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Attaquer l’Iran? L’amiral Mullen “very, very destabilized….

L’amiral Mullen, président du Joint Chiefs of Staff, se dépense beaucoup en ce moment. Il le fait, on l’a vu ce 8 janvier 2010, à propos du Yémen, et, comme nous le disions dans le titre prudentissime Cette fois, il renouvelle, mais avec l’Iran. Antiwar.com présente une synthèse de cette intervention, ce 8 janvier 2010. L’intervention de Mullen, qui s’est faite devant l’Institute for Near East Policy, est également rapportée par Reuters, le 7 janvier 2010. Les passages essentiels: «Admiral Mike Mullen [] said the U.S. military was prepared for any eventuality in Iran, despite being stretched by wars in Iraq and Afghanistan. He pointed… Attaquer l’Iran? L’amiral Mullen “very, very destabilized….

Intervenir au Yémen? Les militaires US prudentissime

Comme l’on sait, le débat est ouvert à Washington sur la possibilité d’une intervention militaire US au Yémen, à la suite de l’affaire du vol 253. On peut considérer que les militaires viennent de prendre position sur la question avec une intervention de l’amiral Mullen, le président du Joint Chief of Staff, le 6 janvier au soir, lors d’une conférence devant les étudiants de l’université George Washington. Le Wall Street Journal du 7 janvier 2010, notamment, rapporte l’intervention du président du Joint Chief of Staff. «Adm. Mike Mullen, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, appeared to rule out direct U.S. military action in… Intervenir au Yémen? Les militaires US prudentissime

La guerre sur les chapeaux de roues crevées

Parmi les diverses réactions après l’annonce d’Obama de l’engagement dans sa guerre, il y a celle d’une fraction d’irréductibles conservateurs-intervertionnistes (quoique les deux mots montrent entre eux quelque contradiction, semble-t-il). Ceux-là accordent tout leur crédit à la date de début de retrait des troupes d’Afghanistan en juillet 2011 et constate que le surge victorieux pourrait être un piège. Voici ce qu’en dit Daniel Gouré, vice-président du Lexington Institute dont Loren B. Thompson est un des fleurons, sur le blog de cet institut, Early Warning, ce 16 décembre 2009: «Monday’s Christian Science Monitor reported that the full complement of American forces deploying to Afghanistan under President… La guerre sur les chapeaux de roues crevées

La valse des généraux et le risque de “coup” dans le système US

Il est possible qu’on puisse trouver quelque intérêt pour avancer dans la compréhension de ce que pourrait être un jour la stratégie des USA en Afghanistan, si stratégie il y a, à la lecture de l’article du Washington Post du 9 octobre 2009. Nous pas (on veut dire: pas d’intérêt dans ce sens, la susdite stratégie à venir s’avérant être de plus en plus, par avance, une sorte d’énorme usine à gaz pétaradant dans tous les sens). Par contre, l’article est prodigieusement intéressant pour nous montrer la diversité régnant au sein des militaire vis-à-vis de l’affaire du plan de McChrystal et du reste (accord/désaccord sur… La valse des généraux et le risque de “coup” dans le système US

Notes sur BHO et ses généraux (et ses amiraux)

Notes sur BHO et ses généraux (et ses amiraux) Parmi les nombreux chemins de l’imbroglio général où se débat Barack Obama, il y a celui de l’Afghanistan auquel nous avons très récemment consacré un F&C (le 25 septembre 2009). Cet imbroglio commence à ressembler à un blocage, qui pourrait mener à une confrontation, qui concerne précisément les rapports d’Obama et des militaires, dans la perspective de la poursuite ou non, et avec quelle intensité, du conflit en Afghanistan. Sur ce point central de l’Afghanistan se greffe l’appendice de la montée de la tension avec l’Iran, pour la nième fois certes mais chaque fois on vous… Notes sur BHO et ses généraux (et ses amiraux)

L’Afghanistan n’est pas le Vietnam: on sait d’avance qu’on a perdu…

Le week-end washingtonien a été marqué, au cours des habituelles émissions de TV d’entretien et d’interview, par le sentiment très grand que l’Afghanistan devient (redevient) un problème de première importance à Washington. Cela suit l’élection présidentielle en Afghanistan, qui tourne à la confusion et au désordre, et, plus précisément, les incertitudes profondes sur l’engagement US dans cette guerre. Ces circonstances confirment l’aspect pressant de l’affaire afghane, son implication désormais directe dans la politique intérieure US, l’incertitude du rôle du président, les spéculations sur une surprise type LBJ de 1968 et ainsi de suite. Un article de HuffingtonPost du 23 août 2009 résume bien le week-end… L’Afghanistan n’est pas le Vietnam: on sait d’avance qu’on a perdu…

