«Vienne la nuit sonne l’heure…»
«Vienne la nuit sonne l’heure» 28 juin 2010 Les deux vers complet sont ceux-ci, de Guillaume Apollinaire certes, et du pont Mirabeau : «Vienne la nuit sonne l’heure/ Les jours s’en vont je demeure.» Las, il est possible qu’au contraire du poète, nous nous en irons avec les jours, c’est-à-dire balayés par les jours. Au fond de lui-même, ce doit être l’avis de James Carroll et de nombre d’autres (voir par exemple, Bob Herbert, dans le New York Times du même 22 juin 2010: «When Greatness Slps Away»). Voilà qu’aujourd’hui ils assistent, impuissants et horrifiés, à l’effondrement de la plus grande chose que l’esprit humain,… «Vienne la nuit sonne l’heure…»