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Russie-Turquie, ou le potentiel explosif “du jour”

Russie-Turquie, ou le potentiel explosif >du jouralliance< dans l'esprit entre la Russie et la Turquie surmonterait tous les obstacles, y compris les différences très nettes jusqu'à la contradiction frontale des positions sur la Syrie. On pouvait aller jusqu'à penser qu'elle était devenue, cette >allianceétrange et terrible époque< qui semble avoir raison de tout. Aujourd’hui, après l’éclat de la destruction du Su-24, >l »alliance’ dans l’esprit< Russie-Turquie est en phase de dissolution accélérée. Ce qui n'était perçu dans les jours suivant l'affaire du Su-24 que comme un épisode grave et malheureux, mais un épisode en forme d'accident on dirait >contre-naturese payer< un F-16 turc en maraude près… Russie-Turquie, ou le potentiel explosif “du jour”

L’improbable connivence de Saakachvili et des Kurdes

L’improbable connivence de Saakachvili et des Kurdes … Il est de bon ton, comme certains continuent à nous le dire de la façon qu’on vous chapitre, de constater que l’>Empire< triomphe comme d'habitude. Il a établi sa loi sur l'Ukraine et sur la Turquie et ces deux pays sont des modèles de bon fonctionnement en faveur de l'avancée des machinations de l'>Empirecertains< peuvent continuer à nous expliquer que les entreprises de subversion du Système, par Soros & USA interposés, donnent quelque résultat que ce soit, sinon un désordre qui ne cesse de miner ceux qui l'ont déclenché. L'antiSystème sait qu'il faut >faire aïkido< pour l'emporter,… L’improbable connivence de Saakachvili et des Kurdes

Incirlik et la “connivence” Obama-Erdogan

Incirlik et la >connivence< Obama-Erdogan Un petit mois après la destruction du Su-24 russe par la Turquie, il reste à trouver une explication politique à cet acte manifestement délibéré. Cette explication tourne principalement autour d’une question d'orientation générale de l'analyse : les Turcs ont-ils agi seuls ou bien ont-ils agi comme porte-flingue des USA, s’inscrivant dans une >grande stratégie< US à l'encontre de la Russie, en suscitant des provocations antirusses chez leurs >vassaux< manipulés sans s'impliquer eux-mêmes ? Il y a eu un autre événement depuis, qui n’a pas été officiellement l’objet de longues explications : le retrait de la base de l’USAF en Turquie… Incirlik et la “connivence” Obama-Erdogan

De la Guerre Mondiale à la famille Erdogan

De la Guerre Mondiale à la famille Erdogan Disons qu’il y a, aujourd’hui, grosso modo trois >fronts< principaux qui ont des connivences à la fois avec la bouilloire syrienne (Syrie-II depuis le 30 septembre, début de l'intervention russe), l'attaque 11/13 du 13 novembre et la destruction du Su-24, c'est-à-dire avec les trois évènements les plus récents du >tourbillon crisique< qui va et vient au gré de l'intensité changeante des diverses crises en éruption selon leurs phases paroxystiques successives. (Par le mot >frontchangé de paradigmeThe fluctuation or absence of strikes in Syria reflects the ebb and flow of battle.< However, DEBKAfile's military sources confirm that neither… De la Guerre Mondiale à la famille Erdogan

Les rapports Turquie-Russie à la lumière de Daesh

Les rapports Turquie-Russie à la lumière de Daesh Le chroniqueur indien MK Bhadrakumar est un fin connaisseur de deux pays, où il a été ambassadeur de l’Inde : la Turquie et la Russie. Son avis sur les >tensions< entre ces deux pays, dans le cadre de l'intervention russe en Syrie est nécessairement intéressant, et il donne une image pondérée des >gesticulations< qui ont accompagné quelques incidents à la fin de la semaine dernière entre avions russes et avions turcs autour de la frontière syrienne. Les susdites gesticulation viennent en petite partie d'une tactique propre à Erdogan et n'engageant nullement sa stratégie, et en très grande… Les rapports Turquie-Russie à la lumière de Daesh

Impuissance et désordre en Syrie, et l’option du piège

Impuissance et désordre en Syrie, et l’option du piège On peut, au travers des nouvelles venues d’horizons très différents, constater combien la crise syrienne est politiquement en cours de paralysie depuis la démission de Kofi Annan et le vote par l’Assemblée Générale de l’ONU d’une résolution non contraignante, qui n’a en rien changé la situation politique elle-même si le système de la communication babille beaucoup à son propos, et dans les deux sens, mais qui est effectivement intervenue dans une fonction paralysante. Parallèlement, la situation sur le terrain a évolué dans le sens du désordre. Cette évolution confirme la perception d’une deuxième chaîne crisique en… Impuissance et désordre en Syrie, et l’option du piège

