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modernité

Le Titanic, la tête dans le sable

Le Titanic, la tête dans le sable Charles Hughes Smith n’est pas optimiste sur l’avenir de notre Système-à-tous. On le comprend et on le suit sur cette voie du raisonnement. Comme il sait la valeur du symbolisme et de l’analogie comme instruments de représentation et de communication pour mieux faire comprendre l’ampleur et la substance d’une situation, il a utilisé à plusieurs reprises (au moins deux fois d’une façon précise et élaborée, mentionne-t-il) l’analogie historique du Titanic pour représenter le sort de notre Système. Personne ne le lui reprochera, et surtout pas nous qui ne nous privons pas, pour notre part, d’utiliser cette analogie de… Le Titanic, la tête dans le sable

Retour sur un futur bancal

Retour sur un futur bancal Guillaume Travers est un économiste original, et donc intéressant selon les pratiques si conformistes-PC du temps courant autant que selon les habitudes pseudo-pérennes de cette matière (l’économie). Il semble bien qu’il ne place pas, surtout pas, l’économie au centre de tout. Il semble bien qu’il considère l’économie comme une matière disons ‘secondaire’ en ceci qu’elle soit dépendante du domaine auquel elle s’applique. Il constate dans tous les cas que ce fut la situation jusqu’à l’époque de la modernité considérée dans sa chronologie la plus profonde et la plus significatives. Il dit, pour illustrer cette appréciation : « Jusqu’à la période… Retour sur un futur bancal

Retour sur un futur bancal

Retour sur un futur bancal Guillaume Travers est un économiste original, et donc intéressant selon les pratiques si conformistes-PC du temps courant autant que selon les habitudes pseudo-pérennes de cette matière (l’économie). Il semble bien qu’il ne place pas, surtout pas, l’économie au centre de tout. Il semble bien qu’il considère l’économie comme une matière disons ‘secondaire’ en ceci qu’elle soit dépendante du domaine auquel elle s’applique. Il constate dans tous les cas que ce fut la situation jusqu’à l’époque de la modernité considérée dans sa chronologie la plus profonde et la plus significatives. Il dit, pour illustrer cette appréciation : « Jusqu’à la période… Retour sur un futur bancal

Notes sur l’impossibilité de Jérôme Bosch

Notes sur l’impossibilité de Jérôme Bosch 9 avril 2020 – Il est bien difficile de conclure alors que nous ne sommes qu’au début de cette phase finale de l’effondrement (GCES, ou Grande Crise de l’Effondrement du Système). Dans ce cas où l’on ne peut conclure, eh bien chroniquons, et dans le sens qui nous est habituel, sans prendre partie dans les plus basses querelles mais en relevant, là où cela hurle, l’hystérisation extraordinaire de l’hystériquement correct porté à son point de fusion bet de combustion… Et vous verrez, sans autre surprise prévoyons-nous, que nos regards se portent bien souvent vers l’outre-Atlantique emporté dans une sarabande… Notes sur l’impossibilité de Jérôme Bosch

A nulle autre pareille…

A nulle autre pareille… 8 mars 2020 – Cette qualification (>à nulle autre pareillele roi est nugrippe asiatique< de 1957 à la SRAS de 2003 ou la grippe aviaire H1N1 de 2009, – produit des effets que l'on n'aurait jamais imaginés possibles pour ces divers cas de pandémies équivalentes, dont le centième, dont le millième ne s'en est nullement manifesté. (Enfin, qu’importent ici ces interrogations sur le détail et la comparaison avec des précédents… >A nulle autre pareillePeste Noire< au cœur du non moins terrible XIVème siècle marquant le commencement de l’agonie du Moyen-Âge ; mais cela, cet éventuel >impact civilisationnel< de Covid-19 et du… A nulle autre pareille…

Guy Debord et la médiocrité postmoderne

Guy Debord et la médiocrité postmoderne Le pouvoir socialiste-mondialiste a honteusement, répétitivement tenté de récupérer ou de diaboliser Guy Debord (méprisant, macho, nostalgique…), mais le message du maître des rebelles demeure puissant et dur. On ne saurait trop recommander la vision du film In girum imus nocte et consumimur igni (superbe titre palindrome), qui va plus loin que la Société du Spectacle, étant moins marxiste et plus guénonien en quelque sorte (le monde moderne comme hallucination industrielle et collective). Le virage élitiste et ésotérique de ce marxisme pointu défait par la médiocrité du progrès nous a toujours étonnés et enchantés. Georges Sorel en parlait dès… Guy Debord et la médiocrité postmoderne