L’Iran à pas de loup

Les déclarations de l’amiral Mullen lors d’une interview par George Stephanopoulos, de ABC, contribuent à éclairer davantage la politique de l’administration Obama vis-à-vis de l’Iran. Ces déclarations (du 24 mai) sont reprises d’une façon sélective par le Financial Times du même 24 mai 2009 «The US’s top military official appeared to suggest on Sunday that the US could accept Iran retaining its capacity to enrich uranium provided it abandoned efforts to develop nuclear weapons. [] »Admiral Mullen said in a television interview that a successful outcome of US- Iranian dialogue from my perspective means they don’t end up with nuclear weapons a narrow definition favoured… L’Iran à pas de loup

Les rêveries de l’amiral Mullen

Les rêveries de l’amiral Mullen 18 mai 2009 Il se dit que l’amiral Mullen, président du comité des chefs d’état-major, fit sensation lorsqu’il répondit à quelques questions de parlementaires, lors d’une audition au Congrès, à propos du futur de l’aviation tactique (selon CNN.News le 14 mai 2009). «Unmanned aircraft likely represent the future for U.S. military aviation, with next-generation bombers and fighter planes operating without pilots onboard, the top U.S. military officer said Thursday. We’re at a real time of transition here in terms of the future of aviation, and the whole issue of what’s going to be manned and what’s going to be unmanned,… Les rêveries de l’amiral Mullen

Le joli mois de mai

Le joli mois de mai 15 mai 2009 En 1963, le réalisateur John Frankenheimer tourna un film promis à une certaine célébrité hors de la seule cinéphilie: Sept jours en mai (avec Burt Lancaster et Kirk Douglas). Il est aujourd’hui reconnu quasi-officiellement que le film avait été encouragé par John Kennedy dans le but politique très précis de la dénonciation des pressions militaristes de certains chefs militaires US sur la direction politique du pays; une aide technique massive de la Maison-Blanche concrétisa ce soutien. Le film raconte l’histoire d’une tentative de coup d’Etat militaire conduit par le président du comité des chefs d’état-major, le général… Le joli mois de mai

Labyrinthe et imbroglio à Washington, ou la vertu paradoxale de Moby Dick

L’avantage de l’Empire, tel que GW nous l’a laissé, c’est que les complexités des intérêts et la complication des ambitions entretiennent fastueusement les affrontements et les tensions et interfèrent , bien plus qu’al Qaïda, AfPak ou l’Iran nucléaire, sur les politiques en cours. Ainsi, semble-t-il d’après cette chronique du 11 mai 2009 de Jim Lobe et Daniel Luban sur Antiwar.com, et d’ailleurs sans réel étonnement, le Pentagone joue-t-il un rôle majeur de frein contre tout durcissement intempestif contre l’Iran, et certains pourraient alors dire que les ennemis de mes ennemis sont mes amis En cela, dans la situation ainsi décrite, le Pentagone s’oppose au Lobby… Labyrinthe et imbroglio à Washington, ou la vertu paradoxale de Moby Dick

Le tsunami de l’US. Navy

Robert Gates a annoncé plusieurs recommandations de nomination importantes, qui affirment une extraordinaire prééminence de l’U.S. Navy dans les grands commandements structurels à forte implication politique des forces armées US. Une dépêche BBC.News du 18 mars, notamment, donnent les indications à cet égard. L’amiral James Stavridis, qui commande Southern Command (la zone de l’Amérique Latine) est recommandé comme nouveau commandant en chef de European Command et nouveau commandant en chef suprême en Europe (SACEUR, chef militaire de l’OTAN) en remplacement du général de l’U.S. Army John Craddock. Cette recommandation est un événement, notamment dans la mesure où Stavidris est le premier amiral pour ce poste,… Le tsunami de l’US. Navy

L’ombre du Pentagone sur le Mexique

L’ombre du Pentagone sur le Mexique Les experts locaux commencent à paniquer. Le Pentagone n’a-t-il pas des intentions peu honorables vis-à-vis du Mexique? Ne risque-t-il pas d’y introduire désordre et rancur, notamment au sein de l’armée mexicaine, là où il voudrait apporter l’ordre et l’estime réciproque? C’est un peu, beaucoup, toujours le même problème avec le Pentagone. D’abord, on s’inquiète des voyages de Gates (août 2008) et Mullen (février 2009), notamment parce que les deux hommes ont eu la malencontreuse idée d’aller saluer les tombes de soldats américains morts durant la guerre entre les USA et le Mexique. Cette guerre de 1846 fut vécue, côté… L’ombre du Pentagone sur le Mexique

Détail mexicain, en marge des préoccupations françaises: une possible intervention US

