Aller au contenu

néocons

Tu quoque”, Richard…

>Tu quoqueabstract< un peu allongé d'un article qui passera dans le numéro de janvier 2007 de Vanity Fair (David Rose : «I will present my findings in full in the January issue of Vanity Fair, which will reach newsstands in New York and L.A. on December 6 and nationally by December 12. In the meantime, here is a brief survey of some of what I heard from the war's remorseful proponents.») Ce texte peu ordinaire nous présente les positions actuelles de quelques-uns des néo-conservateurs les plus enragés, les plus influents, les plus médiatisés : Richard Perle, Kenneth Aldeman, David Frum, Michael Leeden, Frank Gaffney, etc.… Tu quoque”, Richard…

Richard Perle critique sévère de l’administration GW

Surprise et marque de la confusion qui règne chez les républicains à l’approche de l’échéance électorale du 7 novembre. Richard Perle a pris une position très critique de l’administration GW Bush, se contentant d’épargner le président lui-même. La prise de position de Perle reflète également un désordre au sein même des rangs des néo-conservateurs, certains continuant à soutenir l’administration GW Bush. Perle se situe dans un courant neo-con qui attaque depuis longtemps le secrétaire à la défense Rumsfeld mais il porte cette critique bien au-delà, en englobant la structure de l’administration et la bureaucratie. Al Kamen, dans le Washington Post, présente ces prises de position… Richard Perle critique sévère de l’administration GW

Les “neocons” nous la jouent désormais dans le registre sagesse condescendante et scepticisme

Quelle est l’attitude des néo-conservateurs devant le déchaînement de la crise irakienne cette fois à Washington (et à Londres), aussi violente en un sens, quoique d’une autre sorte de violence, que sur le théâtre des opérations ? L’attitude est plus discrète que ce qu’on a connu d’eux et paradoxalement mesurée. Les néo-conservateurs se posent désormais presque en modérés : puissamment sceptiques, certes, mais avec une touche de sagesse désenchantée. L’argument va de soi : puisqu’on ne veut plus de notre stratégie (guerre à outrance), voyons ce qu’on propose à la place ; notre jugement est pour le moins sceptique. Les néo-conservateurs jouent avec une maestria… Les “neocons” nous la jouent désormais dans le registre sagesse condescendante et scepticisme

Les neocons sont infatigables

Vraiment sans la moindre surprise, on observe le déchaînement as usual des néo-conservateurs après l’explosion nucléaire nord-coréenne. On dirait une machine bien huilée, bien programmée, dans laquelle il suffit de glisser une pièce en l’occurrence l’annonce de l’essai nucléaire pour obtenir un torrent de recommandations belliqueuses. Il est bien entendu impensable de recommencer à négocier, à six ou à deux. C’est l’option la plus modérée qui est présentée : abandonner toute négociation et faire pression. Ensuite, toutes les options agressives sont présentées selon les auteurs et leurs humeurs, avec l’idée d’un blocus, celle d’une sélectivité agressive dans l’aide apportée à la population, etc. Surtout, on… Les neocons sont infatigables

Iran, Next Stop

Israël a perdu, Washington et GW Bush ont perdu. Mais on dira : une fois de plus, dans ce long défilé d’erreurs calamiteuses. C’est l’argument imparable qui nous fait penser que cela va continuer. C’est aussi l’avis de Patrick J. Buchanan (aujourd’hui, sur Antiwar.com), qui désigne avec horreur la prochaine étape. Puisque rien n’a marché dans la préparation de la guerre contre l’Iran qu’était cette attaque du Hezbollah par Israël, c’est donc qu’il faut lancer la guerre contre l’Iran. Leur logique, comme leur position politique est effectivement dans cette impasse de l’absurde. Buchanan développe cet argument d’un développement complètement catastrophique avec le désenchantement, le dégoût… Iran, Next Stop

Le rendez-vous de la fin de l’été

Le rendez-vous de la fin de l’été 15 août 2006 « It would be a demo for Iran », dit une source ( a U.S. government consultant with close ties to Israel) à Seymour Hersh, telle que Hersh le rapporte dans son dernier aticle pour le New Yorker. La demo, c’est l’opération lancée par Israël contre le Hezbollah. L’article de Hersh démonte les mécanismes des liens entre Washington et Tel Aviv pour préparer et lancer cette attaque. L’article est largement cité dans la presse internationale. Le Guardian du 14 août écrit : « The US government was closely involved in planning the Israeli campaign in… Le rendez-vous de la fin de l’été

