oil spill et l’option nucléaire RAW Story (le 29 juin 2010) relève des remarques de Bill Clinton, ce week-end, lors d’une interview télévisée en Afrique du Sud. Clinton y parle de la nécessité d’une intervention violente pour boucher la fuite de pétrole du oil spill, par explosion. Il discute l’option nucléaire (l’emploi d’une petite bombe nucléaire) déjà évoquée ici et là, et s’y montre plutôt défavorable. Pour Clinton, il s’agit de la nécessité d’une intervention des forces armées US pour reprendre en main la crise, qui est actuellement sous le contrôle de BP. On peut envisager que Clinton parle à partir de… Bill Clinton, le oil spill et l’option nucléaire

La voie turque et l’aveuglement de l’Ouest

La voie turque et l’aveuglement de l’Ouest On signale ici deux articles particulièrement intéressant qui apprécient le nouveau rôle et les nouvelles perspectives de la Turquie, après les récents événements. Ils mettent en évidence les bouleversements que l’évolution de la Turquie peut apporter autant dans la région où elle se trouve que dans les relations internationales. Ils sont de deux analystes US, qui mettent également en évidence combien l’axe Washington-Tel-Aviv est complètement pris de court par cette évolution. Dans Defense News du 14 juin 2010, le colonel à la retraite de l’U.S. Army Douglas MacGregor examine les implications radicales, dans la région, des derniers incidents… La voie turque et l’aveuglement de l’Ouest

Après l’Iran, Israël ?

Après l’Iran, Israël ? Il y a un intéressant article de commentaire sur le rôle de la Turquie dans l’accord de Téhéran, de Semih Idiz, sur Hurriyet.DailyNews.com, le 17 mai 2010. L’article décrit : Le rôle proéminent de la Turquie, depuis plusieurs mois, pour arriver à un accord avec Téhéran. Dans les derniers jours avant l’accord, les Turcs étaient effectivement pessimistes sur son issue, et ne voyaient plus de possibilité, en cas d’échec, de continuer à s’opposer à des sanctions. Le premier ministre turc Erdogan s’est montré à plus d’une reprise agacé par les louvoiements des Iraniens, qui correspondent sans doute à des luttes internes.… Après l’Iran, Israël ?

Que faire ? Bombarder Brasilia et Ankara ?

Que faire ? Bombarder Brasilia et Ankara ? 17 mai 2010 C’est donc la grande nouvelle du week-end, la signature d’un accord entre l’Iran, le Brésil et la Turquie. Les trois pays signataires considèrent que cet accord désamorce la crise et rend inutile la décision d’un nouveau paquet de sanctions contre l’Iran (grande trouvaille de l’administration Obama en cours d’élaboration pour servir de festin à l’ONU). L’agence Novosti présente très succinctement l’accord tel qu’il a été commenté notamment par le ministre turc des affaires étrangères, ce 17 mai 2010. Il faut noter que la Russie, dans cette affaire, est demeurée dans une position d’expectative, dans… Que faire ? Bombarder Brasilia et Ankara ?

L’imbroglio START-II et l’“option nucléaire” pour la Russie

Parmi les divers textes qui ont accompagné et accompagnent la signature du traité START-II, nous citons un texte d’analyse de Hugo Natowicz, de Novosti, du 6 avril 2010. Loin d’éclaircir le débat et le sens de ce traité, l’analyse est en sens aussi nébuleuse que le titre («START: poignée de main ou bras de fer?»). Ce qui nous intéresse est la conclusion, surgissant comme le fait épisodiquement le monstre du Loch Ness ou un poisson d’avril, mais qui présente finalement un intérêt certain à la lumière d’une interprétation qu’on en peut faire. Après avoir examiné les divers aspects contradictoires de la position russe dans la… L’imbroglio START-II et l’“option nucléaire” pour la Russie

Insulte suprême, de Netanyahou à BHO

Le Premier ministre israélien Netanyahou a décidé de ne pas se rendre en personne au sommet de Washington sur la non-prolifération nucléaire, les 12 et 13 avril. L’argument officiel pour cette décision est que des bruits circulent selon lesquels des pays arabes voudraient mettre Israël sur la sellette à propos de son arsenal nucléaire non déclaré (entre 200 et 300 têtes nucléaires). Netanyahou sera remplacé par le vice-Premier mnistre et ministre de l’Energie Dan Meridor. Selon le Daily Telegraph du 9 avril 2010 «Israeli officials said Benjamin Netanyahu decided to send a minister in his place after reports that Muslim nations in the Middle East… Insulte suprême, de Netanyahou à BHO

Le tango sino-BHO

Le tango sino-BHO 2 avril 2010 Puisque la nouvelle a été accueillie et commentée le 1er avril 2010 (dans ce cas, par le Guardian), accueillons-là comme un signe du ciel lorsque le ciel traite comme il le faut les déclarations de notre grande politique. Il ne s’agit de rien de moins que de la réconciliation entre la Chine et les USA. Ainsi, nous dit le Guardian, divine surprise, le président chinois viendra au sommet international convoqué par Barack Obama à propos de la prolifération nucléaire (les 12-13 avril). Les cloches de la réconciliation sonnent à toute volée. (Auxquelles on ajoute le ralliement de la Chine… Le tango sino-BHO

Coopération nucléaire France-UK : variations

Coopération nucléaire France-UK : variations Le Guardian publie un article assez significatif, à la fois par l’évocation de possibilités et l’absence de précisions, sur une coopération franco-britannnique en matière de nucléaire. L’article parle de coopération en matière de patrouille de sous-marins nucléaires et évoque d’autres possibilités. Il insiste sur le fait que les propositions viennent des Français (cette affirmation doit être prise avec un certain scepticisme, signifiant plutôt que les Britanniques sont actifs mais ne veulent pas qu’on le sache trop); qu’il y a eu des discussions à diverses occasions depuis 2008 sur un deterrent-sharing scheme; que le Royaume-Uni has so far opposed the idea… Coopération nucléaire France-UK : variations

