Aller au contenu

libéraux

Douguine joue aux échecs

Douguine joue aux échecs • Comme Brzezinski, Alexandre Douguine est conduit à prendre les échecs comme métaphore du conflit central, – ‘Ukrisis‘ dans ce cas. • Il nous offre une intéressante description des forces en action, les noirs et les blancs. _________________________ Dans un très récent texte, et du plus grand intérêt, Alexandre Douguine se réfère à Brzezinski en passant, sans chaleur particulière : >puisque Brzezinski a choisi cela, pourquoi pas ?< : « Nous pouvons ici nous référer à la métaphore de >l’échiquier géopolitique< introduite par Zbigniew Brzezinski. Il est évident que le territoire de l'Ukraine, et dans une certaine mesure de la Russie,… Douguine joue aux échecs

Douguine joue aux échecs

Douguine joue aux échecs • Comme Brzezinski, Alexandre Douguine est conduit à prendre les échecs comme métaphore du conflit central, – ‘Ukrisis‘ dans ce cas. • Il nous offre une intéressante description des forces en action, les noirs et les blancs. _________________________ Dans un très récent texte, et du plus grand intérêt, Alexandre Douguine se réfère à Brzezinski en passant, sans chaleur particulière : >puisque Brzezinski a choisi cela, pourquoi pas ?< : « Nous pouvons ici nous référer à la métaphore de >l’échiquier géopolitique< introduite par Zbigniew Brzezinski. Il est évident que le territoire de l'Ukraine, et dans une certaine mesure de la Russie,… Douguine joue aux échecs

Être antiSystème ou ne pas être ?

Être antiSystème ou ne pas être ? Nul ne pourra dire que nous n’ayons jamais manqué au devoir du à Robert Parry, à chaque fois que nous l’avons cité, c’est-à-dire de mettre en évidence ses qualités à la fois professionnelles d’enquêteur et de commentateur, à la fois étiques d’homme indépendant que nous classerions volonté dans le front antiSystème. Nous sommes par conséquent beaucoup plus à l’aise pour mettre en évidence une occurrence où ce même Parry paraît céder, malgré ses réticences, à l'influenede l’étrange fureur de haine anti-Trump qui caractérise le climat et son >bruit de fond< à Washington (et évidemment dans les capitales restantes… Être antiSystème ou ne pas être ?

Shamir et l’ambassadeur Friedman

Shamir et l’ambassadeur Friedman On connaît un peu Israël Shamir, plus d’une fois cité dans dedefensa.org ; Shamir, qui n’a pas précisément des vues de type >politically correct< et qui est regardé d'un œil soupçonneux par bien des commentateurs-Système ; cela fait de lui, à nos yeux, une référence de bonne valeur. A bien des égards, ce commentateur entretient des positions très intéressantes que nous classerions sans hésiter comme antiSystème, agrémentées de très nombreux contacts tant en Russie qu’en Israël qui sont ses deux pays d’élection ; on comprend que cela permet à diverses officines-Système d’alimenter diverses campagnes de rumeurs et de diffamation contre lui.… Shamir et l’ambassadeur Friedman

Le “complexe de Langley”

Le >complexe de LangleyEn marge des ‘lambeaux de libéraux’à la margele complexe de Langleyattaché culturel< (je n'ai su qu'après la rencontre que l'>attaché culturel< était la couverture du chef d'antenne de la CIA) l'a été par l'intermédiaire du chef de USIS à Bruxelles, Jim Hogan, lors d'un déjeuner suscité par Hogan à la demande de l'>attaché culturelattaché culturelbande à Closeeuromissilesisolationnisme< du à l'hybris et à la perception de sa propre exceptionnalité complètement indescriptible, du gâchis et des erreurs de la politique US malgré, – ou à cause dans ce cas, – de l’avalanche d’informations, de renseignements, d’agents d’influence, etc., dont les USA disposent et font… Le “complexe de Langley”

Russie 2016-2018, rendez-vous regime change

Russie 2016-2018, rendez-vous regime change On connaît quelques extraits du discours qu’a prononcé Poutine devant les cadres du FSB, le service de renseignement russe, le 26 mars au matin. Ces extraits qui sont tous semblables et paraissent donc venir d’une seule source, proviennent de différents articles, notamment Le Figaro le 26 mars 2015 dans l’après-midi (à 16H53), dans le quotidien RBC de Moscou le lendemain matin, relayé par Sputnik-français ce même 27 mars 2015 au matin. On peut envisager avec allant l’hypothèse que les informations venues du discours ont été volontairement fuitées par les autorités russes dans la mesure où elles contiennent un message extrêmement… Russie 2016-2018, rendez-vous regime change

