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False-flag pour Novichok

False-flag pour Novichok La Grande-Bretagne est prise d’une frénésie médiatique à cause de l’empoisonnement récent de l’ancien colonel russe Sergueï Skripal et de sa fille à Salisbury, en Angleterre. La Première ministre britannique, Theresa May, a demandé à la Russie de s’expliquer en prétendant qu’ils avaient été empoisonnés en utilisant un agent neurotoxique appelé >Novichokdébutantconnaissance< de qui est à blâmer doit être disponible avant que la première preuve ne soit sur la table. Par exemple, dans le cas de l'avion de la Malaysian Airlines, le fameux MH-17, abattu à l'Est de l'Ukraine en juillet 2014, tout le monde en Occident était convaincu que les >séparatistes… False-flag pour Novichok

Les zestes de l’Empire

Les zestes de l’Empire 19 juillet 2007 Madame Rachel Sylvester parle d’or lorsqu’elle écrit le 16 juillet: «Yesterday, David Miliband prompted a furious reaction from Moscow by announcing that four Russian diplomats would be expelled from this country. But it is relatively easy to decide that you can’t please Vladimir Putin all the time. It is more dangerous to risk alienating the White House.» On dira, c’est de la vraie realpolitik à-la-britannique. Nous dirons : c’est de la vraie realpolitik à-la-britannique, cru-2007, c’est-à-dire cul par-dessus tête. On ajoutera que la remarque nous fait mesurer la solidité de la querelle type-Guerre froide que Londres est en… Les zestes de l’Empire

Les contradictions britanniques, legs de la politique Blair

Il y a au Royaume-Uni, une évolution de la diplomatie qui doit beaucoup aux dix années de pouvoir de Tony Blair. On y trouve la contradiction du mélange d’une duplicité forcenée, du maniement et de la manipulation de tous les moyens possibles pour parvenir à des fins spécifiques présentées comme vertueuses (l’affaire irakienne notamment), et, d’autre part, des buts affichés et qui influencent effectivement une partie de cette diplomatie britannique de soutien à certains principes et valeurs postmodernes comme les droits de l’homme, la démocratie, etc. Il en résulte des hiatus étonnants qui amoindrissent considérablement l’habileté et l’efficacité de cette diplomatie. C’est le cas de… Les contradictions britanniques, legs de la politique Blair

Litvinenko, Poutine et le dilemme de la droite atlantiste

On trouve un très intéressant commentaire dans le Times de Londres de ce matin, sous la plume de Tim Hames. Le thème en est cette affaire Litvinenko (sous-titré : Poutine coupable), l’humeur en est passablement agacée. «Were it not that a man has died, the Litvinenko affair might be viewed as the most extraordinarily effective publicity campaign for the new James Bond movie. It has everything that once made 007 so successful. There are a host of shady spies, unseen masterminds in the background and a mystery poison that has led to luxury hotels, a fleet of aircraft and even an entire football stadium being… Litvinenko, Poutine et le dilemme de la droite atlantiste

Le paradoxe de Litvinenko

Cette phrase de conclusion d’un article de Julia Svetlichnaja résume sans doute un aspect essentiel de l’affaire Litvinenko, celui auquel on prend le moins garde parce qu’il ne s’accorde avec aucune doctrine politique et qu’il dépend plutôt des faiblesses de la nature humaine : «Would Litvinenko be pleased with the paradox that since his death he has been taken very seriously?» Philosophe de l’université de Westminster, Svetlichnaja a rencontré Litvinenko à plusieurs reprises et elle écrit là-dessus dans le Guardian, aujourd’hui. Elle espérait que Litvinenko lui donnerait un accès au chef tchétchène Ahmed Zakayev. Elle décrit son comportement comme étrange. Litvinenko jouait à l’espion autant… Le paradoxe de Litvinenko

Puisque l’OTAN ne sert plus à rien, pourquoi ne servirait-elle pas à l’essentiel ressuscité ?

A force de vouloir sauver l’OTAN qui n’a, paraît-il, jamais paru plus fragile qu’aujourd’hui, les défenseurs de l’Alliance ont fini par enfin revenir à la case départ. L’édito du jour du Daily Telegraph, l’un des relais européens des néo-conservateurs, adopte le ton pathétique qui importe pour nous en informer. Constatant avec amertume et mépris pour les planqués (Allemands, Espagnols, Français évidemment, Italiens comme d’habitude) la catastrophique évolution de l’entreprise sublime de défense de la liberté en Afghanistan, le journal avertit que le vrai danger, après tout, n’est pas là. Il se trouve, mais c’est bien sûr, à notre porte, sous notre nez, comme au bon… Puisque l’OTAN ne sert plus à rien, pourquoi ne servirait-elle pas à l’essentiel ressuscité ?

L’ombre bienvenue du KGB

La campagne anti-Poutine étant en plein développement, pour toutes les raisons du monde y compris celle du camouflage de la catastrophique politique anglo-saxonne la mort de Alexander Litvinenko, ex-KGB et ex-FSB, tombe à pic pour être exploitée à mesure. La presse londonienne, surtout celle qui est manipulée par Murdoch et consorts (Times et Daily Telegraph), s’est déchaînée, retrouvant soudain toutes les vertus de l’indépendance britannique bafouée par l’action étrangère sur son sol. C’était comme si ces journaux apprenaient que la CIA opérait sur le sol britannique en transportant des soi-disant terroristes illégalement arrêtés et promis à des interrogatoires musclés en ex-Europe de l’Est. Les néo-conservateurs… L’ombre bienvenue du KGB