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L’Écosse annexera-t-elle l’Angleterre ?

L’Écosse annexera-t-elle l’Angleterre ? L’Écosse a raté son indépendance l’année dernière, par une marge (45%-55%) plus importante que prévu. (Les sondages avaient donné jusqu’à une semaine du vote le oui et le non quasiment à égalité.) Ce résultat était l’effet d’une énorme campagne de communication menée par Londres dans les deux dernières semaines de la campagne ; les trois partis-Système (conservateurs, travaillistes et libéraux), y étaient partie prenante et avaient asséné à l’électorat d’innombrables promesses d’amélioration du statut de l’Écosse dans le Royaume-Uni et de divers autres avantages. Pourtant, aussitôt après le vote, la précarité de l’avantage obtenu par les anti-indépendantistes avait été mise en… L’Écosse annexera-t-elle l’Angleterre ?

A la recherche d’un “miracle” britannique

A la recherche d’un miracle britannique Existe-t-il un espoir que le Royaume-Uni change sa politique de servilité absolue vis-à-vis des USA ? Le 3 novembre 2014, RT (Russia Today) donne une interview de Ken Livingstone, ancien maire de Londres et connu pour ses opinions à la fois flamboyantes et presque-gauchistes, dans tous les cas de la gauche extrême du parti travailliste (Labour) dont Livingstone fait partie. (A noter que cette interview est l’une des premières interventions de RT-réseau UK, qui vient d’être lancé à partir de bureaux et studios nouvellement installés à Londres. [Voir le 31 octobre 2014.] RT élargit très rapidement son implantation dans… A la recherche d’un “miracle” britannique

Notes sur une vacillation spasmodique

Notes sur une vacillation spasmodique 30 août 2013 – Combien de fois répéterons-nous ce constat : la rapidité des événements nous stupéfie… Mais il n’y a pas d’événement à proprement parler et selon notre entendement contraint par tant d’habitudes prises à l’aune de notre >idéal de puissance< et de la certitude de notre supériorité et de notre maîtrise de l'organisation et de la marche du monde. Il n'y a pas d'événements, ou alors il y a des événements qui nous dépassent, qui ont pris une forme étrange et ainsi acquis une puissance irrésistible qui ne cesse de nous prendre en défaut... Il y a un… Notes sur une vacillation spasmodique

Le fantôme de Tony Blair ricane jaune…

Le fantôme de Tony Blair ricane jaune… Les Français qui savent encore ce que cela signifie qu’être Français, ces Français-là éprouveront un sentiment mêlé d’ironie devant le paradoxe du Système et de tristesse fatiguée devant l’usage courant de la République-poire en constatant que, soudain, un accroc se manifeste du côté britannique. Les Français sont sous l’empire patelin du président-poire, parfaite illustration d’une soumission de type notaire-de-province monté à Paris au diktat du Système, et ils ne se posent aucune question. La démocratie fonctionne, proclament les salons ; ils n’imaginaient certainement pas, les salons, qu’un spasme qu’on serait conduit alors à décrire comme anti-démocratique puisse venir… Le fantôme de Tony Blair ricane jaune…

Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

Il est assez possible que les Britanniques n’aiment pas vraiment Obama. Il est probable qu’ils ne l’aiment pas parce qu’ils ne savent pas par quel bout le prendre, parce qu’ils ignorent de quel bois il se chauffe, parce qu’ils se demandent si c’est du lard ou du cochon Du coup, ils n’ont plus l’impression de manipuler l’Amérique à leur guise, comme ils se l’imaginent faire depuis qu’ils ont établi cette ligne politique d’alignement sur les USA, depuis 1941-1944, avec renouvellement d’intensité après la crise de Suez et l’éviction d’Antony Eden. Divers articles dans la presse londonienne saluent la rencontre du secrétaire au Foreign Affairs David… Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

La crise nous révèle et nous contraint

La crise nous révèle et nous contraint 15 janvier 2009 Sans nul doute, au niveau du symbole et de la communication dont on sait l’importance dans l’élaboration de la politique aujourd’hui, l’intervention du secrétaire au Foreign Office britannique David Miliband a une réelle importance. On ne manquera pas, dans son aspect révisionniste de la politique générale occidentale suivie depuis 2001-2002, de la mettre en parallèle avec l’évolution constatée par ailleurs, ce même jour, dans les relations de l’UE avec l’Europe de l’Est activiste et anti-russe. Il s’agit d’une révision, ou plutôt d’une dynamique de répudiation générale des concepts qui ont guidé l’action de l’Occident depuis… La crise nous révèle et nous contraint

Gordon Brown et l’inévitable soupçon de Washington

Le temps de la suspicion est né entre Washington et Londres. Question de perception, après l’ère du pharamineux Tony Blair. Le nouveau Premier ministre, bien qu’il ait ici ou là, dans telle ou telle déclaration, pris les précautions d’usage pour tenter de rassurer les alliés US, est nécessairement soumis au soupçon. En l’occurrence, le soupçon porte sur le choix de certains ministres dans le remaniement ministériel qui a accompagné l’arrivée de Gordon Brown au pouvoir. Ces ministres, par ailleurs placés à des postes importants, sont perçus à Washington comme anti-guerres (pas assez enthousiastes pour la guerre en Irak) et, par conséquent, semblent justifier le soupçon… Gordon Brown et l’inévitable soupçon de Washington