Syrie, aveu d’impuissance et démonstration d’incohérence

Syrie, aveu d’impuissance et démonstration d’incohérence On s’arrêtera à un éditorial de l’Observer (Guardian) que nous tenons pour particulièrement significatif d’une tendance apparue, pourrait-on dire, de toute urgence dans les pays du bloc BAO les plus impliqués dans la crise syrienne. (Les plus impliqués dans la crise syrienne signifiant en réalité les plus agressifs à l’encontre du régime Assad, les pays qui parlent d’une intervention militaire possible.) Il faut avoir à l’esprit que le Guardian (l’Observer), ce fameux journal de centre-gauche à posture progressiste qui a pris la relève des neocons, est l’un des plus féroces partisans d’une intervention, évidemment humanitaire, évidemment anti-Assad, en Syrie… Syrie, aveu d’impuissance et démonstration d’incohérence

La promesse de Gates

Déposant devant le Congrès avec l’amiral Mullen, président du Joint Chiefs of Staff, le secrétaire à la défense a fait dans le cours des échanges questions-réponses une déclaration symboliquement dramatique : l’affirmation qu’il n’y aurait pas de troupes régulières US terrestres en Libye tant que je serai en charge de ma fonction Selon McClatchy Newspapers, le 31 mars 2011>D> : «Gates and Adm. Mike Mullen, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, were unable to say how long the operation would persist. But they made it clear that the United States was pulling back to a supporting role in which it would jam Gadhafi’s… La promesse de Gates

McCain, le Canada et le JSF

McCain, le Canada et le JSF A l’issue de sa visite au Canada, pour la conférence d’Halifax, dite Halifax International Security Forum 2010, le sénateur républicain US John McCain a donné quelques interviews de-ci de-là. Les libéraux canadiens, principal parti d’opposition mené par Michael Ignatieff, en ont retenu notamment ceci, diffusé à partir d’une interview sur CTV, avec une question sur le programme JSF/F-35. (Ici, en traduction française sur le site, avec un léger coup de main de dedefensa.org, sur la forme, et rien d’autre) «Je partage la grande déception de nos alliés et nos amis concernant le dépassement de coûts et les difficultés encourus… McCain, le Canada et le JSF

La décision sur l’avenir de la force nucléaire britannique repoussée ?

La décision sur l’avenir de la force nucléaire britannique repoussée ? Les libéraux démocrates, alliés des conservateurs britanniques dans l’actuel gouvernement, seraient sur le point de l’emporter sur leurs partenaires dans l’affaire de la la décision sur le sort futur de la force nucléaire stratégique nucléaire britannique (actuellement des sous-marins lanceurs d’engins Trident), selon The Independent du 23 septembre 2010. La décision serait repoussée de 2014 à après les élections de mai 2015, sans autre précision pour l’instant. C’est un point important du point de vue des relations USA-UK, dans la mesure où les USA considèrent comme fondamentale la décision de prolonger et de garder… La décision sur l’avenir de la force nucléaire britannique repoussée ?

Ils se sont tant aimés

Ils se sont tant aimés 1er septembre 2010 Est-ce possible ? Est-il possible que, jusqu’au bout, et passant d’un président à l’autre avec désinvolture et brio, Tony Blair, l’homme de la guerre en Irak, ait eu partie liée avec Washington cette fois, pour le lancement de ses mémoires ? Réussir à lancer ses mémoires (titre : A Journey) le jour où un président des USA nous annonce, pour la deuxième fois en sept ans et à notre grand soulagement, que tout est fini en Irak, et fort bien fini ma foi, c’est un exploit qu’il faut saluer. Quoique, tout de même, Obama y mette une… Ils se sont tant aimés

Comme Suez-1956, le “maillon faible” contre l’Iran est à Londres

Nous tenons la constitution du gouvernement Cameron-Clegg à Londres comme un très grand événement dans la déconstruction du système occidentaliste-américaniste. (Nous nous en expliquerons dans le prochain numéro du 25 mai de dde.crisis.) Cette coalition a déjà connu ses premiers heurts. Les déclarations sceptiques sinon hostiles à cette coalition de Charles Kennedy, l’ancien chef des LibDems (jusqu’en 2007), le 16 mai 2010 dans The Observer, en sont le dernier signe en date. Parmi les points de friction qui peuvent devenir des points de rupture et semer un trouble de plus dans le concert cacophonique du système occidentaliste-américaniste, il y a l’Iran. C’est un point extrêmement… Comme Suez-1956, le “maillon faible” contre l’Iran est à Londres

Le crépuscule de la Sainte Alliance

Le crépuscule de la Sainte Alliance 22 mars 2010 Quelque part, disons entre 1990 et 1999, s’établit fermement et à découvert une alliance qui, dans sa potentialité, vient de beaucoup plus loin qu’on ne croit, qui vient, par exemple, de ce jour de 1825 sans doute, où Stendhal bondit d’horreur et abandonna aussitôt son engagement de libéral pro-américaniste, en entendant ce mot du dénommé Gouhier: «Les Lumières c’est désormais l’industrie.» (*) Lequel mot, quoi qu’il en soit de Stendhal et de ses divers écrits, annonçait un destin qui n’a cessé de se renforcer et qui est devenue une réalité criante dans les années 1990. La… Le crépuscule de la Sainte Alliance