Notes sur la deuxième “chaîne crisique”…

Notes sur la deuxième chaîne crisique Nous parlâmes, in illo illo tempore (voir le 24 février 2011 et le 2 avril 2011) de chaîne crisique à propos des débuts du printemps arabe. Désormais, ce concept-là, sinon le printemps lui-même, retrouve une nouvelle vigueur, une nouvelle dynamique, dans et à partir de la crise syrienne et nullement réduit à la seule crise syrienne. Il s’agit donc d’une deuxième chaîne crisique, engendrée par la crise syrienne telle qu’elle a été continuellement alimentée depuis près d’un an et demi, par le bloc BAO augmenté avec avantage des amis saoudiens et qataris, et particulièrement depuis novembre 2011 par les… Notes sur la deuxième “chaîne crisique”…

Turquie versus Israël, ou le poids des armes (US)

En complément de l’activité diplomatique de la phase politique très active qu’ont inauguré la Turquie et son Premier ministre Erdogan, il existe sans aucun doute un aspect factuel qui concerne la situation fondamentalement antagoniste entre la Turquie et Israël. Cette situation s’est très fortement marquée, effectivement, par des faits concrets qui confirment cet antagonisme. Le fait politico-militaire principal est l’annonce par la Turquie que la marine turque interviendrai si la marine israélienne opérait hors de ses eaux territoriales, pour assurer le blocus de Gaza que la Turquie considère comme illégal. La marine turque a donné des détails techniques très précis («If Turkish warships encounter an… Turquie versus Israël, ou le poids des armes (US)

Londres piégé

Les Britanniques sont-ils pris au piège de leur alliance avec les USA dans l’affaire des 15 marins et Marines britanniques arrêtés par les Iraniens ? Blair commence à s’inquiéter sérieusement. Les Britanniques observent un changement radical d’attitude des Iraniens, par rapport à un incident similaire en 2004. Il faut dire que la crise iranienne était encore menée par les Européens : «The last time six marines and two sailors were seized by the Iranians in that narrow waterway, in June 2004, the mood music was more benign. Jack Straw, then foreign secretary, had been shuttling back and forth to Tehran. A deal hammered out by… Londres piégé

Arriveront-ils même à se mettre à dos également les Kurdes d’Irak? Ils y travaillent

Il y a quelque chose d’étrange dans l’intervention US contre le consulat iranien de la ville d’Arbil, dans la partie (autonome) kurde de l’Irak. Elle est faite comme si elle tendait inconsciemment à justifier toutes les oppositions et les protestations contre la politique US en Irak, ses méthodes, son aveuglement, ses effets déstabilisateurs systématiques. Cette intervention a comme premier effet de tendre notablement les relations entre les USA et la seule entité irakienne (la région kurde) jusqu’ici favorable à l’intervention US dans le pays. Hier soir, on mentionnait le cas d’un détachement US motorisé immobilisé par des forces kurdes et évacué par hélicoptères. L’affaire du… Arriveront-ils même à se mettre à dos également les Kurdes d’Irak? Ils y travaillent

La Turquie comme pour l’Irak

La Turquie commence à prendre ses marques pour la prochaine crise dans la région, l’attaque contre l’Iran qui est le sujet des dîners en ville. Cette fois, le gouvernement turc ne semble même pas attendre un vote du Parlement pour prendre la position qu’il prit avant l’attaque US contre l’Irak (refus du transit d’une division américaine pour une attaque complémentaire de l’Irak par le Nord). Un rapport très bref du site israélien ynetnews.com/, relaie une interview du ministre turc des affaires étrangères à un journal émirati. Il y est dit que les Turcs refusent que les Américains utilisent leur territoire pour une attaque contre l’Iran.… La Turquie comme pour l’Irak

Une fable: les Américains et les chiites

Une fable: les Américains et les chiites 13 février 2005 En mars 1979, l’amiral Stansfield Turner, directeur de la CIA, confiait à un public d’étudiants de Harvard : « Nous n’avions pas imaginé qu’un vieillard de 80 ans pourrait déclencher une révolution. » Il parlait de l’arrivée au pouvoir de Khomeini en Iran (février 1979) suivant la chute du Shah (décembre 1978). La CIA avait ignoré puis minimisé le risque Khomeini, et empêché toute riposte sérieuse du Shah. Bien sûr, la CIA n’avait rien vu venir. Il y eut même une période, alors que la chute du Shah était devenue inévitable, où la CIA jugea… Une fable: les Américains et les chiites