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Blair rappelé en pompier anti-Corbyn

Blair rappelé en pompier anti-Corbyn A chacun son Syriza-Varoufakis, son Donald Trump type-FN, etc., tous à mettre dans le même sac antiSystème qui germe de tous les côtés et ne cesse de faire craquer les coutures serrées du Système. Nouveau venu incontestable : Jeremy Corbyn, en pleine jeunesse (66 ans), prétendant à la direction du parti travailliste britannique, parlant du socialisme en bras de chemise, connu pour ses engagements sacrilèges. Le spectacle est détaillé par Finian Cunningham dans sa chronique du 21 août 2015 de Sputnik-News, d’abord avec le portrait du héros improbable de la pièce… «Jeremy Corbyn (66) is a veteran Labour Party backbencher… Blair rappelé en pompier anti-Corbyn

Le KC-45 pour Boeing: l’isolationnisme de la panique

En Europe, il y a des réactions assez vives, une certaine attitude classique des vicissitudes transatlantiques, des soupirs désolés et entendus, du type : Ces Américains, rien ne les changera. Lord Mandelson, archi-atlantiste et libre-échangiste zélé et croyant quoique fort élégant, toutes ces choses qui paraît-il vont ensemble, a jugé nécessaire d’avertir Obama (voir le Times du 10 mars 2010) que le retrait de Northrop Grumman/EADS de la compétition KC-X (KC-45) des ravitailleurs en vol de l’USAF, suite aux spécifications scandaleuses de l’USAF, pourrait conduire à une guerre commerciale. Lord Mandelson n’en croit pas un mot mais il faut bien parler, alors que les élections… Le KC-45 pour Boeing: l’isolationnisme de la panique

Le Lord qui s’emportait

Lorsqu’un ministre de Sa Très Gracieuse Majesté, un Lord de surcroît, et qui n’a pas sa confiance en soi dans sa poche, qui est connu pour sa hautaine maîtrise de soi et son ironie distante, lorsqu’un tel ministre s’écrie devant une assemblée chic, chez le consul général britannique à New York, en pleine assemblée transatlantique: «Who the fuck is he? How the hell are they doing?», c’est alors que vous vous dites qu’il se passe quelque chose de considérale. Surtout lorsque ce ministre, qui est britannique, parle d’un Américain, grand patron qui a réussi (Comment traduirions-nous cette remarque salée? Quelque chose comme: Pour qui il… Le Lord qui s’emportait

Le dilemme de la “déglobalisation”

Le dilemme de la déglobalisation 31 janvier 2009 Le terme est utilisé par Sean O’Grady dans The Independent de ce 31 janvier 2009: «Deglobalisation: What is it? And why Britain should be scared». Le terme désigne évidemment le mouvement inverse de la globalisation, actuellement en cours pour des raisons de protection, de prudence, de protection devant la violence de la crise. Cette situation peut être caractérisée également par la montée du protectionnisme. Mais l’emploi du mot, forgé pour l’occasion, de déglobalisation, implique de considérer ce renouveau de protectionnisme comme une mesure qui n’est pas seulement d’occasion, ni de simple réflexe, mais qui suggère un mouvement… Le dilemme de la “déglobalisation”

“Trahison” as usual

Trahison as usual… 3 novembre 2008 Il faut évidemment lire le Daily Telegraph, qui s’étrangle d’une mâle fureur. Le quotidien londonien le plus proche du courant neocon est devenu, avec le Times, le porte-drapeau londonien de la soi disant nouvelle Guerre froide et de la russophobie militante, notamment à l’occasion de la crise géorgienne. Eh bien, nous le confirmons, il s’étrangle d’une mâle fureur La cause de ce courroux est ce que Le Daily Telmegraph appelle a U-turn (disons, virage à 180°) de la diplomatie britannique vis-à-vis de la Russie. L’un des agents les plus actifs de ce courant neocon et anti-russe à Londres, le… “Trahison” as usual

A Bruxelles, Brown versus Sarko

Mi-figue mi-raisin, c’est-à-dire pas franchement pro-Brown, le Times de Londres d’aujourd’hui présente la journée d’hier à Bruxelles, au sommet de l’UE, comme un match Brown versus Sarkozy; match pour la popularité auprès de la presse, à celui qui paraitra le plus en faire, le plus maître des événements, le plus inspirateur et conducteur de l’Europe en même temps que de son pays et ainsi de suite. (Le Times, dans son appréciation, ne partage pas l’enthousiasme nationaliste de certains organes plus proches des travaillistes. Le Times conserve, dans ce cas, une approche très marquée par la politique intérieure, et Brown est un travailliste alors que le… A Bruxelles, Brown versus Sarko

