Aller au contenu

nsc

Notes sur l’effondrement du Mur

Notes sur l’effondrement du Mur Ce texte met en évidence par contraste de l’enthousiasme pour la chute du Mur de novembre 1989, la trahison constante, sans cesse poursuivie pour la suite de l’URSS désintégrée en divers pays, et bien entendu pour la Russie elle-même, – pour des motifs d’abord de simple ignorance, indifférence et inculture (le plus souvent), puis de cynisme, de machiavélisme grossier et d’arrogance. Il y a, depuis la chute du Mur, une >infamie civilisationnelleun pouce à l'est< lors d'une réunion du 9 février 1990 [qui] ne concernait que la réunification allemande… ») Le site Off Guardian reprit le 15 décembre 2017 un… Notes sur l’effondrement du Mur

Trump fait le ménage

Trump fait le ménage Des indications précises apparaissent de plus en plus sur l’action entreprise par le président Trump dans les rangs du NSC (National Security Council), qui est ce >gouvernement< restreint du président, coordonnant et intégrant les diverses informations et analyses de sécurité nationale (notamment venues des ministères concernés) pour le président, pour lui permettre de prendre ses décisions dans cette matière. A l'occasion du troisième (un record) changement du directeur et conseiller de sécurité national, il semble que Trump ait donné l'ordre à Robert O'Brien, le remplaçant de Bolton, d'opérer une vaste purge des effectifs. Bloomberg rapportait la chose le 7 octobre 2019… Trump fait le ménage

La vie sans Bolton

La vie sans Bolton Une étrange impression de vide suit le départ de John Bolton, le super-faucon dont le monde entier devait craindre les foudres terrifiantes. La réputation de l’homme est (était ?) si terrifiante qu’on attendait quasi immédiatement plusieurs choses de son départ : • d’abord, une violente réaction immédiate de l’intéressé, d’ailleurs plus ou moins promise par lui et qui semblait déjà amorcée par son attitude au moment de la décision (Trump ayant annoncé avec brutalité son limogeage, Bolton affirmant qu’il n’avait pas été limogé mais qu’il avait démissionné) ; • ensuite, une action immédiate et affirmée, pour montrer son autorité soi-disant restaurée,… La vie sans Bolton

« Bolton ? Bolton ? Mon Dieu, pas Bolton !  »

« Bolton ? Bolton ? Mon Dieu, pas Bolton ! » Lorsque, le 15 mars 2018, le colonel Pat Lang recueillit les nièmes rumeurs sur une prochaine nomination dans l’administration Trump de John Bolton à un poste important de sécurité nationale (remplacement du général H.R. McMaster comme directeur du NSC et conseiller du président pour la sécurité nationale), il s’emporta aussitôt dans un bref mais violent lamento sur son site Sic Semper Tyrannis. En voici l’essentiel : « La rumeur se répand selon laquelle DJT [Trump] pense sérieusement à faire de l'ambassadeur (nomination à la retraite) John Bolton son conseiller à la sécurité nationale si… « Bolton ? Bolton ? Mon Dieu, pas Bolton !  »

Notes sur l’antirussisme postmoderne, aux origines

Notes sur l’antirussisme postmoderne, aux origines 16 décembre 2017 – Des documents récemment déclassifiés et étudiés par deux chercheurs de la Brookings Institution viennent apporter une confirmation puissante de l’affirmation des Russes selon laquelle les pays de l’OTAN, et notamment les USA, n’ont pas tenu leur promesse de 1990-1991 de ne pas élargir l’OTAN au-delà des frontières de l’Allemagne réunifiée, en échange de l’accord de l’URSS (d'alors) d’accepter cette réunification. (Par traité signé à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’URSS avait le droit d’opposer son veto à une telle réunification : son acceptation constituait donc un geste politique d’une force considérable dans le sens… Notes sur l’antirussisme postmoderne, aux origines

La CIA ? Faisons un rêve…

La CIA ? Faisons un rêve… 10 décembre 2017 – On a lu récemment quelques précisions sur une proposition qui serait soumise au président Trump d’une sorte de >CIA privée< doublant la vraie CIA, et, pourquoi pas, ambitionnant de la remplacer. Les deux personnes impliquées du côté de cette >proposition sont Erik Prince, créateur de la société de services sécuritaires Blackwater/Academi, et Oliver North, héros interlope de l’Irangate de 1986. Il y a deux aspects bien distincts, et aussi importants l’un que l’autre, qui caractérisent cette proposition, – quelle qu’elle soit, quels que soit son sérieux, son sort, etc. Ces deux aspects sont également des… La CIA ? Faisons un rêve…