L’Iran, la bombe, la DIA et nos procès d’intention

Présentant l’appréciation de son service sur la question de l’armement nucléaire éventuel de l’Iran, ces affirmations du chef de la DIA (Defense Intelligence Agency), le lieutenant général (U.S. Army) Ronald Burgess, n’ont pas fait les gros titres. Elles ne sont pas dans le courant à la mode, c’est-à-dire conformiste, des jugements sur la situation de l’Iran. L’intervention de Burgess est présenté ce 15 janvier 2010, sur Global Security Newswire. Elle confirme dans les faits le fameux rapport NIE-2007 de décembre 2007, comme elle confirme involontairement, c’est-à-dire d’une façon d’autant plus convaincante, que la situation de notre perception du monde (de l’Iran) ne s’est pas améliorée… L’Iran, la bombe, la DIA et nos procès d’intention

Le Soleil Levant continue à se durcir

L’évolution japonaise dans un sens d’une nette prise de distance des USA continue malgré certaines affirmations contraires des milieux de sécurité nationale des USA (Pentagone). Deux nouvelles illustrent cette évolution. La commission officielle sur la réforme de la base technologique de la production d’avions de combat vient de publier les conclusions d’une étude sur la situation de la base technologique militaire du Japon. AviationWeek.com en fait un rapport ce 8 janvier 2010. De nombreuses considérations techniques sont développées, à la fois vis-à-vis d’achats extérieurs et vis-à-vis de la production d’avions japonais, ou de relance de la production d’avions japonais tel que le F-2, qui était… Le Soleil Levant continue à se durcir

…Et la G4G est aussi dans les leurres iraniens

Et la G4G est aussi dans les leurres iraniens 12 janvier 2010 Il y a un an et demi, deux ans ou trois ans, quatre ans même, les chefs militaires US s’acharnaient à écarter la possibilité d’une attaque contre l’Iran, face à un pouvoir politique qu’ils jugeaient assez irresponsable pour envisager d’ordonner cette attaque. Aujourd’hui, l’argument est complètement différent. Les chefs militaires, de toutes tendances dirait-on, semblent plutôt attachés à nous convaincre qu’ils peuvent lancer une attaque contre l’Iran c’est-à-dire, très précisément, que la machine militaire US est effectivement capable de conduire une telle attaque. Très précisément signifie bien ceci: les chefs militaires US ne… …Et la G4G est aussi dans les leurres iraniens

START-II, ou la désunion

La thèse d’un blocage, ou dans tous les cas de difficultés grandissantes des négociations pour un accord stratégique START-II entre les USA et la Russie, continue à se répandre. Nous avons abordé ce problème sous l’angle de la vision des Russes, ce 6 janvier 2009. Un texte de Eric Walberg, sur OnLine Journal, le 7 janvier 2009, développe également le thème. Nous sommes loin d’être d’accord avec tous les arguments de Walberg. Lorsqu’il fait du déploiement épisodique de missiles US Patriot en Pologne un substitut provocateur à la base anti-missiles BMDE en Pologne que les USA ont abandonnée, il sacrifie à une thèse que les… START-II, ou la désunion

Le général israélien qui en disait trop

Uzi Eilam a 75 ans. Il fut général détaché de Tsahal, chargé du programme nucléaire israélien et, en général, de toutes les matières nucléaires pour Israël. Concernant l’Iran, Eilam a quelques mots qui tuent, idem sinon plus concernant Israël et son establishment de sécurité nationale. Le Sunday Times du 10 janvier 2010, la plume un peu contrainte et sans faire un édito pour la cause, rapporte les paroles d’Eilam: les capacités nucléaires militaires de l’Iran sont un mythe et l’hystérie des dirigeants israéliens actuels n’y est pas pour rien. «A general who was once in charge of Israel’s nuclear weapons has claimed that Iran is… Le général israélien qui en disait trop

Attaquer l’Iran? L’amiral Mullen “very, very destabilized….

L’amiral Mullen, président du Joint Chiefs of Staff, se dépense beaucoup en ce moment. Il le fait, on l’a vu ce 8 janvier 2010, à propos du Yémen, et, comme nous le disions dans le titre prudentissime Cette fois, il renouvelle, mais avec l’Iran. Antiwar.com présente une synthèse de cette intervention, ce 8 janvier 2010. L’intervention de Mullen, qui s’est faite devant l’Institute for Near East Policy, est également rapportée par Reuters, le 7 janvier 2010. Les passages essentiels: «Admiral Mike Mullen [] said the U.S. military was prepared for any eventuality in Iran, despite being stretched by wars in Iraq and Afghanistan. He pointed… Attaquer l’Iran? L’amiral Mullen “very, very destabilized….

Nucléaire: le Pentagone (le CMI) contre BHO

On sait que l’un des axes principaux de la pensée stratégique de Barack Obama, c’est la réduction des arsenaux nucléaires, avec comme but théorique (utopique, diront certains), la disparition de la chose nucléaire. Il semble même que ce soit cette intention qui soit l’une des causes de l’étrange Prix Nobel de la Paix qu’il a reçu en 2009. Jusqu’ici, on avait fort peu d’échos précis des réactions du Pentagone et du Complexe Militaro-Industriel (CMI) à cette intention. C’est désormais chose faite, avec cet article fourni du Los Angeles Times du 4 janvier 2010. L’article nous dit bien entendu qu’il y a de très fortes résistances,… Nucléaire: le Pentagone (le CMI) contre BHO