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Cry For Yourself, America

Cry For Yourself, America 21 octobre 2016 – « Vous êtes pratiquement en train de pleurer ! Vous êtes pratiquement en train de pleurer ! » (« You’re practically crying. You’re practically crying »), – s’exclame, excédé, William Scarborough s’adressant à William Kristol en train de geindre… Kristol se déchaîne, mais plutôt passivement, comme on se laisse emporter, parce que clame-t-il toute la presse et la TV US, ce qu’on nomme la presse-Système bien entendu, et notamment la station hyper-bobo, très-progressiste type-Clinton MSNBC où on le reçoit, a déroulé un tapis rouge sous les pieds avantageux de Donald Trump, qu’elle l’a donc favorisé outrageusement, –… Cry For Yourself, America

L’AIPAC, modèle de déroute-Système

L’AIPAC, modèle de déroute-Système La déroute de l’AIPAC (voir le 31 janvier 2014) est en train de se transformer en un catastrophique effondrement dans la perception de la chose, et dans le domaine du système de la communication, par rapport à la position d’influence toute-puissante qu’occupait ce lobby. L’excellent chroniqueur Jim Lobe publie un texte très complet, sur LobLog Foreign Policy, le 7 février 2014. Il détaille les dernières péripéties de la campagne désastreuse de l’AIPAC qu’a été l’affaire des nouvelles sanctions contre l’Iran, se terminant par une sorte de bouillie pour les chats où l’AIPAC se range à ce qu’il pense être l’avis majoritaire… L’AIPAC, modèle de déroute-Système

Isolationnisme par dissolution, au soleil de la NSA

Isolationnisme par dissolution, au soleil de la NSA 22 août 2013 Il n’y a rien que l’establishment américaniste ne craigne et ne dénonce plus que l’isolationnisme. Les administrations successives depuis la fin de la guerre froide ont diabolisé avec véhémence cette tendance alors qu’une politique hyper-interventionniste s’est développée, comme on le sait, et particulièrement depuis l’attaque du 11 septembre 2001. Le poaradoxe de cette évolution par rapport aux craintes d’isolationnisme est que cette politique hyper-interventionniste ajoutée aux diverses crises en cours aux USA ont conduit à la pire des crises, qui est la paralysie du pouvoir, et à une situation qui commence à ressembler à… Isolationnisme par dissolution, au soleil de la NSA

Paul Craig Roberts et la fin du monde

Paul Craig Roberts et la fin du monde Paul Craig Roberts (PCR), ancien n°2 du département du Trésor sous la présidence de Ronald Reagan, s’est transformé, à mesure que passaient les années et particulièrement depuis 9/11, en un opposant farouche de la politique expansionniste et belliciste du Système, représenté dans ce cas par sa branche ainée de l’américanisme. D’abord polémiste itinérant, PCR vient de créer sa propre institution, The Institute for Political Economy (IPE). A partir de cette base bien renforcée, il vitupère avec constance et fureur, et désormais d’une façon documentée. En effet, le polémiste sait aussi utiliser son expérience de financier et d’économiste,… Paul Craig Roberts et la fin du monde

Nihilisme contre nihilisme

Nihilisme contre nihilisme 6 décembre 2010 L’affaire Wikileaks dans sa version grandiose que nous connaissons aujourd’hui, dite Cablegate, n’aurait pas dû être une affaire, parce que les principaux protagonistes, les gouvernements impliqués, le Système lui-même n’avaient pas intérêt à ce qu’elle devînt une affaire (Washington et le reste, y compris les divers pays qui trouvent dans les dépêches diplomatiques US des détails compromettants ou déplaisants pour eux-mêmes). D’autre part, comment pouvait-on éviter que l’affaire Wikileaks devînt ce qu’elle est devenue, c’est-à-dire Cablegate, à partir du moment où la machine était lancée, avant même que l’affaire ait été elle-même lancée, par celui-là même qui aurait dû… Nihilisme contre nihilisme

