Aller au contenu

lobe

Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel

Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel Il est intéressant de rappeler, pour fixer les idées, que des sénateurs républicains comme Hagel, Lugar et Warner ont voté contre la résolution Lieberman-Kyl désignant la Garde Islamiste iranienne (IGRC) comme une organisation terroriste et donnant ainsi, dans l’interprétation de certains, une sorte d’éventuel blanc-seing à une possible attaque contre l’Iran. (Que de précautions de langage nécessaires, traduisant la complexité de la situation washingtonienne.) Cela permet de mieux faire comprendre le rôle du sénateur Hagel, qui s’impose comme le chef de l’opposition à une guerre contre l’Iran aux USA. Aujourd’hui, sur Antiwar.com,… Le chef de l’opposition à l’attaque contre l’Iran : le sénateur républicain Hagel

Gates et sa forte différence

Plus que jamais, le secrétaire à la défense Robert Gates apparaît comme la force principale de modération au sein de l’administration GW. Jim Lobe rapporte et commente, le 17 octobre, la performance de Robert Gates devant le JINSA (Jewish Institute for National Security Affairs), l’organisation juive US la plus proche des néo-conservateurs, qualifiée justement par Lobe de ultra-hawkish. Gates était invité par le JINSA et a parlé de la situation au Moyen-Orient, particulièrement de l’Iran. Lobe analyse le discours en fonction de l’audience et trouve toutes les raisons de confirmer l’approche modérée de Gates sur ces questions. L’analyse est précise, assez fine, répondant à une… Gates et sa forte différence

Iran : le coin des sages (optimistes)

Lors d’un récent dîner en ville du gratin de Washington, avec 18 invités (dont l’ancienne Premier ministre pakistanaise Bhutto), on joua au jeu du Attaquera? Attaquera pas? (l’Iran, bien sûr). Zbigniew Brzezinski, l’ancien conseiller de sécurité nationale de Carter, défendit l’argument de l’attaque probable; Brent Scowcroft, ancien conseiller de sécurité nationale de Bush père, plaida l’argument contraire. Puis on vota. Scowcroft eut deux voix, dont la sienne. (Précisons: aucun des participants au dîner n’était favorable à l’attaque; on parle ici de prévision sur cette attaque.) C’est Steve C. Clemons, éditeur du site The Washington Note, qui rapporte cette anecdote dans un article publié le 19… Iran : le coin des sages (optimistes)

Bolton parle-t-il pour Cheney ?

Un signe de l’importance qu’il faut notamment accorder au commentaire de John Bolton dans le Financial Times du 31 juillet se trouve dans ce commentaire de Jim Lobe, le 2 août sur son site LobLog.com, sur le commentaire de Bolton ; et, aussi, importance confirmée par la reprise de cette même réaction de Lobe par Steven C. Clemons, ce même 2 août, sur son site TheWashingtonNote.com (Clemons : «Jim Lobe has written a terrific response to the stridently arrogant op-ed, Britain Cannot Have Two Best Friends, by John Bolton in yesterday’s Financial Times») Dans les deux cas, on remarque deux choses : D’une part, le… Bolton parle-t-il pour Cheney ?

L’attaque contre l’Iran, — enjeu politique et spasme ultime ?

L’attaque contre l’Iran, enjeu politique et spasme ultime ? 16 juin 2007 Jusqu’ici, la politique du all options are on the table, signifiant en réalité que les USA sont prêts à utiliser la force contre l’Iran et même sur le point de le faire, était considérée comme le signe ultime de ce que la politique US de GW Bush peut envisager de plus extrémiste. Il s’agissait d’une politique considérée comme hors de contrôle, une politique folle, les USA basculant dans la fuite en avant préconisée par les néo-conservateurs et leurs soutiens. Insensiblement, ces dernières semaines, la perception a changé. Cette étrange option est devenue une… L’attaque contre l’Iran, — enjeu politique et spasme ultime ?

Les menaces contre l’Iran (Cheney & Cie) : un moment décisif ?

On sait que la question d’une possible attaque contre l’Iran est aujourd’hui l’objet d’une bataille intérieure dans l’administration Bush, peut-être avec Cheney dans une position presque d’insubordination. Jim Lobe fait un commentaire rapide sur l’affaire, citant comme signe de son importance l’article de Helene Cooper dans le New York Times et l’International Herald Tribune, sur lequel nous nous appuyions pour notre F&C du 2 juin. Selon Lobe, l’affaire est très grave. Il en confirme implicitement les précisions apportées d’abord par Steve C. Clemons. Il met l’accent sur le rôle central de David Wurmser, de l’équipe Cheney, décrit comme le plus acharné des neocons parmi tous… Les menaces contre l’Iran (Cheney & Cie) : un moment décisif ?