La presse et les TV françaises officielles en général nous donnent ces derniers jours quelques soucis de digestion, intellectuellement s’entend, discrètement, certes, mais la nausée tout de même. Réduire le dossier mexicain, qu’on aborde puisque l’Autorité Suprême qu’on sait s’y rend, à peu près au destin sans doute malheureux d’une jeune femme embastillée, voilà qui donne la nausée. Ce système atteint un état d’inexistence frénétique, avec son intelligence réduite aux acquêts de la futilité galopante et du goût absolument effrénée du conformisme. Il importe donc de le laisser à ses douleurs bienséantes et bienpensantes, à ses gémissements humanistes, à ses papotages de bonne sur émoustillée… Détail mexicain, en marge des préoccupations françaises: une possible intervention US

Mullen, ou les militaires US en soutien du pouvoir civil

L’insistance de l’amiral Mullen, président du Joint Chief of Staff, à présenter la crise systémique générale comme la première préoccupation de sécurité nationale des USA, avec les conséquences impliquées pour les militaires, est remarquable. Elle s’accorde certes au rapport annuel des services de renseignement présenté par l’amiral Blair, mais, dans le cas précis de Mullen, avec diverses déclarations qui ont précédé, elle en précédait effectivement l’esprit, ou bien, elle en anticipait la diffusion publique, en marquant l’accord de Mullen avec l’analyse du renseignement US dont il connaissait déjà les grandes orientations. Cette analyse n’apparaît nullement sollicitée ni imposée, elle apparaît au contraire substantielle à la… Mullen, ou les militaires US en soutien du pouvoir civil

Moby Dick chancelle

Moby Dick chancelle 3 février 2009 Ce qui se passe sous nos yeux est-il historique? Pour le moins, la question a tout lieu d’être posée. Des déclarations du président du JCS, l’amiral Mullen, lors d’une conférence hier devant l’Association des Officiers de Réserve, à Washington, dissimulent à peine une nouveauté extraordinaire à Washington: le Pentagone n’est plus la priorité de sécurité nationale. D’abord, quelques éléments du dossier, les déclarations de Mullen. Des extraits sont donnés par Defense News du 2 février 2009. Il suffit de mettre en évidence deux points fondamentaux et, déjà, l’on entrevoit l’importance considérable du changement en perspective, sinon en cours. Sur… Moby Dick chancelle

Tous comptes faits, l’Iran est de plus en plus sympa

Il n’est plus vraiment question de taper sur l’Iran, même si la question traditionnelle amène la réponse traditionnelle, mais sur un mode extrêmement pianissimo («Mullen said the Obama administration has still not taken the military option against Iran off the table, but said I believe it’s got to be a last resort»). Il s’agit effectivement de l’amiral Mullen, président du Joint Chief of Staff (JCS), déclarant que l’Iran pourrait très bien travailler avec les USA et l’OTAN en Afghanistan, contre les talibans et assimilés. Mullen nomme cela a regional approach. L’expression est nuancée, l’heure est à la coopération. L’AFP donne quelques indications, reprises par Defense… Tous comptes faits, l’Iran est de plus en plus sympa

Les 30.000 d’Obama, – pardon, de Mullen?

On sait désormais que le président du comité des chefs d’état-major (le JCS, ou Joint Chief of Staff), l’amiral Mullen, a des intentions précises pour ce qui concerne l’Afghanistan. Mullen a annoncé que les USA enverraient en Afghanistan, d’ici la mi-2009, 30.000 hommes de plus. C’est un renforcement théorique de 100% (actuellement, les USA déploient 32.000 hommes dans le pays). C’est évidemment considérable en terme d’intention stratégique. Cela justifie bien entendu de se demander si Mullen a l’accord d’Obama. …C’est ce que fait Robert Dreyfuss, dans The Dreyfuss Report, dans The Nation, le 23 décembre. Et la réponse semble bien être: oui, ce qui effraie… Les 30.000 d’Obama, – pardon, de Mullen?