Le Système se découvre et hurle de fureur

Le Système se découvre et hurle de fureur 4 décembre 2010 D’abord quelques essais de définition, qu’on ne peut lire sans avoir comme référence directe notre Ouverture libre de ce 4 décembre 2010, à propos d’un débat entre deux activistes, Steven Aftergood et Glenn Greenwald, sur Democracy Now!, ce débat à propos de l’affaire Wikileaks. Réagissant en conclusion du débat à divers détails révélateurs apportés par Amy Goodman concernant des réactions qu’on pourrait dire du Système à l’attaque de Wikileaks, les deux intervenants donnent deux réponses très intéressantes parce que parfaitement complémentaires (et peu nous importe, à ce point, que l’un soit défavorable à l’action… Le Système se découvre et hurle de fureur

Kristol et la puissance du langage, en 2007 comme en 2003

Certains ne savent pas vraiment comment réagir après la lecture de l’article du grand chef néo-conservateur William Kristol, dans le Washington Post du 15 juillet. Nous connaissons la substance de la chose, puisque Kristol s’était déjà exprimé sur la situation de l’Amérique deux jours plus tôt sur CNN. Dans le Post, il devient majestueux, puisqu’il écrit pour l’histoire, en nous annonçant pourquoi, à la fin de 2008, on pourra conclure que la présidence Bush fut une grande présidence : «I suppose I’ll merely expose myself to harmless ridicule if I make the following assertion: George W. Bush’s presidency will probably be a successful one. »Let’s… Kristol et la puissance du langage, en 2007 comme en 2003

La stratégie de Kristol : victoire en Irak (c’est quasiment fait), on attaque le Pakistan (notamment)

Jamais, jamais au grand jamais, on ne sera autorisé à dénier aux neocons US le très grand souffle de coureur de très grand fond, sorte de long distance warmongers, jamais découragés, toujours au four et au fourneau, toujours à l’affût d’une nouvelle attaque et d’une nouvelle catastrophe, transformant d’un coup de baguette sublime le vil plomb (la réalité) en or scintillant (la victoire en chantant). Admirez ces artistes des temps postmodernes. D’ailleurs, tout le monde continue à les écouter d’une oreille religieuse et d’un il attentif. Tout cela pour vous dire que William Kristol, l’un des chefs de la bande, éditeur du Weekly Standard, nous… La stratégie de Kristol : victoire en Irak (c’est quasiment fait), on attaque le Pakistan (notamment)

Malheureusement, à côté de la lucidité de Kristol il y a les besogneux de la réalité en Irak

Il faut bien les citer, on parle de ceux qui parlent de la réalité. On parle de la réalité en Irak. A côté du brio, de la vision transcendantale, de la perception magique de Kristol, il faut avouer qu’ils font un peu tâcherons, ces besogneux avec leurs images toutes faites de morts, de blessés, de carcasses qui brûlent, tout ce stuff, stuff hapens disait immortellement Rumsfeld. Bref, il y en a qui n’ont pas la même façon de voir que Kristol, ni la même façon de lire le rapport officiel qui nous est venu d’Irak, ni la même façon d’entendre les bruits de la guerre… Malheureusement, à côté de la lucidité de Kristol il y a les besogneux de la réalité en Irak

Kristol croit à la guerre contre l’Iran, — et comment!

William Kristol, le directeur du Weekly Standard et l’un des plus influents parmi les néo-conservateurs washingtoniens, ne cache pas qu’il croit à une guerre contre l’Iran, comme issue inévitable de la crise nucléaire actuelle. Probabilité pour 2007, nous dit Kristol, ce qui paraît somme toute moins précipité que les objurgations auxquelles il nous avait habitués. Peut-être, aussi, est-ce plus sérieux ? Le site ThingProgress.org rapporte l’intervention de Kristol sur Fox.News, le 22 août. KRISTOL: I think we could be in a military confrontation with Iran much sooner than people expect. I don’t think this is an issue that’s going to wait two and a half… Kristol croit à la guerre contre l’Iran, — et comment!

