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Molière

Dostoïevski contre la Babylone occidentale…

Dostoïevski contre la Babylone occidentale… Un voyage méconnu du maître russe se nomme Notes d’hiver sur des impressions d’été. Il évoque l’apogée de la civilisation bourgeoise et industrielle (vers 1860 donc) dans ses deux capitales, Londres et Paris. Ici il ne s’agit pas comme dans Crocodile d’un conte fantastique et comique (voyez mon livre, que les roumains m’ont fait l’honneur de traduire et publier), mais d’un ensemble de réflexions face à la grande modernité. Les cibles de ce voyage sont donc surtout Londres et Paris, les deux capitales les plus avancées alors de cet occident modèle qui fonctionne en mode turbo maintenant, contre le monde… Dostoïevski contre la Babylone occidentale…

Un peu de Sars ou de Covid ?

Un peu de Sars ou de Covid ? Les médecins de Molière mettaient des noms latins sur les maladies qu’ils ne comprenaient pas. On met toujours des mots d’origine latine ou grecque sur les maladies mais on est certain de les comprendre. Quand pas de Corona on trouve du Sars, du Sida, de la fièvre de Lhassa, et on est sûr qu’on comprend même si le mot reflète une forme changeante. Les chercheurs parlent de mutation. Un virus mute, c’est sa façon d’être au monde. Dans l’antiquité, les dieux mutaient, se métamorphosaient. Le spécialiste c’était Protée. Il savait tout du passé et du présent, et… Un peu de Sars ou de Covid ?

Burke et les conspirations modernes

Burke et les conspirations modernes Le monde moderne est l’histoire d’une extermination. Elle peut être ludique ou ennuyée. Ce qui était noble, beau et bon devait disparaître. Voyez Notre-Dame. De Molière à Burke on voit progresser la conspiration révolutionnaire qui mettra fin sur terre à l’Ancien régime et au règne agraire : à la clé fin des civilisations traditionnelles, guerres mondiales, abrutissement et enlaidissement du monde, tyrannie bourgeoise ou prolétarienne, puis fin d’un « spectacle qui ne finira pas en despotisme éclairé » (Debord). Acta sera fabula. Tout est dans Burke que je redécouvre avec mes lecteurs. Comment cracher d’abord sur ce qu’on va détruire… Burke et les conspirations modernes

Bernanos et Drumont face aux Français modernes

Bernanos et Drumont face aux Français modernes Bernanos a vanté Drumont, y compris dans son antisémitisme. BHL avait insulté le plus grand romancier du siècle dernier (je ne lui vois d’égal que Dostoïevski, pas tendre non plus sur la question qui pince –voyez son Journal, les Possédés ou les Karamazov). Elie Wiesel avait par contre protégé le grand auteur rebelle des Cimetières sous la lune. Mais ce n’est pas la question ici. La question, c’est comment en est-on arrivé à la France du beauf, du bobo, du Thénardier, du Macron, du vacancier et du VTT, alors que nous étions le parangon des nations, comme dit… Bernanos et Drumont face aux Français modernes