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lugubre

Après l’Irak ? «Il n’y a plus d’après…»

Après l’Irak ? «Il n’y a plus d’après» 30 décembre 2006 Avec une plume teintée d’une sombre désespérance, William Pfaff nous confie, le 28 décembre, que l’année nouvelle s’annonce comme la plus lugubre dont il puisse se rappeler («This New Year opens to bleaker prospects than any I can remember».) Cet historien d’expérience, qui connut la Grande Dépression dans sa prime enfance, situe ainsi le caractère historique du Moment que nous traversons. «The 1940 and 1950s were hopeful years», et même le drame vietnamien, dix ans plus tard, serait encore loin de l’atmosphère crépusculaire qui prévaut aujourd’hui. Dit courtement, l’Amérique du Washington d’après-9/11 s’est fabriqué… Après l’Irak ? «Il n’y a plus d’après…»