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Pour saluer le départ de Tony Blair, le gouvernement britannique semble tenté par un mea culpa général sur l’Irak

Il semble de plus en plus possible, sinon probable, que le départ de Tony Blair sera salué par un mea culpa général du gouvernement travailliste en ce qui concerne l’Irak. L’impression grandissante à Londres est que les ministres de l’actuel gouvernement, Brown en tête, sans doute, attendent le départ du Premier ministre pour signifier au parti travailliste, au Parlement et aux électeurs qu’ils n’ont finalement rien à voir avec cette pitoyable et grotesque aventure. Blair emmènerait son legs avec lui, selon une procédure qui mettrait en lumière l’étonnant anachronisme qu’a constitué sa direction dans les deux-trois dernières années. La chose pourrait même être couronnée par… Pour saluer le départ de Tony Blair, le gouvernement britannique semble tenté par un mea culpa général sur l’Irak

Wolfowitz et notre “mea culpa

Il n’y a pas si longtemps encore, nous ironisions sur Wolfowitz, sur sa position par rapport au conflit irakien, sur sa position à la tête de la Banque Mondiale. Depuis, un avis honorable est venu nous troubler et nous faire envisager que Wolfowitz mériterait aujourd’hui bien moins le sarcasme qu’il n’en fut l’objet hier. L’avis est celui du Prix Nobel d’Économie Joseph Stiglitz, dissident notoire et critique avéré du système. Stiglitz s’était élevé in illo tempore (il y a à peu près un an) contre la nomination de Wolfowitz à la Banque Mondiale. Voici ce que dit The Independent d’aujourd’hui, de Stiglitz et de Wolfowitz… Wolfowitz et notre “mea culpa