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Vraiment, est-ce le “bon choix”?

La question de l’héritage de l’administration GW Bush pèse de plus en plus lourdement sur l’administration Obama, y compris dans des décisions qui peuvent apparaître à première vue prises pour modifier les situations créées précédemment. Après les remous suscités par le limogeage du général McKiernan, chef des forces US et de l’OTAN en Afghanistan, il y a ceux qui surgissent dans le sillage de la nomination de son successeur, la général McChrystal. Officiellement, cette nomination correspond à la nouvelle orientation qu’Obama et Gates veulent donner aux opérations en Afghanistan. Mais il apparaît de plus en plus clairement que la personnalité, l’expérience et la carrière de… Vraiment, est-ce le “bon choix”?

L’Afghanistan est devenu un désordre US

L’éviction du général McKiernan, chef des forces US et de l’OTAN en Afghanistan, qui apparaît désormais comme un véritable et brutal limogeage, constitue à l’analyse une crise profonde au sein de l’establishment militaro-politique du Pentagone, dépassant les premières évaluations qu’on pouvait en donner. L’aspect conjoncturel d’une mesure à la suite de l’énorme bavure contre des civils afghans apparaît désormais comme un argument de circonstance de plus pour justifier le limogeage. Une source US indépendante proche des affaires militaires, commentant ce qui est désormais effectivement un limogeage brutal et une crise du système militaire US, commentait que l’Afghanistan «is now a total US mess, not a… L’Afghanistan est devenu un désordre US

De l’admirable et sophistiquée réinvention du fil à couper le beurre

Nous, nous avons notre interprétation Le départ abrupt du général David McKiernan, qui commande les forces US et de l’OTAN en Afghanistan, ressemble fort, en plus de la version officielle qui a aussi sa valeur, à un limogeage suite à l’attaque de l’USAF qui a massacré un nombre assez élevé de civils afghans. La version officielle est que David McKiernan s’en va, après seulement onze mois de commandement (au lieu de 24 ou 36 mois), parce qu’on a besoin, selon Gates, d’une fresch thinking, pour appliquer la nouvelle stratégie (ce qui semble signifier qu’il y en avait une, désormais ancienne, ce qui est une agréable… De l’admirable et sophistiquée réinvention du fil à couper le beurre