Les neocons en ont marre d’Israël

Les néo-conservateurs américanistes (neocons pour vous servir) marquent dans plusieurs articles leur impatience, leur agacement, pour ne pas dire plus, vis-à-vis d’Israël. Jim Lobe fait de la chose son commentaire du jour sur Antiwar.com « While much of the world has criticized Israel for carrying out a disproportionate war against Hezbollah in Lebanon, hard-line neoconservatives have attacked the government of Prime Minister Ehud Olmert for timidity. » As noted by diplomatic correspondent Ori Nir in this week’s edition of The Forward, the U.S.’ most important Jewish newspaper, the Israeli government and its military’s chief of staff, Gen. Dan Halutz, have been subjected to unusually harsh… Les neocons en ont marre d’Israël

Brzezinski : le commencement de la fin pour Israël

Zbigniew Brzezinski, l’ancien conseiller pour la sécurité nationale de Jimmy Carter (1977-81), ne cesse de se radicaliser dans la critique de la politique de l’administration GW et tout ce qui va avec. Sa cible favorite est la politique inspirée des thèses néo-conservatrices, et ses constats le rapprochent de certaines thèses dissidentes (hors-establishment). C’est une indication sérieuse du désarroi qui, aujourd’hui, secoue Washington. C’est l’unité même de l’establishment qui est en cause, sous la pression des tensions imposées par cette politique. Un exemple très récent (Financial Times du 31 juillet) de la radicalisation de Brzezinski : « It is absolutely baffling to me and almost everyone… Brzezinski : le commencement de la fin pour Israël

A Washington, on exulte

Le rapport que fait Sidney Blumenthal de la situation à Washington est vraiment très étonnant, c’est-à-dire significatif et extraordinairement révélateur. La politique américaniste est vraiment conçue et développée en fonction d’une image fabriquée à partir de conceptions d’une naïveté qui surprend malgré l’habitude. Aucune attention n’est accordée à la réalité (notamment la réalité des considérables difficultés israéliennes). Il semble que Washington soit à nouveau lancé dans une politique conceptuelle similaire à celle qui avait conduit l’affaire irakienne, notamment dans l’analyse politique qui en était faite. Les néo-conservateurs sont de retour parce qu’eux seuls peuvent apporter une dialectique et des conceptions si complètement libérées de la… A Washington, on exulte

Les “neo-cons”, ou l’exultation du désespoir

Les neo-cons, ou l’exultation du désespoir 15 juillet 2006 Cela va sans dire, et cela va encore mieux en l’écrivant : « It’s Our War », titre de l’éditorial de William Kristoll, dans le Weekly Standard daté du 24 juillet et qui vient d’être mis en ligne. Les néo-conservateurs exultent unanimement. L’essentiel politique du numéro est consacré à la gloire de la guerre finale (c’est-à-dire l’attaque israélienne contre le Liban, prestement identifiée comme la nième guerre israélo-arabe, mais très différente des précédentes, là est justement sa vertu quasiment démocratique et sa différence.). Voici comment William Kristoll salue la divine surprise que constitue l’attaque d’Israël contre… Les “neo-cons”, ou l’exultation du désespoir

L’Ukraine orange à nouveau

La coalition orange est reconstituée en Ukraine, écartant le premier parti du pays (le parti des régions de Victor Ianoukovitch, pro-russe). Les Américains soutiennent à fond cette reconstitution, exigeant de leurs protégés-oranges une intégration ultra-rapide de l’Ukraine dans l’OTAN. La politique ukrainienne des USA, et en général la politique US dans toute la zone de l’Europe ex-communiste, est sous le contrôle des neocons par l’intermédiaire essentiellement de Victoria Nuland, ambassadrice des USA à l’OTAN, et femme de Robert Kagan. Les perspectives de la nouvelle coalition orange sont particulièrement déstabilisantes. La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est particulièrement explosive, comme le montre l’affaire de… L’Ukraine orange à nouveau

Fin de siècle ?

Est-ce la fin du fameux New American Century, qui devait évidemment nous emmener bien au-delà du XXIème siècle? Jim Lobe nous signale aujourd’hui, dans sa chronique d’ Antiwar.com, et en se référant à un écho du Washington Post du 12 juin, la possible/probable prochaine fermeture du fameux PNAC (Project for a New American Century. Dans l’écho du Washington Post, on peut notamment lire : « The doors may be closing shortly on the nine-year-old Project for a New American Century, the neoconservative think tank headed by William Kristol , former chief of staff to Vice President Dan Quayle and now editor of the Weekly Standard,… Fin de siècle ?

Bolton a-t-il son propre agenda ?