Mandelson, ou la loyauté sans préavis

L’ex-Commissaire au Commerce de la Commission européenne Peter Mandelson est parti à Londres, rejoindre ses premières amours. Il a quitté son poste la paix dans l’âme, paraît-il, parce que mission accomplie (selon ses propres mots). Il est parti avec un préavis à l’image de notre monde, disons quelques jours (trois? quatre? cinq?), sans rien préparer, sans avertir des choses fondamentales, c’est-à-dire sans préavis. Le voilà prêt à affronter et à terrasser de nouveaux démons au côté de son meilleur ennemi, le premier ministre Gordon Brown. Mission accomplie, en anglo-américain, cela se dit Mission accomplished. Cela sollicite notre souvenir. C’est ce que nous avait clamé GW… Mandelson, ou la loyauté sans préavis

Cuche-Mandelson, même combat…

Cuche-Mandelson, même combat 3 juillet 2008 Dans une un souci d’équité qu’il faut saluer, on observera que les interventions verbales remarquables, nombreuses et sonores du président français Nicolas-Sarkozy, sont saluées, accompagnées et suivies de presque autant de commentaires dont certains sont parfois furieux, et deviennent de plus en plus furieux. La chose marque de plus en plus un des aspects les plus spécifiques du président, le penchant pour l’éclat, la sensation, l’intervention péremptoire, l’impatience, l’absence de mesure et une grossièreté qui lui semble un don naturel, l’absence de contrôle de soi et ainsi de suite. Ces traits de caractère très particuliers justifient peut-être une des… Cuche-Mandelson, même combat…

Mandelson-FDR tend une globalisation sociale aux USA (et à la France, pardi): faisons un “new deal

C’est un intéressant et étrange article de commentaire que nous donne, dans Le Monde du 24 juin, le commissaire européen au commerce Peter Mandelson. L’article est directement perçu, du côté des institutions européennes, comme un coup d’envoi sans crier gare dans l’entreprise de réparation des relations transatlantiques que l’UE veut lancer avec le nouveau futur président des USA. Mais étrange, pourquoi donc? Qui ne connaît Mandelson? Un dur de dur, façon Financial Times, ami de Blair et homme de la globalisation (qui est obstinément traduit dans ce texte, à partir de l’anglais globalization, par mondialisation, malgré toute la souffrance que nous avons déjà dite à… Mandelson-FDR tend une globalisation sociale aux USA (et à la France, pardi): faisons un “new deal

Le chaos sarkozien

Le chaos sarkozien 21 juin 2008 Le président de la République française a incontestablement dominé le sommet de Bruxelles des 19-20 juin, sommet de crise suite au non irlandais. Ce fut un sommet de chaos et il est donc logique, en vertu de ce qui précède, d’avancer l’hypothèse que ce fut un chaos sarkozien. Le non irlandais a permis de faire ressurgir tous les antagonismes feutrées, les contradictions dissimulées, les arrangements douteux de l’UE. Le premier jour (le 19) avait vu une mise en accusation futile et grotesque du gouvernement irlandais, duquel on exigeait finalement qu’il fît rapidement et sans délais changer d’avis son peuple… Le chaos sarkozien

L’Europe libre-échangiste inquiète devant les perspectives protectionnistes US

Le courant général des élections présidentielles US et du climat actuel aux USA indique la probabilité d’un durcissement protectionniste. Les deux candidats démocrates sont au moins d’accord sur une chose: la nécessité de renforcer la protection économique des USA. Le Congrès, à majorité démocrate, est dans un état d’esprit similaire. Les Européens partisans du maintien des rapports économiques actuels commencent à s’inquiéter de cette évolution aux USA, d’autant qu’ils savent que le durcissement US conduirait à un renforcement, en Europe, de ceux (notamment les Français) qui réclament une plus grande protection de l’économie européenne. La sortie de Peter Mandelson, le commissaire européen chargé du commerce,… L’Europe libre-échangiste inquiète devant les perspectives protectionnistes US

Hillary-la-Forteresse

Hillary-la-Forteresse 6 décembre 2007 Travaillant comme d’habitude en équipe, le Financial Times (FT) et le commissaire européen pour le commerce Peter Mandelson expriment la même inquiétude angoissée, la même indignation furieuse, après l’interview de Hillary Clinton dans le même FT, le 3 décembre. Le FT titre son éditorial du 4 décembre: «Hillary Clinton is wrong on trade». Le 5 décembre, Peter Mandelson qualifie les déclarations de Clinton de «disappointing sign of the times». Ces termes mesurés montrent effectivement l’inquiétude angoissée, l’indignation furieuse et la coordination des déclarations du FT et de Mandelson, pour exprimer un sentiment de panique qui commence à gagner les milieux ultra-libéraux… Hillary-la-Forteresse

