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médiocrité

Trump-Jerusalem vu par Orlov

Trump-Jerusalem vu par Orlov L’intérêt des chroniques de Dimitri Orlov, c’est qu’elles sont en général dominées et conduites par un jugement central qui est celui de l’effondrement du Système (voir son livre sur le sujet, bien entendu). Ainsi en est-il de ce texte-ci, sur Jérusalem (reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par l'abracadabrantesque président Trump). Pour un très grand nombre d’esprits, surtout à l’intérieur du Système certes mais aussi pas mal parmi les antiSystème, le sujet (Jérusalem dans ce cas) est délimité, marqué, borné, >contrôlé< si l'on veut bien comprendre ce que l'on veut dire, – et >contrôlé< par un raisonnement que le Système nous… Trump-Jerusalem vu par Orlov

Vertu de la “surprise d’octobre”

Vertu de la surprise d’octobre L’élection présidentielle du 6 novembre (aux USA, précisons) n’ayant pas le moindre intérêt politique du point de vue de sa valeur substantielle, on doit s’attacher aux circonstances indirectes qui l’ont marquée pour y trouver quelque intérêt indirect de témoignage sur le fonctionnement mécanique des systèmes impliqués. Ainsi, le fonctionnement du système de l’américanisme en période électorale est confirmé comme celui d’un système en voie accélérée de dissolution. Les matières de la pure communication, jouant sur l’effet et sur l’apparence, y tiennent la première place. La mesure de l’importance qu’on attribue aujourd’hui à l’ouragan Sandy–Frankenstorm dans les résultats du 6 novembre… Vertu de la “surprise d’octobre”

Les anti-missiles de Varsovie, ou la médiocrité sans fin de notre décadence

On n’en finit pas de mesurer la décadence extraordinaire de la chose dont l’Histoire nous avait appris la prépondérance dans le destin collectif des nations. Cette phrase pompeuse n’a d’autre but que de décrire la politique, aux guillemets désormais obligés quand ça se trouve, et l’état où elle se trouve aujourd’hui. La signature à Varsovie de l’accord USA-Pologne sur le système anti-missiles BMDE, avec Rice du côté US, consacre pour cette étape de la crise européenne le niveau de désordre et de médiocrité où est tombée la politique européenne, cela sous les yeux indifférents ou éventuellement effrayés des dirigeants européens du même calibre que cette… Les anti-missiles de Varsovie, ou la médiocrité sans fin de notre décadence

Le cas Wolfowitz, revu par Maistre

On sait que l’affaire Wolfowitz est une excellente illustration des problèmes systémiques de notre civilisation. C’est aussi un problème humain. Le mélange des deux nous intéresse. Nous nous référons à un lecteur (intervention de Erem, en date du 16 avril sur le Forum de notre F&C du 13 avril), qui signale son désaccord avec notre conception. Pour lui, d’après ce que nous comprenons, les hommes comptent beaucoup, jusqu’à élaborer des complots qui bouleversent l’Histoire. Nous tenons la thèse inverse et nous y maintenons, savoir que la logique systémique et la puissance du système sont si grandes qu’elles conduisent les affaires et tous les processus ;… Le cas Wolfowitz, revu par Maistre

Les enseignements du sommet Paris-Berlin-Moscou

Après la rencontre parisienne des trois partenaires Allemagne, France, Russie, plusieurs remarques apparaissent quant à certains aspects de cette rencontre. Les premières sont de source française et concernent le comportement de l’Allemagne. Les Français sont de plus en plus frappés par l’étroitesse et la médiocrité du comportement allemand. Celui-ci est réduit à la seule mesure des intérêts allemands, essentiellement économiques, sans aucune ouverture d’aucune sorte du point de vue diplomatique ou de grande politique. Ce comportement est sans aucun doute manifeste au sein des relations dans le triangle Paris-Berlin-Moscou et limite d’autant les perspectives d’une grande politique. Les Allemands ont des intérêts puissants avec les… Les enseignements du sommet Paris-Berlin-Moscou

Le tournant obscur

31 janvier 2003 Le discours de GW a été un détonateur, pour ceux qui n’attendaient que cela, être allumés au quart de tour. Nous vivons avec des gens d’influence dont le comportement est proche de celui que F. Scott Fitgzerald décrivait, quand il décrivait le New York de 1926, au temps de la Prohibition, loi qui semblait avoir été instituée pour être violée délicieusement, lorsque Fitgzerald dit que les gens à New York « semblait continuellement en état d’ivresse ». (Cette attitude hystérique s’exprime différemment aujourd’hui, mais c’est la même : pour en lire une analyse vivifiante, voyez le texte de Stuart Reid sur the… Le tournant obscur