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menace

Choisissez votre Ennemi et je vous dirais si vous méritez de me lire

Nous allions en balade sur le site du Financial Times et nous tombâmes sur ce texte du 22 septembre nous annonçant que les Européens voient Moscou comme une menace contre la sécurité. Nous parcourons le texte, y trouvant le commentaire d’un sondage sur la perception des Européens et des Américains (quel pays vous paraît le plus menaçant?, etc.). Il est ici question des réponses des Européens principalement. Grand cas est fait par le FT, sinon cas principal voire exclusif, de cette appréciation selon laquelle la Russie est considérée comme une menace par 2% des Européens interrogés en juillet, 4% en août et 17% en septembre,… Choisissez votre Ennemi et je vous dirais si vous méritez de me lire

La pensée argumentée et structurée de Loren B., expert assermenté et prestidigitateur du Complexe

Il est toujours intéressant d’aller au cur de la pensée du complexe militaro-industriel US, notamment en détaillant certains arguments sur des polémiques en cours. Il suffit d’écouter ses représentants. On choisit ici le cas de Loren B. Thompson, que nous proposons de baptiser (d’élever au grade d’) expert assermenté, dans un article publié par UPI le 12 février. Nous citons le même passage dans notre F&C de ce jour, mais pas la conclusion (la réponse de Thompson à l’intéressante question que lui-même soulève imprudemment). En effet, Loren B. s’exclame : que d’argent dépensé depuis 2000 pour les forces armées US! ($4 trillions) Et pour des… La pensée argumentée et structurée de Loren B., expert assermenté et prestidigitateur du Complexe

Ron Paul est-il une réelle menace pour “eux”?

Le député Ron Paul est un outsider, un marginal, aux opinions parfois étranges pour l’establishment de Washington. (On se rappelle notamment son discours de février 2006 sur la fin de l’hégémonie du dollar.) On a vu par ailleurs qu’une intervention de Ron Paul sur les causes de l’attaque 9/11 a attiré l’attention sur lui, et a été reprise par un commentateur de CNN. A l’inverse, l’essentiel de la presse MSM a joué dans cette occasion son rôle habituel de censure. On trouve une analyse de ce comportement sur le site MediaMatters.com, le 16 mai. Il apparaît assez probable que cet ostracisme de la presse MSM… Ron Paul est-il une réelle menace pour “eux”?

Découplages par évaluation?

Découplages par évaluation? 26 avril 2007 Face aux Occidentaux qui suivent leur habituelle tactique (les USA claquent du doigt, les Européens s’alignent comme des moutons sans complication intellectuelle, sans même s’aviser de ce dont il est question), les Russes montrent une remarquable capacité d’adaptation et d’improvisation. Bien entendu, nous voulons parler de la question des antimissiles (BMD) que les Américains veulent déployer en Europe. Les derniers développements répondent évidemment, réponse du type berger à la bergère aux interprétations de la presse MSM, que certains de nos lecteurs nous ont signalées après la réunion de l’OTAN de Bruxelles du 19 avril. (Voir sur notre Forum général… Découplages par évaluation?

Un échec colossal de l’appareil de propagande virtualiste : seulement 10% des Américains jugent que l’Iran est une “menace immédiate”

C’est un piètre résultat et, sur le terme, un véritable désastre pour l’appareil américaniste de propagande et de désinformation, et pour l’affirmation virtualiste qui l’accompagne. Un sondage (effectué le 10 mars) montre que 10% des Américains croient que l’Iran est une menace immédiate nécessitant une action militaire immédiate. Cette enquête statistique CBS/The New York Times donnait comme réponse 15% (le 27 février) et 21% (le 11 février). En un mois, la perception de l’Iran comme une menace méritant une attaque immédiate est tombée de 21 à 10%. (Les autres résultats sont à mesure : 65% des Américains pensent que l’Iran est une menace qui peut… Un échec colossal de l’appareil de propagande virtualiste : seulement 10% des Américains jugent que l’Iran est une “menace immédiate”

La “menace” iranienne n’impressionne pas le citoyen de base aux USA

Le problème de GW est qu’il ne parvient pas à faire prendre ses propres lubies pour du comptant. L’échec à l’égard de l’Iran est patent. Depuis un an que Washington et son habituelle machine de communication sont en marche pour peindre l’Iran en diable de première classe, la perception des citoyens US n’a pas varié, elle a même reculé de 2% par rapport à 2006 (27% des personnes interrogées considérant l’Iran comme the greatest danger pour les USA en février 2006, contre 25% en février 2007). Selon le site MyDD.com du 15 février : «President Bush and his administration have expended a great deal of… La “menace” iranienne n’impressionne pas le citoyen de base aux USA