Le Commissaire, correspondant fort honorable du Financial Times pour la Commission

C’est une source d’excellente qualité et à laquelle nous faisons grande confiance qui nous l’affirme : le Commissaire européen (et britannique) Peter Mandelson, chargé du commerce à la Commission européenne, «a des contacts téléphoniques constants, presque quotidiens, avec l’editorial board du Financial Times.» Etonnement (un peu hypocrite) de notre part : pour quoi faire? Etonnement de notre étonnement de la part de notre source : «Mais pour les informer, leur indiquer les bons sujets, les questions que lui-même, Mandelson, aimerait voir traitées. En fait, si on veut prendre crûment la chose, on dirait qu’il suggère, ou qu’il commande les articles dont il a besoin pour… Le Commissaire, correspondant fort honorable du Financial Times pour la Commission

Ce soir à Paris, Mandelson contre-attaque, — objectif, Sarko

Par avance, dans ses éditions du matin, le Financial Times nous annonce que le commissaire européen au commerce Peter Mandelson doit attaquer ce soir (sans doute est-ce en train d’être fait, ou déjà fait) les défenseurs du néo-protectionnisme. Si vous avez reconnu Sarkozy parmi ceux-ci, vous ne vous êtes pas trompés. Dans son article de ce matin, évidemment rendu possible par des fuites directes de l’équipe Mandelson, le FT annonce les hostilités en termes francs et clairs. «Europe’s trade commissioner will attack the government of France on its doorstep today with a ringing defence of the free market. »Peter Mandelson will tell the Paris Chamber… Ce soir à Paris, Mandelson contre-attaque, — objectif, Sarko

… Pendant ce temps, le libre-échange essuie une défaite sévère à Washington

Qui a raison, Mandelson ou Sarko? Alors que le commissaire européen au commerce attaque Sarkozy pour néo-protectionnisme, ce soir à Paris, à Washington la Chambre des Représentants vient de refuser de renouveler la Fast Tracks Authority (FTA) au président. Cette disposition technique permet au président de signer un accord de libre-échange et de la présenter à le ratification du Congrès sans que celui-ci ait la possibilité d’en débattre pour l’amender, ni de l’amender bien entendu. La suppression de la FTA pour Bush et, probablement, son successeur, implique que tout traité de libre-échange sera décortiqué et probablement réduit en charpie par le Congrès. C’est d’ailleurs bien… … Pendant ce temps, le libre-échange essuie une défaite sévère à Washington

Attendez-vous à un feu d’artifice de Mandelson, contre la globalisation

Des sources européennes nous disent que le Commissaire européen au commerce Peter Mandelson peaufine l’annonce d’une série d’initiatives dans le domaine d’accords commerciaux bilatéraux. (La même orientation est attendue du côté du Commissariat européen au transport.) Ces accords bilatéraux, dont les Américains eux-mêmes font de plus en plus leur politique officielle (mais dans un but beaucoup plus prédateur que les Européens, comme à l’habitude), représentent une version très sophistiquée, quasiment postmoderne, du protectionnisme contrôlé, protectionnisme à deux ou à plusieurs partenaires commerciaux, qui trouvent leurs intérêts ponctuels dans de tels accords. Pour parler bref, c’est le contraire de l’esprit de la globalisation. On trouve ainsi… Attendez-vous à un feu d’artifice de Mandelson, contre la globalisation

Mandelson revisité, ou comment la grande politique est une question d’humeur

La nomination (fin 2004) de Peter Mandelson, Britannique et proche de Blair, à la succession du Français Lamy, au poste européen essentiel des relations commerciales impliquant un important volet transatlantique, faisait penser à une nouvelle orientation pro-américaine fondamentale de la Commission européenne. La surprise vint rapidement : c’est exactement l’inverse qui se manifesta, notamment avec des affrontements sévères entre Mandelson et le Représentant US pour le Commerce d’alors, Robert Zoellick. Depuis, Mandelson a tenu sa ligne ferme en général très distante de la position américaine. Que s’était-il passé? Nous avions donné notre interprétation, dans le texte déjà référencé. Un témoignage précis nous est parvenu. La… Mandelson revisité, ou comment la grande politique est une question d’humeur

Même Mandelson qui se fâche

A Saint-Petersbourg, le brave Tony Blair, qui continue à vivre dans un univers hollywoodien, avait obtenu des encouragements de GW Bush pour les négociations de Doha. Les transcriptions de l’enregistrement piraté qui a fait le tour du monde montrent un président US attentif aux intentions de Tony Blair, attention qui avait été confirmée par des sources officieuses US. S’agit-il du même Blair qui coordonne son action avec le Commissaire européen Peter Mandelson, un de ses amis tout proches ? Passons. Hier les Américains ont lancé des attaques vicieuses contre l’UE, considérées comme des insultes par le Commissaire Mandelson, via son porte-parole. Voici ce que cela… Même Mandelson qui se fâche