Lévi-Strauss et la civilisation cannibale

Lévi-Strauss et la civilisation cannibale Les voyages, la mondialisation, la civilisation, la science, le progrès ? Voici ce que cet élégant marginal écrivait au début de ses fameux et si peu lus tropiques : « Est-ce alors que j’ai, pour la première fois, compris ce qu’en d’autres régions du monde, d’aussi démoralisantes circonstances m’ont définitivement enseigné ? Voyages, coffrets magiques aux promesses rêveuses, vous ne livrerez plus vos trésors intacts. Une civilisation proliférante et surexcitée trouble à jamais le silence des mers. Les parfums des tropiques et la fraîcheur des êtres sont viciés par une fermentation aux relents suspects, qui mortifie nos désirs et nous… Lévi-Strauss et la civilisation cannibale

Frithjof Schuon et la liquidation chrétienne

Frithjof Schuon et la liquidation chrétienne Disons le nûment : ce pape a jeté l’enfant Jésus avec l’eau du baptême dans l’indifférence de la gent catholique. A part une poignée de purs, son troupeau BCBG a gobé l’ignominie. Il est vrai que déjà Montesquieu se moquait de « la vieille idole » (le pape donc), que Feuerbach parla de cette pseudo-religion théâtrale pour bourgeois il y a déjà un siècle et demi : « depuis longtemps la religion a disparu et sa place est occupée par son apparence, son masque, c’est-à-dire par l’Eglise… » L’Eglise et le papisme ne veulent même plus assurer le service… Frithjof Schuon et la liquidation chrétienne

Philippe Grasset et le suprémacisme anglo-saxon

Philippe Grasset et le suprémacisme anglo-saxon Pour éclairer la situation présente, l’empire anglo-saxon contre l’Iran, je reprendrai un texte inspiré par la Grâce de l’histoire, de mon ami Philippe Grasset. Il est à peine modifié et explique la triste histoire des cinq derniers siècles de guerre navale, de guerre mondiale aussi. Ce que Hamlet appelle The Distracted Globe (TDG), après avoir écouté le fantôme (I, 5), ce mot global donc, et toutes ses connotations néototalitaires, Philippe Grasset en parle bien, en parle extraordinairement à sa page 200 : « La rotondité de la terre permet de suggérer que l’espace physique prend la forme d’un symbole… Philippe Grasset et le suprémacisme anglo-saxon

Ernst Jünger et le syndrome du Titanic

Ernst Jünger et le syndrome du Titanic Le système US use de la peur pour se maintenir. Terrorisme, chiites, climat, racisme, fascisme, Chine, sexisme, Poutine, ce qu’on voudra, tout justifie son agenda. Nous autres antisystèmes sommes aussi soumis à un feu croisé d’affolements divers : troisième GM, faillite du système, acheter de l’or, fin des religions, culture Illuminati, disparition des libertés, de l’eau, de l’air, du reste… On en deviendrait drôle ! Cela n’empêche pas de continuer de cliquer et de laisser Assange à ses bourreaux. Un qui en a bien parlé de cette conjonction du monde automatique moderne et de la croissance corrélée de… Ernst Jünger et le syndrome du Titanic

D’un trou (9/11) l’autre (Notre-Dame)

D’un trou (9/11) l’autre (Notre-Dame) Nous tentons, dans ce >Faits & Commentaires< de développer une hypothèse concernant l'incendie de Notre-Dame, – que nous décidons, en nous en expliquant, de qualifier d'>attaque< contre Notre-Dame. Nous plaçons cette >attaque de Notre-Dame< parallèlement et comparativement à l'>attaque 9/11Depuis, l’attaque de Notre-Dametrou dans le continuum espace-temps< développé par Justin Raimondo pour décrire l'attaque 9/11 est revenue dans plusieurs textes de dedefensa.org. Pour résumer et synthétiser cet emploi en même temps qu’on en rappelle indirectement la signification de l’expression, on citera le texte de PhG du 22 avril 2019 : « … [E]t il est bien entendu que je place… D’un trou (9/11) l’autre (Notre-Dame)

Guénon actuel (I)

Guénon actuel (I) 5 mars 2019 –Je recommande avec force que l’on prenne une heure de son temps pour regarder l’émission Les Idées à l’endroit, sur TV-Libertés, animé par Alain de Benoist (le titre de l’émission renvoie à un de ses très-nombreux livres) : l’émission n°22, qui doit être de courant février, et consacrée à « René Guénon et la Tradition primordiale ». (De Benoist reçoit dans son émission quatre universitaires, essayistes, éditeurs, tous spécialistes de René Guénon, de son influence, de sa place dans l’histoire des idées : Jean-Pierre Laurant, Xavier Accart, David Bisson et Pierre-Marie Sigaud.) Métaphysicien d’intuition, Guénon est dans l’histoire des… Guénon actuel (I)