Une constante étrange des craintes des Américains depuis 9/11 : l’Amérique est plus dangereuse pour l’Amérique que la Russie

Découverte en passant des résultats des sondages du PEW Research Center, cette fois concernant un point particulier des craintes des citoyens US : en 2005-2007, les USA eux-mêmes sont perçus par les Américains comme plus dangereux pour les USA que la Russie. La question est ainsi libellée : Le pays représentant le plus grand danger pour les USA. L’évolution comprend des résultats en mars 1990, février 1992, septembre 1993, août 2001, octobre 2005, février 2006, février 2007. Les USA eux-mêmes sont mentionnés comme ce pays représentant le plus grand danger pour les USA à hauteur respectivement de 4%, 3%, 0%, 2%, 7%, 5%, 5%. Il… Une constante étrange des craintes des Américains depuis 9/11 : l’Amérique est plus dangereuse pour l’Amérique que la Russie

Les menaces contre l’Iran : un formidable aveu de faiblesse

Considérée objectivement, la situation de la confrontation entre les USA et l’Iran est extrêmement favorable à l’Iran C’est in fine l’opinion de Fred Hill, du Baltimore Sun, qui vient de se retirer du département d’Etat. Son article au titre significatif «How Tehran got the upper hand» est publié dans l’International Herald Tribune de ce jour. Hill décrit l’étrange aventure des occasions sans nombre perdues par l’administration GW Bush, qui savait dès l’origine que l’Iran était son principal concurrent pour l’hégémonie du Moyen-Orient. En gardant la réduction de ce rôle de l’Iran pour objectif seulement final, l’administration GW n’a cessé d’agir d’une façon telle que tous… Les menaces contre l’Iran : un formidable aveu de faiblesse

Une enquête sur les menaces classiques et sur l’ambiguïté des relations transatlantiques

Grande enquête annuelle transatlantique, conduite par le German Marshall Funds of the United States, organisation frontiste de l’establishment washingtonien (avec connexion allemande). D’autres organisations participent au sondage. La chose est des plus sérieuses. Il est alors intéressant de voir ce qu’en disent nos confrères sérieux. Nous avons repéré quelques articles sur ce sondage, et nous les citons, par leurs titres. « Poll: Europe, U.S. Share Growing Anxiety About Terrorism, Islamic Extremism », titre Defense News le 6 septembre. Ainsi sommes-nous implicitement assurés (et rassurés par le fait) d’une grande solidarité et d’une grande proximité entre USA et Europe. « US and Europe are united in… Une enquête sur les menaces classiques et sur l’ambiguïté des relations transatlantiques

La perception s’enracine: les USA sont la première menace mondiale pour les Européens

Qu’on médite ces deux chiffres de 2006, 15 ans après la fin du communisme. En moyenne, 2% des Européens considèrent que la Russie est une menace pour la stabilité globale; 30% des mêmes considèrent que les USA sont cette menace-là (largement en tête devant l’Iran). Cette révolution des profondeurs du jugement stratégique, politique et culturel est désormais installée en Europe. Il s’agit d’un sondage dans cinq pays (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni). Certains chiffres sont impressionnants. Pour l’Espagne, 44% des gens voient les USA comme première menace, avec en deuxième position l’Iran (15%): pour le Royaume-Uni, c’est respectivement 36% et 19%. Ces deux pays mènent… La perception s’enracine: les USA sont la première menace mondiale pour les Européens

Une perception d’elle-même par les autres qui va marquer l’Amérique au fer rouge

Les sondages récents, que ce soit notamment celui du PEW Center du 14 juin ou celui du Financial Times du 19 juin (l’Amérique, première plus grave menace pour la stabilité du monde) n’ont pas fini de faire des vagues en Amérique. Après avoir été au centre d’une conférence de presse de GW à Vienne, ils sont l’objet d’une polémique autour du député démocrate John Murtha. Un article du journal local South Florida Sun-Sentinel du 25 juin signalait que Murtha avait estimé effectivement, lors d’une conférence à Miami le 24 juin, que les USA constituent cette menace que dénoncent 36% des Européens, avant l’Iran (30%) et… Une perception d’elle-même par les autres qui va marquer l’Amérique au fer rouge

L’opinion publique européenne s’invite au sommet UE-USA

L’opinion publique européenne s’invite au sommet UE-USA 22 juillet 2006 La bonne question après le sommet transatlantique de Vienne est bien celle-ci : les sommets servent-ils à quelque chose ? Et l’excellente nouvelle, en forme de réponse positive : oui, ils servent à quelque chose. A Vienne, ils devaient être deux : les USA et l’UE, à faire assaut de médiocrité et d’aveuglement. Eh bien non, ils étaient trois. L’opinion publique européenne s’est invitée et elle a tenu sa place. La fureur de GW Bush, petit esprit pris en flagrant délit de confrontation avec la réalité, en dit long à cet égard, it speaks volume,… L’opinion publique européenne s’invite au sommet UE-USA