Doha et la globalisation, — en route vers l’échec et les funérailles

Les Européens, par la voix de leur très libre-échangiste Commissaire au Commerce Peter Mandelson, prennent leurs précautions. Ils annoncent que l’échec probable de l’accord de libre-échange dit de Doha (Doha Round) ne pourra leur être imputé, mais bien être imputé aux Américains. Tactique classique pour préparer sa sortie tête haute d’une négociation difficile et aboutissant à un échec. Les funérailles de la globalisation se poursuivent donc selon le plan prévu. C’est le Financial Times d’hier qui nous signale la chose, à partir du texte d’un discours que Mandelson doit prononcer ce jour en Finlande. « In a speech in Finland on Friday, Mr. Mandelson says… Doha et la globalisation, — en route vers l’échec et les funérailles

Mandelson contre le marché libre…

Le Commissaire européen Peter Mandelson est conduit à divers durcissement dans les négociations globales actuellement en phase finale. Mandelson est décrit comme effaré par les diverses exigences (extravagant demands) des autres pays importants ou groupes de pays dans ces négociations. Cela nous vaut quelques phrases inoubliables du Commissaire, ami de Tony Blair et connu comme un avocat farouche du libre échange et du marché libre, comme celle-ci à propos de l’agriculture : « I don’t believe in a free market in agriculture. » Après tout, peut-être cela fait-il partie de la valse des étiquettes, où plus personne ne sait qui représente quoi, quelle ligne est… Mandelson contre le marché libre…

Mandelson et le poker menteur

Apparaissant rapidement sur les écrans de télévision le 7 novembre, le ministre des affaires étrangères Douste Blazy précisait de sa voix douce à un journaliste que, sur la question de l’attitude européenne vis-à-vis des négociations menées par le commissaire Mandelson (accord global de libre échange dit de Doha), « la France est loin d’être seule, contrairement à ce que vous écrivez constamment ». Effectivement, la France a été décrite comme menant un combat solitaire et perdu d’avance contre les concessions offertes par Mandelson sur la PAC (agriculture). Une source à la Commission commente dans ce sens : « Cette affaire, c’est comme une partie de… Mandelson et le poker menteur

La novlangue de nos salons-rédactions

Nous sommes dans une époque d’une puissante (r)évolution des communications et d’une intense manipulation des informations. Les faits sont de moins en moins identifiables, les langages antagonistes pour les décrire importent de plus en plus. Les décisions politiques sont de plus en plus dépendantes de la perception des faits, c’est-à-dire de leur description par les langages antagonistes. La conclusion est qu’aujourd’hui ce que nous dit le langage lui-même est bien plus important que l’objet qu’il prétend nous décrire. Il y a un intérêt exemplaire, pour ce jour, dans l’édito du Monde du 21 octobre. Le texte constitue une critique un peu coincée de l’attitude de… La novlangue de nos salons-rédactions

Recherche “modèle anglais”, désespérément…

Rappelez-vous les salons parisiens, les éditos du Monde, les talk-shows sérieux avec nos intellectuels, en juin dernier, après l’infamant résultat du 29 mai. Puis la lumière fut! Tony Blair devant le Parlement européen, Tony Blair président de l’UE, Tony Blair, Tony Blair La capitale (Paris) et ses annexes (les 23 autres de l’UE, mettant à part le Luxembourgeois Juncker à qui les Britanniques ne la font pas) furent balayées par la perspective britannique du modèle anglo-saxon, ou modèle anglais. Avant, on sautait en criant L’Europe! L’Europe! L’Europe! ; au début de l’été on couinait : Tony Blair! Tony Blair! Tony Blair! Depuis, pour qui sait… Recherche “modèle anglais”, désespérément…

Le programme UE de Blair-Imperator: l’Europe auprès de GW, c’est moi

Le programme UE de Blair-Imperator: l’Europe auprès de GW, c’est moi 5 juillet 2005 Même si leur bouffe n’est pas grande, les Britanniques nous réservent des surprises pour leur présidence de l’UE (1er juillet-31 décembre 2005). En vrais et exemplaires Européens, comme les acclament, depuis les référendums négatifs, nos brillants intellectuels libéraux-continentaux Rive Gauche lorsqu’ils parlent du sémillant Blair. En comité restreint mais sympathiquement ouvert, avec quelques sources qui traînaient ici ou là, l’ambassadeur britannique auprès de l’UE a fait un rapide topo du programme de la présidence britannique de l’UE pour les délégués de la Commission. On vous épargne les détails barbants et l’on… Le programme UE de Blair-Imperator: l’Europe auprès de GW, c’est moi