Révolution? Révolution…

Révolution? Révolution… Dans un livre publié en 1996 The Imperative of the American Leadership, un des nombreux livres annonçant la main-mise bruyante et arrogante du pouvoir américaniste sur le monde, le néo-conservateur Joshua Muravchik écrivit cette phrase étrange dans son introduction, phrase dont il ne s’explique pas dans le reste du livre, dont il ne s’expliqua jamais depuis, nous voulons dire quant au fondement de sa signification: « Aside perhaps for the French, the only people averse to American leadership are the Amercans. » Certes, c’est le Aside perhaps for the French… qui doit nous arrêter. Récemment (le 19 mai), Gareth Harding, chef du bureau… Révolution? Révolution…

Dans le désarroi, vers où se retourner sinon vers soi-même et ses valeurs traditionnelles?

Dans le désarroi, vers où se retourner sinon vers soi-même et ses valeurs traditionnelles ? 17 mai 2004 Il n’est en effet question que de désarroi, aujourd’hui, aux Etats-Unis. Le désarroi des faucons, d’abord, ces durs qui ont soutenu, porté, encensé l’effort vers la guerre et l’effort de guerre lui-même. Désarroi et amertume désormais, colère et tristesse Seuls quelques derniers fidèles continuent à y croire et à plaider la cause comme si rien ne s’était passé : le Wall Street Journal, William Safire, Charles Krauthammer, l’inénarrable Rush Limbaugh, le roi du talk-show qui trouve que les 35 années de sévices de Saddam devraient largement faire… Dans le désarroi, vers où se retourner sinon vers soi-même et ses valeurs traditionnelles?

Objectif, ONU

Objectif, ONU 8 mars 2003 On peut être assuré que, lorsque cette guerre aura été faite et promptement gagnée, comme on vous l’annonce déjà, l’ONU deviendra l’objectif prioritaire du feu de l’administration GW. Ce sont les neo-cons qui nous le font comprendre, et quand ceux-là annoncent quelque chose on peut être sûr qu’ils décrivent l’avenir tel qu’on le conçoit aujourd’hui à Washington. Nous affectionnons les petits messages que diffusent les néo-conservateurs par le biais de la lettre d’information du Weekly Standard, annonçant le prochain numéro de l’hebdomadaire. On y trouve résumés les grands axes de l’évolution politique de ce centre d’influence, qui a une influence… Objectif, ONU

Thank you, la France

Thank you, la France 25 janvier 2003 Pour cette fois, d’accord avec les neocons ? Rien ne vaut la clarté faite sur la crise, le regard bien droit sur la tempête. Pour cela, « Thank God for the French », dixit William Kristol, un des chefs de file de ces neocons et rédacteur en chef du Weekly Standard. Sa thèse est que l’intervention de la France, en début de semaine, a considérablement contribué à mettre en lumière les positions des uns et des autres. Voici le message/télégramme de William Kristol dans sa Lettre d’Information du Weekly Standard , rubrique Kistolgram. On voit qu’il s’agit d’une… Thank you, la France

Panique à bord ?

Panique à bord ? 17 octobre 2002 Il y a, dans la lecture du Weekly Standard, qui est l’organe de presse des neo-conservatives>D>, des signes puissants d’une réelle inquiétude quant à la bonne réalisation des projets de guerre contre l’Irak, dans tous les cas du point de vue des Neo-conservatives. Ces signes concernent deux domaines de cette incertitude nouvelle : • La résolution belliciste de GW ; • les effets du débat à l’ONU, notamment avec l’action de la France. Le premier cas apparaît dans l’éditorial de William Kristol, « From Truth to Deception », publié sur le site de l’hebdomadaire le 12 octobre. (Cela… Panique à bord ?