Les sondages agaçants et leur journalisme devenu machine de propagande et rien d’autre…

Ce qui est le plus significatif dans la présentation du sondage Harris que fait le Financial Times aujourd’hui, c’est cette présentation justement. La chose est présentée comme allant de soi, comme une chose de peu d’importance, une chose de la vie de tous les jours ; comme n’étant en aucune façon ni une surprise, ni un événement d’ailleurs, tout cela en des termes modérés et apaisants. Suffit-il, pour en rendre la substance, de qualifier de « deeply suspicious » le jugement qu’une majorité d’Européens portent sur les USA d’être la première menace contre la stabilité, c’est-à-dire la première menace contre la paix du monde ?… Les sondages agaçants et leur journalisme devenu machine de propagande et rien d’autre…

William Pfaff : « The radical threat to the United States is at home. »

La grande question du temps est celle de l’identification des menaces et des grandes tendances. Le point actuel le plus important est la mise en cause radicale du terrorisme comme menace majeure, comme menace si grave qu’elle justifie d’envisager des changements fondamentaux de nos structures sociales et juridiques. Cette vision, comparée aux réalités du terrorisme, provoque nécessairement, par réaction antinomique logique, une mise en cause fondamentale de la politique officielle de l’administration. C’est ce qui caractérise le texte de William Pfaff, du 10 février dans l’International Herald Tribune, texte suscité ponctuellement par le concept de Long War. William Pfaff y parle net, concis et clair.… William Pfaff : « The radical threat to the United States is at home. »

Réflexions et analyses sur l’évaluation de la menace

Le rôle de Henry Kissinger dans les erreurs d'évaluation de l'effort soviétique d'armement dans les années 1969-76 est considérable, bien qu'assez peu connu., Kissinger est un de ceux qui renforcèrent par leurs pressions l'influence du pouvoir politique sur les services de renseignement, d'abord pour obtenir des évaluations conformes à leur vision politique des rapports avec l'URSS à cette époque. Comme exemple, on peut donner les cas précis des ICBM soviétique SS-9 et SS-18. En décembre 1975, Ray S. Cline déposa devant le House Select Committee on Intelligence. II avait été à la CIA, puis adjoint de William Rogers au Département d'état jusqu'au remplacement de son… Réflexions et analyses sur l’évaluation de la menace

La crise de l’évaluation de la menace

La crise de l’évaluation de la menace 10 février 2004 — Depuis plus de 50 ans, la sécurité repose essentiellement sur l’évaluation de la menace. Nous l’avons voulu ainsi, parce que nous prétendons développer un monde rationnel où la technique doit nous donner la maîtrise de l’avenir autant que du présent, — et qu’y a-t-il de plus important à maîtriser que l’avenir de notre sécurité ? Pendant un demi-siècle, nous avons appris à évaluer la menace. Il s’agissait de maîtriser la réalité des capacités de l’ennemi potentiel, l’URSS, c’est-à-dire le monde communiste, et, au-delà, de faire une appréciation raisonnable de ses intentions. La démarche est… La crise de l’évaluation de la menace

Les dépenses militaires en 2002 : les USA dans un univers à part

Les dépenses militaires en 2002 : les USA dans un univers à part 18 juin 2003 L’Institut suédois SIPRI a fait paraître ses estimations annuelles sur les dépenses d’armement. Il n’y a rien de révolutionnaire dans ces estimations mais il paraît bon de s’y arrêter, dans la mesure où la présentation qui est faite des résultats du SIPRI permet de mieux fixer les phénomènes actuels de la situation mondiale. Bien entendu, il y a un pays (les USA) et le reste. Tout est à charge, ou à l’actif c’est selon, des USA. Ce pays représente l’essentiel de l’augmentation des dépenses de défense pour 2002, ce… Les dépenses militaires en 2002 : les USA dans un univers à part

L’“axe” du Sud

L’axe du Sud 1er novembre 2002 Des signes montrent que la droite radicale républicaine/ reaganienne américaine est en train de développer une puissante offensive contre le président brésilien nouvellement élu, en englobant le président Chavez du Venezuela, et, en troisième position dans le même élan, l’usual suspect du continent, l’inusable Fidel Castro. Le chiffre est bon : à trois, cela fait un nouvel axe du mal, et l’accusation acquiert aussitôt un indiscutable crédit. A la pointe de la bataille, on trouve Constantine C. Menges, senior fellow au Hudson Institut, ancien assistant special pour les affaires de sécurité nationale (sans doute au NSC) durant la présidence… L’“axe” du Sud