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mellon

Dépression à la tronçonneuse

Dépression à la tronçonneuse Les USA sont en train de devenir un immense champ de carnage social pour toute la population dite >laborieusesauvage< (parce que non-Américain) et le citoyen américain marque l'évolution du capitalisme dans sa version turbo, américaniste, – ou comment le capitalisme a mis bas le masque pour nous montrer son vrai visage, au contraire de ce qu’il nous recommande de faire pour la lutte contre Covid19. Bien entendu, tout s’apprécie désormais, directement et sans la moindre nuance, par rapport à la Grande Dépression, cette terrible crise ontologique bien au-delà de la situation économico-sociale des États-Unis d’Amérique, et qui a duré quasiment toute… Dépression à la tronçonneuse

UE : la “tendance génocidaire” en action

Comme l’on sait, s’il n’y avait >l’Europe ! L’Europe !< (comme disait un cabri), c'est-à-dire l'UE, nous serions très malheureux. L'on sait également combien l'UE est acclamée en général pour l'apport économique qu'elle procure à ses États-membres. L'on sait enfin que l'UE, frappée d'une très grave crise depuis 2008-2009, nous rassure chaque jour sur la chronologie de la chose, et qu'en fait nous voilà qui remontons la pente après avoir touché le fond. Cela fait partie de la narrative générale pour laquelle les braves et pauvres Ukrainiens, agitant leur fureur dans les rues de Kiev avec l’approbation bienveillante de diverses autorités-Système du bloc BAO et… UE : la “tendance génocidaire” en action

Le suicide comme arme de destruction massive

Le suicide comme arme de destruction massive Dans Russia Today, le 4 mai 2013, Robert Bridge, spécialiste US du corporate power et auteur du livre Midnight in the American Empire, soutient in fine la thèse que le corporate power aujourd’hui dominateur absolu des USA, pousse ce pays vers une sorte de situation d’extermination rampante et à peine dissimulée, ou d’auto-extermination. La chose n’est pas dite en ces termes et apparaît d’ailleurs difficile à structurer opérationnellement pour répondre à une hypothèse aussi tranchée ; mais le titre y fait penser («Suicide watch: Is corporate power pushing Americans over the edge?») et l’esprit de la chose a… Le suicide comme arme de destruction massive

L’économie en phase maniaque : la crise ne la concerne plus

Dans Foreign Policy, Peter Cowen et Jayme Lemke consacrent, le 5 janvier 2011 un article à la situation économique US sous le titre : «10 percent unemployment forever? Why the good news about the economy doesn’t necessarily mean that jobs are coming back anytime soon.» L’article rappelle divers signes d’amélioration de la situation financière et économique des USA, au niveau du fonctionnement de la machine économique, des bénéfices, etc. Un seul point ne bouge quasiment pas : le chômage. (Les deux auteurs ne font guère allusion à la crise abyssale des finances publiques.) D’où le développement sur un chômage structurel autour de 10% officiel aux… L’économie en phase maniaque : la crise ne la concerne plus

Récession économique ou “récession nerveuse”?

Récession économique ou récession nerveuse? 11 juillet 2008 Une petite polémique de plus dans la campagne électorale US, mais une polémique qui nous paraît sur le fond bien révélatrice, qui permet de mettre en évidence une spécificité américaniste. Il s’agit au départ de déclarations de Phil Gramm, ancien sénateur (Texas) de la droite du parti républicain, actuellement vice-président de la banque suisse UBS et conseiller économique de John McCain. Ces déclarations, qui font désordre, ont été exploitées par Obama et condamnées par McCain lui-même, qui, du coup, n’a plus l’air de connaître son conseiller économique. Les déclarations de Gramm, dans le Washington Times du 9… Récession économique ou “récession nerveuse”?

…Mais non, vive la crise !

La crise financière déclenche également une sensation d’exaltation chez les plus radicaux, et une surenchère chez eux du système qui en et la cause. La crise elle-même est perçue comme une bonne chance (comme le secrétaire au trésor Mellon, milliardaire US fameux, disait au président Hoover en 1931, commentant les files de chômeurs devant les soupes populaires que la crise était une excellente chose pare qu’elle allait épurer le marché du travail en nous débarrassant des incapables et des bons à rien). Le commentateur Gerald Baker du Times est de cette sorte. Pour lui, tout ce qui a été désigné comme les éléments qui provoquent… …Mais non, vive la crise !