Les Bahamas, — idéal pour organiser l’attaque contre l’Iran

C’est effectivement les 29 et 30 mai que le gratin neocon de Washington se retrouvera à l’hôtel Our Lucaya Resort, dans l’île de Grand Bahama, dans les Bahamas, pour un super-séminaire où l’on préparera activement l’indispensable attaque contre l’Iran sans laquelle le monde ne se couchera pas en paix avec lui-même, sans laquelle le mandat de GW Bush semblera misérablement incomplet. La fiesta neocon se poursuit, nous explique Jim Lobe, dans un texte qu’il publie sur son site le 22 mai Le séminaire est un étincelant amoncellement de tout ce que l’hémisphère occidental et ses colonies comptent d’experts neocons et proches. Nous sommes épuisés rien… Les Bahamas, — idéal pour organiser l’attaque contre l’Iran

Il est raisonnable de penser que la bataille de Washington a commencé

Le vote de la Chambre des Représentants hier, par 246 voix contre 182, ressemble effectivement à une ouverture officielle des hostilités entre le Congrès et le Président. La résolution votée est non biding, c’est-à-dire qu’elle ne contient aucune contrainte constitutionnelle. (Elle désapprouve la décision du Président d’envoyer des forces supplémentaires en Irak, tout en réaffirmant son soutien aux forces qui se trouvent en Irak.) Mais sa force symbolique est très grande, en ce sens qu’elle est le premier acte constitutionnel du nouveau Congrès contre le Président sur sa politique en Irak. Comme d’habitude, la différence est très grande entre les spéculations concernant l’acte annoncé mettant… Il est raisonnable de penser que la bataille de Washington a commencé

Le budget gargantuesque à la loupe

On entendra parler longtemps du budget du Pentagone pour l’année 2008 (FY2008). En attendant, et pour fixer les idées, Jim Lobe en donne un commentaire éclairant en mettant cette dépense en perspective, notamment avec des comparaisons dans divers domaines. Le budget gargantuesque doit être apprécié dans le monde réel pour qu’enfin on puisse comprendre que même Rabelais n’aurait pas osé mettre une telle chose dans les projets de son héros. Lobe commence par mentionner les diverses réactions dans la presse, marquant la surprise, voire la stupéfaction devant le volume d’argent engagé. «Even the far-right Washington Times seemed impressed, noting in its sub-headline that U.S. allocation… Le budget gargantuesque à la loupe

Le destin annoncé du rapport de l’ISG : l’accélérateur paradoxal du désordre washingtonien

Le rapport de l’Iraq Study Group (ISG) de James Baker est sans doute promis à un destin étrange. Composé comme un document parfait du consensus bipartisan habituel à l’establishment US quand les choses vont mal, il pourrait se révéler comme la pomme de discorde idéale, la référence même du désordre washingtonien. Ce serait alors le signe de la profondeur de la crise. Aujourd’hui, le désordre est si grand à Washington que les médecines éprouvées qu’on y applique pour résorber ce désordre, au contraire l’alimentent, l’accroissent. Le texte de Jim Lobe, le 8 décembre sur Antiwar.com, nous paraît excellent à cet égard. Il décrit implicitement cette… Le destin annoncé du rapport de l’ISG : l’accélérateur paradoxal du désordre washingtonien

A Washington, rien de nouveau, — c’est-à-dire de pire en pire ?

L’ISG de Baker se prépare à rendre sa copie. On s’interroge sur les intentions de GW : suivra-t-il les conseils, d’ailleurs assez édulcorés, de réalisme et de modération venus du groupe? Aujourd’hui, sur Antiwar.com, Jim Lobe conclut que non. Lobe détaille divers points qui le convainquent que, pour l’instant, Bush reste à fond du parti de Cheney, la dernière citadelle neocon au sein de l’administration. On reste en Irak jusqu’à la victoire finale, boys. L’un des points qui attire particulièrement l’attention de Lobe, c’est sans aucun doute le départ de Philip Zelikow du poste de n°2 au département d’Etat. Pour Lobe, Zelikow a conclut qu’il… A Washington, rien de nouveau, — c’est-à-dire de pire en pire ?