La CIA en “sources ouvertes”

Avertissement Cet article est la traduction/interprétation de l’article de de Robert David Steele publié le 6 décembre 2017, sur le site Veterans Today. Il est à lire comme directement lié au F&C de ce jour, « La CIA ? Faisons un rêve… ». L’astérisque (*) placé dans le texte à deux reprises renvoie au texte original, dans le chef de deux schémas signalés par l’auteur et qu’on peut ainsi retrouver. Ces deux schémas ne sont pas nécessaires à la compréhension de l’analyse. dedefensa.org ________________________ La CIA en >sources ouvertesvoyou< (rogue intelligence network) proposé par Erik Prince et aimé par Oliver North, deux personnages qui devraient… La CIA en “sources ouvertes”

CNN-crazy et le sacré de la démence

CNN-crazy et le sacré de la démence 17 mai 2017 – Hier, j’ai passé quelques instants, un quart d’heure ici, un quart d’heure là, et puis ici puis là encore dans la journée, à regarder de temps en temps CNN. (C’est CNN, ç’aurait pu être un autre réseau US, peu importe, c’est la même boutique et le même délire.) C’était pour l’excitation de l’inconscient et l’édification-fun de la pensée, car il n’y a rien de plus édifiant, et finalement de plus salutaire pour l’esprit que de suivre et de mesurer le delirium-tremens des élites américanistes. J’y étais en plein, il faut dire. Bref, je suis… CNN-crazy et le sacré de la démence

De Watergate-2.0 à Mélenchon

De Watergate-2.0 à Mélenchon 06 avril 2017 –Puisque les événements vont très vite, beaucoup plus vite que nul ne peut imaginer, tentons de les suivre non pas pour les expliquer, ce qui supposerait d’en être en partie les instigateurs, mais de les comprendre comme un observateur extérieur qui ne peut rien pour les modifier. Il y a longtemps que je ne peux me départir du sentiment que >les événementscomprendre les événementsIntelligence director, Joint Chiefs chairman elevatedles militaires< en général (McMaster, Mattis, etc.), sur lesquels Trump se repose entièrement ; comme si, en un sens, la politique de sécurité nationale l'ennuyait ou le déroutait, notamment parce… De Watergate-2.0 à Mélenchon

Notes sur Flynn et l’“État profond” du désordre

Notes sur Flynn et l’>État profond< du désordre 17 février 2017 – Nous commençons l’observation et le commentaire de cette brûlante actualité par quelques remarques de l’ordre de la sémantique. Ces remarques concernent indirectement mais fortement la démission du Général Flynn, conseiller pour la sécurité nationale de Trump, et de l’énorme brouhaha médiatique et de communication qui s’est installé depuis, à ce propos. La thèse la plus communément présentée est que Flynn a été victime d’une offensive coordonnée de l’État profond (Deep State), étant entendu que Flynn n’est que le premier d’une liste précise de personnes à éliminer, également selon un plan précis mis au… Notes sur Flynn et l’“État profond” du désordre

Le “binôme” Trump-Flynn

Le >binôme< Trump-Flynn On fait grand cas dans les cercles fermés des milieux dirigeants de notre hypersphère type-BAO de l’article du 8 janvier 2017 (accès contrôlé) de l’un des commentateurs porte-drapeaux du Financial Times (FY), Gideon Rachman. Cet article est notamment repris par Alexander Mercouris, sur son site TheDuran.com, sur le thème >Donald Trump est en train de gagner [gagnera] la bataille contre les espionsconfirmation> car il n’a jamais fait le moindre doute dans notre esprit que Flynn devait être présent à cette rencontre selon la logique de la situation de Trump. Il n’empêche qu’il est très intéressant et très significatif pour l'évaluation de la… Le “binôme” Trump-Flynn