Novalis (1772-1801) et notre innocence perdue

Novalis (1772-1801) et notre innocence perdue Cet immense esprit est contemporain des grands génies allemands, dont j’ai récemment rappelé quelques éclairs. Fasciné par le moyen âge, Novalis rêvait de temps originaux. Son Henri d’Ofterdingen est le plus beau roman initiatique du monde – et enfantin, car il règne chez lui une lumineuse sensibilité enfantine… je l’ai rapproché de Tolkien dans un chapitre de mon livre sur le maître anglais – d’origine saxonne. Ce qui m’a étonné c’est qu’en téléchargeant ses fragments pour els redécouvrir, je me suis rendu compte que le livre avait été emprunté dix fois en un demi-siècle, dans une librairie canadienne. Mais… Novalis (1772-1801) et notre innocence perdue

De l’atonie à la colère

De l’atonie à la colère 29 décembre 2018 – Il y a longtemps que se développe le jugement selon lequel le développement des technologies de communication et du numérique tend à créer un monde artificiel dans lequel seraient plongées des foules laissées sans direction par la globalisation du néocapitalisme, et ainsi mises dans une atonie qui les priverait de tout sens et laisserait libre cours aux événements suscités par le Système. Par conséquent, c’est avec une certaine surprise puis avec une surprise certainement heureuse que l’on découvre, que je découvre que l’atonie de ces foules sans-direction et privée de sens s’est muée en une colère… De l’atonie à la colère

Bernanos et la fin de l’Église

Bernanos et la fin de l’Église Il est facile me disait un lecteur de taper sur Bergoglio. Or Bergoglio caricature une situation compromise depuis longtemps (Bayle, Swift, Montesquieu). Et Bernanos remarque déjà dans sa Grande peur que l’homme nouveau et le chrétien nouveau sont déjà là dans les années trente, que Bloy dénonçait déjà cinquante années avant : « Grâce à eux, le temps n’est pas loin, s’il n’est déjà venu, où rien ne distinguera plus le premier-né de l’ordre chrétien, celui que l’Église a bercé tant de siècles au creux de son giron, du mauvais riche et du voluptueux. Une police attentive l’aura ramassé… Bernanos et la fin de l’Église

Le USS Gerald R. Ford et l’ascenseur

Le USS Gerald R. Ford et l’ascenseur 06 novembre 2018 – En civilisant un peu la chose pour ne pas trop terroriser notre fabuliste préféré de Fabrice Lucchini, on dirait que cela aurait l’air d’une fable d’un La Fontaine postmoderne et pentagoniste (appartenant au pentagonisme, donc néologisme venu du Pentagone et non de l’inutile Patagonie) : >Le porte-avions et l’ascenseurfablerévolution technologiqueprix de base< reçoit des retouches dans le sens de la hausse, avec simplement la particularité que ces retouches sont si rapides aujourd'hui qu'elles dépassent la construction de la première unité de la classe, avant même qu'elle soit opérationnelle. La classe Nimitz avait bien démarré… Le USS Gerald R. Ford et l’ascenseur

Bernanos et Drumont face aux Français modernes

Bernanos et Drumont face aux Français modernes Bernanos a vanté Drumont, y compris dans son antisémitisme. BHL avait insulté le plus grand romancier du siècle dernier (je ne lui vois d’égal que Dostoïevski, pas tendre non plus sur la question qui pince –voyez son Journal, les Possédés ou les Karamazov). Elie Wiesel avait par contre protégé le grand auteur rebelle des Cimetières sous la lune. Mais ce n’est pas la question ici. La question, c’est comment en est-on arrivé à la France du beauf, du bobo, du Thénardier, du Macron, du vacancier et du VTT, alors que nous étions le parangon des nations, comme dit… Bernanos et Drumont face aux Français modernes

Jimmy Goldsmith et le désastre de la civilisation

Jimmy Goldsmith et le désastre de la civilisation « Le destin du spectacle n’est pas de finir en despotisme éclairé » (Guy Debord) 1993 : l’Amérique est en bouillie, le vainqueur de l’Irak vaincu par un apprenti de la Trilatérale, les socialistes de Cresson-Mitterrand sont enfin tambourinés aux élections, et l’Allemagne est mal réunifiée et à moitié ruinée… Debord toujours : « Les nouvelles concernent toujours la condamnation que ce monde semble avoir prononcée contre son existence, les étapes de son autodestruction programmée. » Debord se faisait alors menacer à la télé (Polac, F.O.G.), comme Goldsmith ; aujourd’hui ils sont complètement oubliés puisque tout va… Jimmy Goldsmith et le désastre de la civilisation