Les neocons sont infatigables

Vraiment sans la moindre surprise, on observe le déchaînement as usual des néo-conservateurs après l’explosion nucléaire nord-coréenne. On dirait une machine bien huilée, bien programmée, dans laquelle il suffit de glisser une pièce en l’occurrence l’annonce de l’essai nucléaire pour obtenir un torrent de recommandations belliqueuses. Il est bien entendu impensable de recommencer à négocier, à six ou à deux. C’est l’option la plus modérée qui est présentée : abandonner toute négociation et faire pression. Ensuite, toutes les options agressives sont présentées selon les auteurs et leurs humeurs, avec l’idée d’un blocus, celle d’une sélectivité agressive dans l’aide apportée à la population, etc. Surtout, on… Les neocons sont infatigables

Le ballet washingtonien des durs et des réalistes, ou le désordre selon John Wayne

Jim Lobe, qui suit avec attention la scène politique washingtonienne et, notamment, les équilibres entres extrémistes et réalistes au sein de l’administration, publie un article où il montre que la reprise en main de la politique extérieure par les réalistes (Rice notamment) est loin d’être un fait acquis. Lobe réagit à un article récent sur « The end of the Cowboy Diplomacy », publié par Newsweek. (D’où le titre de l’article de Lobe : « Cowboy Diplomacy Is Not Dead Yet. ») Cette analyse est d’autant plus notable que Lobe a été l’un des premiers à présenter cette reprise en main par les réalistes, pour… Le ballet washingtonien des durs et des réalistes, ou le désordre selon John Wayne

L’opinion iranienne non-conforme

Le sondage Zogby que présente Jim Lobe dans sa chronique du jour, sur Antiwar.com, constitue un élément important dans la crise iranienne, et surtout pour la cohésion des pays occidentaux. Le sondage rend compte d’une opinion iranienne extrêmement radicalisée, à la fois anti-israélienne et anti-américaniste, surtout chez les jeunes. Jim lobe observe notamment ceci : « Some two-thirds of the sample expressed agreement with the assertion that the state of Israel is illegitimate and should not exist. Nearly 52 percent said they strongly agreed with that position. » The survey results, which were released at a time of rising tensions between Iran and both the… L’opinion iranienne non-conforme

Fin de siècle ?

Est-ce la fin du fameux New American Century, qui devait évidemment nous emmener bien au-delà du XXIème siècle? Jim Lobe nous signale aujourd’hui, dans sa chronique d’ Antiwar.com, et en se référant à un écho du Washington Post du 12 juin, la possible/probable prochaine fermeture du fameux PNAC (Project for a New American Century. Dans l’écho du Washington Post, on peut notamment lire : « The doors may be closing shortly on the nine-year-old Project for a New American Century, the neoconservative think tank headed by William Kristol , former chief of staff to Vice President Dan Quayle and now editor of the Weekly Standard,… Fin de siècle ?

Remplacer Rumsfeld, vous êtes sûrs ?

Il semble que le jeu de qui va remplacer Rumsfeld ? commence à faire fureur à Washington. Dans sa chronique du jour, Jim Lobe met en évidence le sérieux extrême de l’affaire des généraux révoltés, et la façon dont cette affaire semble avoir acquis son propre rythme. En passant, il sacrifie donc au jeu. Dans ses hypothèses, on ne retrouve pas le nom de Gordon England, mais de quelques autres qu’il est donc intéressant d’avoir en mémoire. Quelques extraits des remarques de Jim Lobe : « Given Bush’s record low approval ratings as well as the dissent Rumsfeld’s performance has stirred up among the military… Remplacer Rumsfeld, vous êtes sûrs ?

Tous en scène pour 2008…

Tous en scène pour 2008 5 avril 2006 Hier, le commentateur américain Jim Lobe faisait paraître une chronique d’analyse sur l’évolution des forces politiques à Washington. L’essentiel de l’analyse porte sur l’effacement, que Lobe semble juger désormais inéluctable et en partie d’ores et déjà accompli, de l’influence extrémiste du mouvement néo-conservateur. En un sens, il rejoint l’analyse de base de Francis Fukuyama lorsque celui-ci annonce que la fin des neocons est déjà là (After the neocons, titre de son dernier livre) ; mais on a vu (notre F&C du 22 mars) que Fukuyama pousse l’analyse plus loin en mettant en évidence le risque d’une Amérique… Tous en scène pour 2008…

Washington, la dernière citadelle du marxisme?

Washington, la dernière citadelle du marxisme? On connaît l’influence des néo-conservateurs, qui continue à s’exercer à Washington malgré les annonces successives et vaines du déclin de leur influence. Aujourd’hui, on dirait que les neocons sont influents par défaut, parce que rien d’autre ne parvient à rencontrer les croyances de GW lui-même, ou bien les tendances du système et ainsi de suite. C’est ce que notait récemment William Pfaff, à propos de la correspondance GW-neocons. Pfaff, justement : pour lui, il s’agit de trotskisme. Une nuance vient d’être apportée, mais en gardant la même ligne de jugement, par un dissident notoire du système neocon, un compagnon… Washington, la dernière citadelle du marxisme?