Fatigue The-Donald

Fatigue The-Donald 19 décembre 2016 – J’ai connu nombre de ces périodes de transition si fameuses aux USA, dans cet intervalle de plus de deux mois où le président-élu choisit les hommes (et les femmes, certes, si The-Donald y pense, ainsi qu'au respect des quotas) de son administration. C’est traditionnellement une mise en ordre : au travers des noms, plus ou moins connus, avec les orientations plus ou moins répertoriées, on peut se faire une idée de la chose qui vient, et souvent il y en a plusieurs disponibles (d’idées)… Nouvelle administration, nouvelle politique, soit ; mais quelle nouvelle politique ? C’est une mise en… Fatigue The-Donald

Flynn au NSC avec Trump ? Test de vérité-de-situation

Le New York Daily News a relayé une source du réseau NBC annonçant que Trump avait choisi le général Michael Flynn pour le poste de directeur du National Security Council (NSC), qui est également le conseiller de sécurité nationale du président. (Ce poste, quoique plus discret que celui de secrétaire d’État ou secrétaire à la défense, correspond à une position de chef de cabinet ou d’une sorte de >ministre personnel< du président pour les questions de sécurité nationale. Il implique un contact beaucoup plus suivi avec le président, avec un accès direct très aisé. Kissinger et Brzezinski ont été tous deux à ce poste [Kissinger… Flynn au NSC avec Trump ? Test de vérité-de-situation

Bolton, la première crise interne de Trump ?

Bolton, la première crise interne de Trump ? La variété des soutiens qu’a réunis Trump tout en restant un homme seul, – ce qui est la marque même de l’antiSystème qui rejette l’étiquette-Système pour le soutien en dépit des différences, – a fait craindre à mesure qu’il s’approchait de la victoire des difficultés non négligeables pour son gouvernement, à commencer par les nominations de son cabinet et de son administration. La nomination de Steve Bannon comme >conseiller stratégique< n'est pas une de ces difficultés parce qu'elle ne déchire pas le soutien à Trump, elle ne fait que relancer le spasme hystérique des anti-Trump. Par contre,… Bolton, la première crise interne de Trump ?

D’un château l’autre

D’un château l’autre 10 août 2016 – Obama fait ces derniers jours des déclarations mi-désabusées, mi-ironiques, on ne sait trop. Il confie ses impressions de golfeur et l’on annonce triomphalement qu’il a effectué dimanche son 300ème parcours en tant que président, – bref, c’est pour dire qu’il n’a pas chômé. Il confie publiquement qu’il est >forcéPremier président noir des États-UnisAmerican GorbatchevantiSystèmevaincu par le SystèmeMais on dirait que vous parlez d’une bête que vous n’arrivez pas à dompter!< Nixon repart, s'installe dans la voiture officielle, reste songeur puis, soudain, à l'intention d'Haldeman: >Bob, c’est incroyable, cette gamine de 19 ans, bon Dieu, elle a tout compris!Système<… D’un château l’autre

Le Système a viré Hagel

Le Système a viré Hagel 25 novembre 2014 — Décidément, BHO donne de plus en plus d’espoir, car il pourrait être bien parti pour un >sans faute< d'ici la fin de son mandat. A ce rythme, avec cette impeccable fermeté dans l'orientation et la valeur de ses décisions, cette splendide volonté habitée de faire toujours pire, il est effectivement sur la voie de devenir non pas l'un des pires, mais le pire, le vraiment pire, le pire des pires présidents que les USA nous aient donnés. Le départ de Chuck Hagel est en effet un des très grands exploits catastrophiques dans cette présidence-second terme. Il… Le Système a viré Hagel

Le départ de Jones, ou l’administration Obama à la dérive

Nous avons reçu des indications de sources européennes, à partir d’analyses et de contacts à Washington même, sur la signification et la portée du départ du général James Jones de la direction du National Securiuty Council (voir notre Bloc-Notes du 9 octobre 2010). Ces indications confirment les grandes lignes de notre interprétation de ce départ. Nos sources expriment le constat essentiel à retirer des diverses consultations officieuses et privées, auprès de correspondants US, aussi bien des experts indépendants que des contacts dans l’appareil de sécurité nationale : «L’enseignement du départ de Jones n’est certainement que Jones était isolé ou faible dans l’administration Obama, mais que… Le départ de Jones, ou l’administration Obama à la dérive

