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A marché forcée – Rubrique de defensa, Volume 23 n°10 du 10 février 2008

Les faux-frais de la civilisation Les récents événements ont mis à jour la fabrique d’une étrange évolution économique. Il ne s’agit même plus de la fable de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le buf mais de celle de ces oiseaux escortant parfois les éléphants, nichant presque sur eux et picorant les parasites installés dans les plis de la peau de l’énorme et majestueux animal, qui prétendraient se faire plus gros que leur hôte temporaire. Encore ces oiseaux, selon l’immense sagesse de ce que les Américains nomment Mother Nature, ont-ils un rôle fondamentalement utile puisqu’ils s’occupent des parasites de l’éléphant. Dans notre… A marché forcée – Rubrique de defensa, Volume 23 n°10 du 10 février 2008

Jérôme K., “victime émissaire”

Jérôme K., victime émissaire 29 janvier 2008 Jérôme Kerviel, disons Jérôme K. (plutôt que Jerome K. Jerome, n’exagérons pas) pour faire kafkaïen et kafkaïesque dans cette exploration ingénue des arcanes de la finance du monde globalisé en crise, Jérôme K. est-il maistrien? Peut-être bien et alors, sans aucun doute, il l’est avec une modestie exceptionnelle qui le grandit manifestement et rend encore plus affirmé ce caractère d’être maistrien. Rarement d’une façon aussi massive, aussi rapide, aussi efficace, un homme a porté ou a été désigné pour porter tant de charges explosives nécessaires à la mise à nu d’un temps historique dépourvu de tout garde-fou, avec… Jérôme K., “victime émissaire”

Les “faux-frais” au coeur de la crise

Les faux-frais au coeur de la crise 25 janvier 2008 Les Anglo-Saxons sont bien ennuyés. Le nom de la société (banque) française Société Générale comporte un nombre considérable d’accent, dont ils ne disposent sur leur clavier courant qu’au prix d’une gymnastique considérable des doigts de la main. Ils ont donc décidé d’abréger (comme font les Français de l’OTAN en parlant du SecGen au lieu du Secrétaire général) et l’affaire est devenue le scandale de la SocGen. Cela n’enlève pas le piment de la chose. On connaît désormais les péripéties abracabrantesques (merci Rimbaud et Chirac) de cette affaire qui lie d’une façon étonnamment serrée les manigances… Les “faux-frais” au coeur de la crise