Quelle est votre super-puissance préférée? La France, bien sûr…

Jim Lobe commente les résultats d’une enquête de Zogby International, portant sur 3.600 personnes dans six pays arabes (Jordanie, Liban, Maroc, Arabie Saoudite, Égypte et les Émirats Arabes Unis [EAU]) dont la particularité est d’être pro-occidentaux si l’on se réfère à leurs directions. Un (le Liban) est dans une position intermédiaire, mais de tradition pro-occidentale ; les cinq autres ont des régimes nettement pro-américains. L’enquête a eu lieu dans la deuxième quinzaine d’octobre. Bien sûr, l’enquête portait sur la popularité des Etats-Unis. Pas de surprise : elle est partout effroyable. L’intérêt de l’enquête, de notre point de vue, est la popularité comparée avec d’autres pays,… Quelle est votre super-puissance préférée? La France, bien sûr…

Si nous partons, nous devrons revenir

Partir d’Irak? Sempiternelle question Le colonel Wilkerson, ancien chef de cabinet de Powell et l’homme qui fait scandale à Washington par la violence de sa dénonciation de la cabale Cheney-Rumsfeld, apporte une lumière nouvelle sur le débat de la présence US en Irak. C’est la partie la moins citée de son discours sur la « bastardization » de Washington (néologisme intéressant sur lequel nous allons revenir) Wilkerson est favorable au maintien des forces US en Irak, il est même raisonnablement optimiste sur la situation irakienne en général (ce qui montre bien que l’homme n’est pas un de ces dissidents, adversaires acharnés de la politique américaniste;… Si nous partons, nous devrons revenir

Un destin anglo-saxon ?

Le Council of Foreign Relations (CFR) cautionne la publication d’un important rapport du Professeur Menzie Chinn, ancien conseiller pour les matières économiques dans les relations internationales sous les présidences Clinton et GW Bush. Le rapport de Chinn, que présente aujourd’hui Jim Lobe, argumente que « the federal budget and current account deficits, which have deepened considerably over the last several years, increasingly threaten US sovereignty and influence. Failure to take the initiative to reduce the twin deficits will cede to foreign governments increasing influence over the nation’s fate, according to Chinn’s report. Perhaps equally alarming, it will lead to slower growth, escalating trade friction, and… Un destin anglo-saxon ?

Refrain: “le réalisme est de retour”

Refrain: le réalisme est de retour 21 août 2005 De tous les côtés, on n’entend plus que ça: le réalisme est de retour. Finis l’unilatéralisme américain, l’idéologie dostoïevkienne du feu de la liberté qu’on répand dans les coeurs, les grands desseins de la démocratisation du monde. On parle de l’administration GW et de l’Amérique américaniste de Washington. Quant à GW, il faut bien qu’il vive un peu sa propre vie Bref, dit autrement : il faut bien se chercher une explication rationnelle pour habiller l’extraordinaire effondrement des ambitions idéologiques et impérialistes de l’administration GW. On convoque donc le mot-clé : réalisme. Les articles et les… Refrain: “le réalisme est de retour”

… Pendant ce temps, GW dans son ranch

Effectivement, pendant que Washington boue, que les éditorialistes s’étripent à propos de Cindy Sheehan, que la situation en Irak s’aggrave toujours plus, que l’Amérique retient son souffle, GW est toujours dans son ranch et ne dit mot, résolu à mener à son termes ses longues, longues, longues vacances Sa réponse la plus étonnante, aux journalistes qui lui demandaient pourquoi il ne recevait pas Cindy Sheehan, a été de rétorquer qu’il avait bien droit, lui aussi, d’avoir sa propre vie (« I think it’s also important for me to go on with my life »). Jim Lobe rend compte excellemment de cet étonnant climat où le… … Pendant ce temps, GW dans son ranch

Le barrage est-il en train de céder?

Encore notre ami Justin (Raimundo) à la rescousse Car lorsqu’il s’agit de la question centrale du mouvement anti-guerre, Raimundo, libertarien de droite et grand animateur du prestigieux site dissident Antiwar.com, est la sentinelle idéale, l’homme à consulter. Sa chronique du jour est particulièrement intéressante en ceci qu’elle pose la question centrale, à l’esprit de laquelle nous empruntons notre titre et qui est dans toutes les spéculations washingtoniennes: « Antiwar Populism: The Floodgates Open. ». Jim Lobe également, autre chroniqueur avisé, se pose la même question. Le phénomène Cindy Sheehan, qui semble désormais irrésistible par la popularité que cette mère d’un soldat tué en Irak suscite,… Le barrage est-il en train de céder?