La “révolution des ménagères” triomphe et la crise devient politique
Le constat est vite fait: la crise a eu sa première tête politique («The global economic crisis claimed its first government yesterday», écrit le Times de ce matin). L’Islande est l’une des principales victimes de la crise, presqu’une victime parfaite, parce que ce pays était devenu une sorte de laboratoire surréaliste de l’économie globalisée et du turbo-capitalisme, avant d’être le premier frappé, et le plus profondément, et, par conséquent, le premier où sa direction politique s’effondre. Il s’agissait d’une véritable expérience du chaos créateur cher au capitalisme hyper de ces dernières années. L’expérience est achevée en une courbe parfaite, avec le chaos conservé effectivement, et… La “révolution des ménagères” triomphe et la crise devient politique