Il ne faut surtout jamais désespérer de John Bolton, l’ambassadeur US à l’ONU et politiquement situé à l’extrême droite des néo-conservateurs. Bolton n’a pas vraiment accepté le tournant de la diplomatie US, dans la mesure où ce tournant peut réellement être considéré comme une défaite de la politique US et une mise en retrait de la politique d’attaque militaire contre l’Iran. Paul Craig Roberts estime aujourd’hui sur Antiwar.com que Bolton « is using [his UN] platform to push America into war with Iran ». Roberts cite l’article du Financial Times du 9 juin, où Bolton, interviewé, clame hautement que l’accord avec l’Iran en train d’être… Bolton a-t-il son propre agenda ?

Alerte, l’Europe débarque…

Alerte, l’Europe débarque 6 juin 2006 Puisqu’il est question de débarquement (42ème anniversaire du saint événement du 6 juin 1944), en voici un autre, en sens inverse. Il s’agit d’un article de Richard J. Newman, également de U.S. news & Worl Report, paru dans le numéro de Juin 2006 de Air Force Magazine, Volume 89 n°6 : « The European Invasion The US now has become the target market for some of Europe’s biggest defense firms. » (On doit connaître Air Force Magazine [AFM]: c’est la revue mensuelle de l’Air Force Association [AFA], c’est-à-dire le puissant lobby officiel de l’Air Force, influent aussi bien dans… Alerte, l’Europe débarque…

Une nième “néo-Guerre froide” en catastrophe

Une nième néo-Guerre froide en catastrophe 7 mai 2006 L’intervention du vice-président Cheney à Vilnius, qui fait beaucoup parler à Moscou d’une nouvelle Guerre froide, est une intervention en catastrophe. C’est une intervention essentiellement due à des intérêts particuliers et elle ne peut être prise en aucun cas comme l’indice ou l’amorce d’une grande politique dont les Etats-Unis sont aujourd’hui totalement incapables, que ce soit du point de vue de la conception comme du point de vue des moyens. Elle a été faite directement sur l’inspiration, ou sur les instructions si l’on préfère, des lobbies pétroliers US, dont Cheney est le représentant le plus sûr… Une nième “néo-Guerre froide” en catastrophe

L’OTAN globalisée contre l’Iran?

L’OTAN globalisée contre l’Iran? 30 avril 2006 Du temps où la fable de l’Amérique unilatéraliste avait cours, Richard Perle avait brillamment montré (le 28 novembre 2002) qu’il n’en était rien. Il proposait de transformer l’OTAN en une vaste ONU de la sécurité. La chose n’attira guère l’attention et l’on eut bien tort. Il est bien possible que nous soyons aujourd’hui en marche vers cette OTAN-là. Revigorés par leur incontestable et brillantissime triomphe irakien, dont les effets peuvent être chaque jour mesurés, les néo-conservateurs continuent à conduire le bal malgré leur disgrâce régulièrement annoncée. La raison en est bien simple: il n’y a aucune autre pensée… L’OTAN globalisée contre l’Iran?

Surprise, surprise… Les “généraux rebelles” divisent même les neocons

Les signes ne cessent de s’accumuler de l’installation d’un désordre supplémentaire à Washington, par les effets multiples de la révolte des généraux. On ignore s’il s’agit d’un désordre créateur, comme le capitalisme l’affectionne. La division s’installe même au cur du camp néo-conservateur. L’article d’aujourd’hui du Washington Post oppose, malicieusement parce que délibérément, ou par le hasard des choses ? deux néo-conservateurs fameux. L’un (Perle) est pour Rumsfeld et méprisant envers les généraux, l’autre (Kristoll) est contre Rumsfeld et affectueux avec les généraux. « Rumsfeld’s admirers, though, characterized the complaining generals as malcontents unhappy with the secretary’s attempts to restructure the armed forces for the 21st… Surprise, surprise… Les “généraux rebelles” divisent même les neocons

Le F-22 vaut bien un “blitz” contre l’Iran

Le F-22 vaut bien un blitz contre l’Iran 14 avril 2006 La révolte des généraux a ceci de particulier qu’elle ne comprend aucun général de l’USAF et aucun amiral. C’est une affaire fondamentale mais c’est aussi une affaire corporatiste, ou, pour prendre les termes US, une affaire de groupes de pression, de lobbies. L’U.S. Army (et le Marine Corps) sont d’abord concernés, pas les autres. Des deux services qui se tiennent sur la réserve, la position de l’USAF est la plus intéressante. La raison est que l’USAF ne veut surtout pas se brouiller avec Rumsfeld parce que l’USAF croit tenir aujourd’hui une opportunité en or… Le F-22 vaut bien un “blitz” contre l’Iran