AntiSystème US et affreuses contradictions

AntiSystème US et affreuses contradictions Ancien speechwriter de Nixon et l’une des plumes les plus lues dans les milieux paléoconservateurs qui représentent la vieille droite traditionnelle et traditionnaliste aux USA (isolationniste, antiguerre, farouchement opposée au progressisme-sociétal et à la modernité culturelle, anti-centralisatrice), Patrick Buchanan développe une argumentation extrêmement incisive contre le régime iranien à la lumière des récents incidents. Il ignore complètement la possibilité très forte de la subversion US dans cette affaire, non plus que l’action économique dévastatrice des sanctions US sur l’économie, alors qu’il est normalement adversaire de ces deux infamies de la politiqueSystème, interventionniste, soutenue par les neocons et les progressistes bellicistes.… AntiSystème US et affreuses contradictions

Flaubert et Borges face à l’abrutissement touristique

Flaubert et Borges face à l’abrutissement touristique De passage en France j’ai admiré le côté mangerbouger.fr, les trois millions de touristes plagistes du 30 décembre, l’endoctrinement télévisé, le culte présidentiel, le besoin de consommer tout ce qui ne bouge pas, du flan maison à la montagne machin. Tout cela n’existe pas en Espagne, ou si peu, mais les Espagnols sont si pauvres et si incultes… Pendant qu’ils portent ces naïfs leur char et leur vierge la semaine sainte, le Français les filme ! D’Ushuaia (toute une flotte de voiliers français) au Rajasthan en passant Le Cap ou la grande muraille, j’ai toujours eu l’impression qu’ils… Flaubert et Borges face à l’abrutissement touristique

Vers une authentique renaissance de la cité

Vers une authentique renaissance de la cité À l’heure de l’ubiquité des échanges numériques, dans un contexte où les conventions culturelles sont battues en brèche, la cité se meurt faute d’oxygène. Il ne demeure qu’un vague agrégat d’intérêts disparates mettant en scène des acteurs qui meublent l’espace civique comme des potiches. La médiation n’est plus le lot des clercs d’autrefois : les grands prêtres du spectacle médiatique arbitrent aux différents qui ne manquent de se multiplier alors que le « vivre ensemble » n’est plus qu’une vague chimère. Il convient de rassembler les gens autour d’événements construits comme autant de célébration vides de sens, le… Vers une authentique renaissance de la cité

Georges Sorel et la montée de la médiocrité moderne

Georges Sorel et la montée de la médiocrité moderne Rien de tel qu’un bon classique pour nous consoler de vivre en l’an 2017 ! Dans Les illusions du progrès, publiées à la fin du dix-neuvième siècle, (archive.org) Georges Sorel décrit des temps qui traînassaient déjà. Florilège : « Depuis que la démocratie se croit assurée d’un long avenir et que les partis conservateurs sont découragés, elle n’éprouve plus le même besoin qu’autrefois de justifier son droit au pouvoir par la philosophie de l’histoire. » Politique ? Finance ? : « Le spectacle écœurant donné au monde par les écumeurs de la finance et de la… Georges Sorel et la montée de la médiocrité moderne

Rimbaud et la mondialisation en 1875

Rimbaud et la mondialisation en 1875 La fausse rebelle Viviane Forester avait dû son succès à un emprunt de choix : l’horreur économique, cela vient de Rimbaud. Je ne sais même plus si cela était reconnu dans le navet d’alors qui renforça les socialistes (DSK-Jospin) aux affaires. Mais venons-en à Rimbaud Rimbaud naît en 1854, en pleine révolution industrielle et éducative, au milieu des transports coloniaux et des expositions universelles. J’ai expliqué dans un petit livre le lien entre l’œuvre de Dostoïevski et cette mondialisation émergente (1), à forte teinte anglo-saxonne (le mot « occidental » n’a aucun sens : nous vivons sous le talon… Rimbaud et la mondialisation en 1875

Polanyi et la destruction destructrice du monde moderne

Polanyi et la destruction destructrice du monde moderne On va être moins cool pour une fois. Alors qu’un écrivain allemand censuré (voyez Friedrich Zauner, Unz.com) parle des viols commis dans la bonne ville universitaire de Tübingen, on va évoquer ce monde moderne qui ne cesse de s’illustrer et de montrer content de lui-même. En Allemagne il est passé de Goethe et de Bach au cher Hitler et à Merkel, le monde moderne. Le monde moderne a détruit le monde, sa diversité, sa culture, sa tradition, ses civilisations. Ce qu’on appelle diversité aujourd’hui n’est qu’un moyen psy ‘op et technocratique d’emmerder les autres aux frais du… Polanyi et la destruction destructrice du monde moderne