La quadrature déstructurante de leurs bons sentiments

La quadrature déstructurante de leurs bons sentiments 19 septembre 2009 D’abord, nous observons toujours ce phénomène d’un temps historique complètement soumis à la communication et à ses mystérieux effets; aucun lorsqu’on en attend, et parce qu’on les attend sans doute; soudain, un effet formidable sans raison particulière après tout pour qu’il se manifeste à cet instant, alors que la question qui est en jeu a déjà été largement débattue. Une chose est dite ressentie, redite et redite, confusément pensée ou clairement exprimée, sans autre effet; soudain, elle acquiert un formidable effet, pour des raisons bien mystérieuses, et devient débat national, polémique déchirante et ainsi de… La quadrature déstructurante de leurs bons sentiments

Au cœur de la cible

Au cur de la cible 7 juin 2008 Le dossier JSF poursuit régulièrement sa course catastrophique. Rien ne lui est indifférent, aucun domaine ne lui est étranger. Aussi aborde-t-il, dans le contexte fiévreux de la campagne électorale US, le rivage de la politique. Cela se fait dans des conditions évidemment bien défavorables. Le 5 juin, Giovanni de Brigandi remarquait justement: «In a nutshell, the JSF’s unit price is twice as much as that quoted by the manufacturer, whose cost data is suspect anyway; the program is running late and is still years away from attaining its performance goals; and only Turkey, out of eight foreign… Au cœur de la cible

Une surprise de Gordon Brown ?

Dans un peu plus d’une semaine, le Royaume-Uni aura un nouveau Premier ministre et la décennie Blair prendra fin. Gordon Brown héritera d’une situation très difficile, notamment avec l’engagement britannique en Irak et des relations avec les USA à la fois très alignées et très controversées. Il est évident que c’est sur ces dossiers de politique extérieure que le monde politique britannique, et aussi les Européens et les Américains, attendent Gordon Brown. Certaines rumeurs annoncent une surprise, ou des initiatives spectaculaires pour l’arrivée de Brown. Il semble en effet que la chose serait utile, pour tenter de sortir l’équipe britannique du marasme et de l’impopularité… Une surprise de Gordon Brown ?

Hillary signe des deux mains et le couteau entre les dents

Après des semaines de tergiversations pour décider ou ne pas décider si elle devait s’excuser pour son vote en faveur de la guerre en Irak (en 2002), ou pour éviter les questions à ce propos, Hillary Clinton a répondu d’une certaine façon, ou plutôt non, elle a répondu d’une façon certaine. Elle s’est confiée au New York Times en expliquant que, si elle était présidente, elle maintiendrait des forces US réduites mais significatives en Irak. La réponse aux pressions pour qu’elle dise son regret de son vote est qu’Hillary Clinton ne regrette pas d’avoir voté pour la guerre. (Tout juste regrette-t-elle, sans doute, que la… Hillary signe des deux mains et le couteau entre les dents

Le cas paradoxal des idiots utiles de GW Bush

Le cas paradoxal des >idiots utiles< de GW Bush … >Paradoxalidiot< lui-même, alors qu'on est soi-même réputé intelligent, ou intellectuel en tout cas, voilà qui vous situe l'étrange niveau d'une civilisation. A propos, c'est la nôtre. Les >idiots utiles< en question, ce sont les libéraux américanistes (et anglo-saxons en général) pro-war. Comment ces gens, qui vénèrent les valeurs de liberté, de tolérance, d'ouverture, etc., en viennent-ils à être des soutiens inconditionnels de la machine de guerre la plus impitoyable et la plus aveuglément destructrice que l'Histoire ait connue? Il s'agit sans aucun doute d'un des cas les plus flagrants, les plus étourdissants, de lâcheté et… Le cas paradoxal des idiots utiles de GW Bush

Autre aspect de l’intelligence occidentale : les libéraux US pro-Bush, — allumés par Tony Judt

Il est vrai qu’outre celui de la guerre, un autre aspect de l’intelligence occidentale et de l’arrogance qui va avec se situe du côté des intellectuels libéraux On signale ici, par l’intermédiaire de Justin Raimundo, de Antiwar.com, un article de Tony Judt qui paraît dans l’édition du 21 septembre de la London Review of Books. Tout cela fait des rapprochements intéressants puisque voilà un intellectuel paléo-conservateur, libertarien et isolationniste comme Raimundo, vantant un article d’un intellectuel britannique libéral, disons de centre-gauche, comme l’est Tony Judt, prenant pour cible les libéraux (progressistes) américanistes. (On pourrait ajouter à ces derniers quelques brochettes chargées d’intellectuels européens et, surtout,… Autre aspect de l’intelligence occidentale : les libéraux US pro-Bush, — allumés par Tony Judt