Les généraux “révoltés” et les neocons, même combat…

La complication et le désordre extraordinaires de la vie politique washingtonienne conduisent à des situation inédites. La révolte des généraux est un bon exemple de cette situation. Les généraux se révoltent contre Rumsfeld, certes, mais, d’une façon plus générale, contre la guerre en Irak, la façon dont elle fut conçue, ses motifs (ou absence de motifs) de base, les moyens qui y furent affectés, etc. C’est dire si les neocons en place au Pentagone jusqu’en 2005 (Wolfowitz, Feith) sont aussi visés que Rumsfeld. Pourtant, les premières réactions des neocons en général sont loin d’être défavorables. Le Daily Telegraph d’aujourd’hui interroge un neocon notoire et obtient… Les généraux “révoltés” et les neocons, même combat…

L’énigme Obrador et les intentions de Washington

Le Weekly Standard du 17 avril publie un article sur la prochaine (2 juillet) élection du président du Mexique. Le texte, d’un journaliste mexicain (Angel Jaramillo) résidant aux USA et bien entendu proche des néo-conservateurs (le Weekly Standard est l’organe principal des neocons), expose en quatre paragraphes (les derniers de l’article) ce qui peut apparaître comme le programme recommandé par les extrémistes US, en-dehors et à l’intérieur de l’administration, pour la politique de Washington vis-à-vis de cette élection. Exposant la situation politique, Angel Jaramillo conclut à une possibilité de victoire de Andrés Manuel López Obrador, le candidat de gauche d’une tendance proche de celle du… L’énigme Obrador et les intentions de Washington

Tous en scène pour 2008…

Tous en scène pour 2008 5 avril 2006 Hier, le commentateur américain Jim Lobe faisait paraître une chronique d’analyse sur l’évolution des forces politiques à Washington. L’essentiel de l’analyse porte sur l’effacement, que Lobe semble juger désormais inéluctable et en partie d’ores et déjà accompli, de l’influence extrémiste du mouvement néo-conservateur. En un sens, il rejoint l’analyse de base de Francis Fukuyama lorsque celui-ci annonce que la fin des neocons est déjà là (After the neocons, titre de son dernier livre) ; mais on a vu (notre F&C du 22 mars) que Fukuyama pousse l’analyse plus loin en mettant en évidence le risque d’une Amérique… Tous en scène pour 2008…

Globalisation, sécurité et protectionnisme : postiches et faux nez

L’article de Irwin M. Stelzer, mis en ligne le 21 mars 2006 sur le site du Weekly Standard a l’intérêt de présenter succinctement la position néo-conservatrice (le Weekly Standard représente cette tendance aux USA) sur les derniers développements aux USA concernant ce qu’on pourrait nommer néo-protectionnisme, avec l’affaire DPW (Doubaï)/ports américains. (On peut juger que Stelzer, collaborateur régulier du Weekly Standard, est une voix autorisée à cet égard.) Normalement, les neocons sont évidemment libre-échangistes, notamment par déduction logique de leur position néo-wilsonienne d’interventionnisme agressif et d’imposition de la démocratie de type américaniste, avec ses caractéristiques économiques essentiels, aux pays réticents. Mais l’affaire DPW/ports US recèle… Globalisation, sécurité et protectionnisme : postiches et faux nez

Fukuyama, ou The End of the Logic

Fukuyama, ou The End of the Logic 22 mars 2006 Francis Fukuyama fut célèbre en 1989-90 avec la grande publicité faite à sa thèse The End of History. Depuis, nous en sommes revenus (de la thèse). Entre-temps, Fukuyama, devenu un incontournable de l’establishment washingtonien et de l’expertise philosophique du système, s’était reclassé là où il fallait, notamment et précisément à partir du 11 septembre 2001 : du côté des néo-conservateurs. Récemment, il s’en est éloigné avec pertes et fracas jusqu’à la rupture finale. Disons que la forme de cette rupture fut spectaculaire mais la démarche est en elle-même assez prudente. Les neocons, quoi qu’il en… Fukuyama, ou The End of the Logic

Le mythe d’une alternative modérée à GW

Le mythe d’une alternative modérée à GW 9 mars 2006 — Le Council of Foreign Relations (CFR), prestigieux institut américain de tendance modérée et multilatéraliste, vient de publier un rapport sur la Russie : >Russia’s Wrong Direction: What the United States Can and Should Dothat the G-8 is not a perpetual organization.< Russia >should know that we can go back to the G-7 if they don't cooperate on things like Iran, North Korea, nuclear proliferation and the war on terror,» Kemp said on NBC's Meet the Press. The Council on Foreign Relations' report said Russia's emergence as an increasingly authoritarian state could impair U.S.-Russian ability… Le mythe d’une alternative modérée à GW