Le départ de Jones : paralysie et impuissance

Et ces termes de paralysie et impuissance ne s’appliquent pas vraiment au général James Jones, qui démissionne de son poste de directeur du National Security Council (conseiller du président pour les questions de sécurité nationale, ou si l’on veut, ministre personnel des affaires étrangères et de la défense du président). Pourtant son départ, derrière les grotesques déclarations d’autocongratulation officielles, est accompagné d’appréciations critiques d’une rare intensité, portant sur l’effacement de Jones, son incapacité à conseiller efficacement le président, à affirmer sa prééminence sur les questions de sécurité nationale, bref, ce qui est désigné comme sa faiblesse, mais cela en termes bureaucratiques certes. Il est remplacé… Le départ de Jones : paralysie et impuissance

La Maison-Blanche double le Pentagone

Il y a des signes intéressants selon lesquels on pourrait avancer l’hypothèse que la Maison-Blanche veut avoir un droit de regard direct sur certains programmes d’armement à grande importance politique. On fait cette remarque en fonction de la nouvelle de ce 20 mai 2009, selon laquelle le nouveau rapport sur le réseau anti-missiles BMDE en Europe a été remis, du côté US, au général Jones, président du NSC et conseiller direct d’Obama pour les questions de sécurité nationale. C’est une procédure qui peut s’expliquer par l’urgence du sujet (les négociations START en cours à Moscou, où la question du BMDE est à l’ordre du jour),… La Maison-Blanche double le Pentagone

Le JSF pour Israël (est-ce bien sûr?) et le facteur nucléaire

Ce sont des informations assez inattendues, somme toute, qui viennent de The World Tribune, ce 11 mai 2009. D’une part, elles semblent marquer un durcissement supplémentaire des USA vis-à-vis d’Israël concernant la livraison et le maniement du JSF par Israël, d’autre part elles amènent un élément nouveau, qui dépasse largement le cas du seul JSF, qui est celui de l’éventuelle capacité nucléaire du JSF. Enfin, autre facteur inattendu, qui tend plutôt à politiser la nouvelle, ce fait que les informations et les instructions semblent venir de la Maison-Blanche. «The Obama administration has imposed obstacles on Israeli efforts to procure U.S.-origin fighter-jets. Administration sources said the… Le JSF pour Israël (est-ce bien sûr?) et le facteur nucléaire

L’opposition à l’éventuelle frappe US contre l’Iran s’organise au niveau “officiel”

De ce point de vue de l’évolution des groupes de pression officiels, la situation US dans la crise iranienne est complètement différente de celle qu’on observait durant la crise irakienne. L’organisation de l’opposition, faite d’anciens officiels, d’experts, de parlementaires, est beaucoup plus forte, tandis que l’organisation en faveur de l’attaque est officiellement inexistante puisqu’il n’est officiellement pas question d’attaque. Le dernier rapport du site Truthout.org sur cet aspect de la crise, mis en ligne le 21 février, est excellent. D’abord, il faut signaler qu’il retranscrit l’audition de Brzezinski au Sénat, le 1er février, dans ses aspects les plus explosifs, élargissant l’écho de cette opération. Ensuite,… L’opposition à l’éventuelle frappe US contre l’Iran s’organise au niveau “officiel”

La surprise de Madrid

La surprise de Madrid 16 mars 2004 Nous débattions hier, dans nos deux textes et à un propos différent, de la perception américaine des conséquences de l’attentat de Madrid. Cette supputation se situait dans le cadre d’une analyse de la situation créée par les élections espagnoles ; aussi bien que dans le cadre de précisions données sur l’hypothèse de la stratégie de la tension, adaptation présente d’une stratégie clandestine développée en Italie et en Belgique, dans les années 1970-1980, par des groupes d’extrême droite manipulés par certains services clandestins américains. Il s’agissait pour nous d’exposer la différence de perception et de réaction des Américains et… La surprise de Madrid

Semaine du 7 au 13 octobre 2002

Semaine du 7 au 13 octobre 2002 Cela pourrait être un titre de film, ou un titre de best-seller de gare : la vérité, la puissance et le conformisme …. On ajouterait alors un mot de notre cru, qui brouillerait tout, qui fait qu’on abandonnerait tout projet de film et que le best-seller serait un flop : la vérité, la puissance et le conformisme …égale le virtualisme. Cela se passe à Washington, cette semaine. Où voudrait-on que cela se passe, aujourd’hui, sinon à Washington ? Pour autant, ce n’est pas seulement un phénomène washingtonien (on veut dire : pour ce cas-là, on pourra peut-être, peut-être,… Semaine du 7 au 13 octobre 2002