Haro sur le F-22

Un vent de réforme anti-pentagonesque est en train de prendre un rythme de tempête à Washington. Le point Omega de cette tempête autour du point Omega de la crise systémique américaniste, c’est le chasseur F-22 Raptor et les quelques dizaines d’exemplaires que l’USAF, ou une partie de l’USAF, voudrait encore produire. De tous les côtés, des appels à l’arrêt du programme aux 183 exemplaires actuels se multiplient. Signalons quelques manifestations de la chose: L’amiral Mullen, président du JCS, en a marre. (Non, il s’agit d’une extrapolation par le titre d’une dépêche AFP du 10 décembre, sur Spacewar.com: «US Top Brass Fed Up With F-22 Problems.»)… Haro sur le F-22

L’Irak, Obama et l’hypothèse JFK

L’Irak, Obama et l’hypothèse JFK 29 novembre 2008 Gareth Porther, journaliste d’investigation et historien de l’histoire récente de la sécurité nationale aux USA, période Vietnam (Perils of Dominance: Imbalance of Power and the Road to War in Vietnam), a montré à plusieurs reprises qu’il est bien informé des arcanes des relations à l’intérieur de la hiérarchie militaire, et entre cette hiérarchie et le pouvoir civil. Depuis 2006, il a suivi avec attention, et nous a informés à mesure, la lutte interne dans l’administration GW Bush autour de la possibilité d’une attaque contre l’Iran. Il a mis en évidence l’opposition à cette attaque d’une fraction importante… L’Irak, Obama et l’hypothèse JFK

En Afghanistan, la victoire sera “made in USA” ou ne sera pas

En Afghanistan, la victoire sera made in USA ou ne sera pas 22 novembre 2008 Des indications venues de sources dans les milieux de la défense à Bruxelles et un éditorial du New York Times qui recoupent ces indications en fixant leur esprit permettent de reconstituer les projets US pour l’Afghanistan avec la nouvelle présidence. Sont-ce ceux d’Obama ou non? C’est une autre affaire et il est encore trop tôt pour y répondre, nous verrons plus loin nos spéculations à cet égard. D’une part, nos sources dans les milieux de la défense à Bruxelles, à partir de constats très récents sur place, à un niveau… En Afghanistan, la victoire sera “made in USA” ou ne sera pas

L’insoutenable pesanteur de Moby Dick en Irak

Musardant dans les colonnes toujours passionnantes de Tom Engelhardt, dans sa dernière livraison du 20 novembre, nous trouvons un texte consacré à, si l’on veut, la dernière ligne de défense du Pentagone pour ne pas quitter l’Irak. (La bataille, évidemment, se livre entre le Pentagone et la direction politique US, pas en Irak même.) Engelhardt référence notamment deux liens, un de Robert Dreyfuss de The Nation, du 13 novembre, l’autre du Washington Post du 17 novembre, qui renforcent son propos. (Voir aussi, puisque nous y sommes, le Wall Street Journal du 17 novembre.) Mais citons Engelhardt: «It’s the ultimate argument, the final bastion against withdrawal,… L’insoutenable pesanteur de Moby Dick en Irak

Fragilités extrêmes

Fragilités extrêmes 22 octobre 2008 Deux indications, à trois jours d’intervalle, montrent une réelle inquiétude de l’establishment washingtonien pour ce qui concerne la situation de sécurité nationale des USA dans les premiers mois de la future présidence, ou dans les premiers mois de la présidence Obama, pour ceux qui tiennent pour acquise l’élection du sénateur de l’Illinois, ce dernier point étant un élément important dans ces alertes. Nous lions arbitrairement les deux nouvelles parce que nous estimons effectivement qu’elles reflètent le même souci, les mêmes préoccupations, sans doute même viennent-elles des mêmes milieux. Aujourd’hui, à Riga, c’est l’amiral Mullen, président du comité des chefs d’état-major… Fragilités extrêmes

La modération de Gates devient une politique exprimant les contradictions du CMI

Le secrétaire à la défense Robert Gates est décidément un étonnant oiseau dans le contexte de l’administration GW Bush et de la radicalisation systématique, au niveau dialectique, qu’on observe dans cette administration et dans l’establishment washingtonien en général, par ailleurs, cette radicalisation signe convaincant de la paralysie de l’action des USA qu’on observe également. Gates a, on le sait, déjà fait des siennes à propos de l’Iran. Il s’avère à cet égard, selon des sources US de la communauté de sécurité nationale particulièrement dignes de foi, que son intervention, en même temps que celle de l’amiral Mullen, président du JCS, a été décisive pour casser… La modération de Gates devient une politique exprimant les contradictions du CMI

En Mer Noire, Mullen à la barre

Des déclarations de l’amiral Mullen, le président du Joint Chiefs of Staff, évidemment directement proche de l’U.S. Navy de par son origine, confirment que, comme à l’accoutumé de ces dernières années, les militaires US sont extrêmement prudents. Cette prise de position concerne la situation dans la Mer Noire, où la Navy est impliquée au premier chef. Une dépêche Reuters du 28 août rapporte des déclarations de Mullen. D’abord, pour ce qui concerne la situation en Mer Noire : «Adm. Mike Mullen, chairman of the Joint Chiefs of Staff, also said Russian and U.S. military officials were working carefully to coordinate the movements of their navies… En Mer Noire, Mullen à la barre