Aller au contenu

no-fly

La domination aérienne US globale est menacée

Dans les années 1990, l’USAF avait modifié son jargon et remplacé l’expression >supériorité aérienne< (air superiority) par l’expression >domination aérienne< (air dominance) pour marquer non pas une nouvelle étape dans sa supériorité-domination dans le domaine de la bataille aérienne, mais pour prendre acte d’une situation vieille quasiment d’un demi-siècle, et même plus si l’on établit une continuité, avec la période de supériorité US des années 1944-1945. Il y avait eu l’intermède de la guerre de Corée où, pendant plusieurs mois, une panique considérable avait saisi l’USAF à cause de l’arrivée de MiG-15 dans le ciel de Corée, établissant une supériorité incontestable avant l’arrivée des premiers… La domination aérienne US globale est menacée

Les folies syriennes de Washington, D.C.

22 juin 2013 – Certains font la comparaison de la marche >vers la guerre< (vers l'engagement en Syrie) d'Obama, le comparant à la marche vers la guerre en Irak de GW Bush. Cela vaut sans doute pour l'argument (un usage du chimique par Assad aussi bidon que les armes de destruction massive de Saddam), et sans doute aussi pour l'esprit de la chose et la forme intellectuelle qui préside à la pression vers l'engagement. Mais la vérité de la situation washingtonienne est, elle, notablement, sinon radicalement et décisivement différente. Le résultat sera à mesure. Tout le monde marchait plus ou moins au pas derrière l’administration… Les folies syriennes de Washington, D.C.

Avant d’exister, l’intervention en Syrie est déjà un bourbier

Avant d’exister, l’intervention en Syrie est déjà un bourbier L’évaluation que rapporte Reuters, ce 17 août 2012, porte d’une façon spécifique, non sur une intervention étrangère en Syrie de type classique, mais sur une intervention qu’on jugerait partielle, pour s’assurer des armes chimiques et biologique syriennes. Mais, compte tenu des circonstances actuelles, on doit considérer qu’il s’agit du cas typique d’une intervention étrangère (dito, du bloc BAO) en Syrie, selon un processus d’engrenage qui s’envisage presque automatiquement. Pour l’instant, toute possibilité d’intervention humanitaire (terme convenu) pour assurer une no-fly zone, avec ce que cela suppose d’ambiguïtés, est hors de question en raison de la situation… Avant d’exister, l’intervention en Syrie est déjà un bourbier

Heurs et malheurs d’une intervention en Libye

Depuis qu’il a été annoncé que quelques navires de la VIIème Flotte US (Méditerranée) se rapprochaient de la côte libyenne pour y croiser, l’hypothèse d’une intervention militaire en Libye est partout dans les esprits. (Y compris dans celui des Russes, pour rejeter la chose avec horreur.) Une lettre ouverte au président US, proclamant la nécessité d’une intervention immédiate en Libye, d’une quarantaine de rescapés de l’aventure neocons, avec les usual suspect jusqu’à l’inénarrable Paul Wolfowitz, ajoute le grain de sel qu’il faut. Tous les facteurs habituels de la folie américaniste-occidentaliste Mais aller au-delà, envisager le passage à l’acte, apparaît infiniment improbable, sinon déraisonnable. (La déraison… Heurs et malheurs d’une intervention en Libye

Bagdad-Omnibus

Bagdad-Omnibus 20 novembre 2002 Trois jours que l’ONU est à Bagdad, déjà apparaît l’extraordinaire complexité du jeu qui va accompagner la mission des inspecteurs de l’ONU. Qu’on en juge : • Les Américains ont reculé dans leur exigence que tout tir irakien contre leurs avions évoluant dans la no-fly zone doit être considéré comme un casus belli. C’est ce que le Washington Times du 19 novembre désigne assez rageusement comme ceci : « Zero tolerance suffers its first weakening ». (Zero tolerance, doctrine officielle du gouvernement US, de n’accepter aucune démarche irakienne pouvant être jugée comme violant la résolution 1441.) Le ton qu’implique cet énoncé… Bagdad-Omnibus