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La coalition (suite) : choisissez PhG plutôt que l’Arabie

La coalition (suite) : choisissez PhG plutôt que l’Arabie S’il faut comparer et choisir entre la proposition de PhG (« On fait coalition dimanche à la maison, vous venez ? ») et celle d’ailleurs affirmée comme étant déjà réalisée de l’Arabie des mille-et-un Princes, le conseil de bon sens serait de choisir la première. Déjà, on a une idée en observant les premières réactions de ceux qui ont été embrigadés d’office dans la riche idée des riches mille-et-un princes ; cela va du >pas au courant< à celle de >Quésako ?< et de >pas intéresé du toutn'être pas au courant< malgré que son nom soit… La coalition (suite) : choisissez PhG plutôt que l’Arabie

Notes sur une démonstration sans frais

Notes sur une démonstration sans frais 15 décembre 2015 – Jusqu’ici, l’intervention en Syrie (phase Syrie-II de la crise syrienne) s’est déroulée selon l’analyse suivante : principalement, venir en aide au régime d’Assad et lutter avec une détermination extrême contre les terroristes ; accessoirement, l’occasion faisant le larron, effectuer une démonstration de la puissance militaire russe, comme symbole du renouveau de cette puissance, installation et renforcement de ce nouveau statut et ainsi de suite. C’était à peu près notre appréciation au départ, disons dans les dix premiers jours, notamment après le tir des missiles de croisière Kalibr d’un navire de surface en Mer Noire, le… Notes sur une démonstration sans frais

Syrie : du S-300 à l’évolution de “4+1” à “5+1” ?

Syrie : du S-300 à l’évolution de >4+1< à >5+1< ? Au contraire de l’hyper-confusion du bloc-BAO formant une partie non négligeable du Grand-Désordre de la région, la Russie procède méthodiquement au renforcement de l’alliance dont elle est l’instigatrice principale, autour de la défense et de la consolidation du régime syrien de Bachar al-Assad. Il n’est pas assuré que l’on puisse définir précisément les buts stratégiques de la Russie, ni qu’elle réussisse à les rencontrer, mais il est par contre évident qu’elle procède tactiquement avec beaucoup plus d’ordre, de calme et de contrôle de soi que ne font les pays du bloc-BAO, et notamment les… Syrie : du S-300 à l’évolution de “4+1” à “5+1” ?

Notes sur une “dialectique eschatologique”

Notes sur une >dialectique eschatologiquefaire< de la politique, comme nous le suggérons sous une autre forme le 8 septembre 2015 : « L’affectivisme est ainsi devenue un facteur essentiel dans le processus de la réflexion politique et stratégique elle-même, donc un facteur essentiel de la décision même si, paradoxalement, le principal effet de son intervention est de rendre la décision extrêmement difficile sinon impossible, et d’ailleurs encore plus difficile la détermination de ce qui devrait être une >bonne< ou une >mauvaise< décision, – ceci justifiant cela, l'impossibilité de jauger la décision justifiant de n'en pas prendre... […] En fait, ce que nous apprend cet épisode,… Notes sur une “dialectique eschatologique”

L’affectivisme et “l’invasion russe de la Syrie”

L’affectivisme et >l’invasion russe de la Syriela Russie a-t-elle envahi la Syrie sans que nous nous en apercevions ?< Un coup de téléphone de John Kerry à Sergei Lavrov ce week-end a authentifié la polémique et l'a portée au rang de grand débat international >du jourles Russes en Syrie> cela signifie des forces russes structurées, en nombre important, au point que l’on puisse parler d’un engagement militaire majeur du type USA au Vietnam en 1965 ou URSS en Afghanistan en 1980 : «Nous ne cherchons pas une seconde à savoir quelle version est vraie, et même si nous le savions parce que les déclarations officielles… L’affectivisme et “l’invasion russe de la Syrie”

L’Iran comme l’épée de Damoclès au-dessus de Washington

L’Iran comme l’épée de Damoclès au-dessus de Washington Il est vrai que le vote du Congrès sur le traité nucléaire avec l’Iran, suivi éventuellement d’une bataille entre le Congrès et le président si le premier vote est défavorable au traité, ne cesse d’apparaître selon une perspective de plus en plus déstabilisante, avec le rôle incroyablement intrusif qu’y jouent les Israéliens et leur lobby (l’AIPAC). Outre la guerre elle-même (si Obama perdait), qui nous paraît être de plus en plus une pression de communication beaucoup plus qu’une perspective opérationnelle, de très nombreuses hypothèses déstabilisatrices sont développées. Le paradoxe est que nombre de partisans ou de dissidents… L’Iran comme l’épée de Damoclès au-dessus de Washington

Breedlove loves la Russie, indeed

Breedlove loves la Russie, indeed Mais qui a dit, tonnerre de Zeus, que la Russie était un pays-voyou, expansionniste, qu’il importait de réduire ? Qui n’a cessé de dire que la Russie envahissait encore et encore l’Ukraine au mépris de toute bienséance internationale ? Le général Breedlove a été, depuis février 2014, un infatigable zélateur des observations, et dénonciateur par conséquent d’une Russie agressive, envahissant l’Ukraine à plusieurs dizaines de reprises, prête à fondre pour ne faire qu’une bouché de ses voisins baltes. (Voir par exemple le 19 avril 2014 ou le 9 mars 2015). Il y a certes eu des hauts et des bas,… Breedlove loves la Russie, indeed

Notes sur une “menace existentielle”

Notes sur une >menace existentielle< 29 juillet 2015 – Donc, d’abord l’article de Edward Lozansky, expert russe qu’on dirait russo-américaniste tant il est le prototype de ce type d’expert de haut vol, globalisé, aussi occidentalisé qu’on peut l’être… L’oiseau est caractéristique, et l’on n'en peut faire ni un affirmé, ni un poutiniste enragé ni un nationaliste à la Douguine ; il ne faut pas l’ignorer pour autant. (On doit lui reconnaître qu’il n’a rien d’un opportuniste : après tout, il s’était publiquement élevé contre la politique soviétique, à Moscou même, en 1976, et s’était expatrié aux USA, accompagné jusqu’à l’avion par le KGB. Voyez son… Notes sur une “menace existentielle”

Washington &amp; l’Iran : accord signé, attaque possible

Washington & l’Iran : accord signé, attaque possible L’accord nucléaire avec l’Iran étant signé, l’administration Obama estime se trouver désormais devant deux partenaires obligés : le Congrès et Israël. Par conséquent, la logique développée est celle de la plus complète inversion. L’accord étant signé, l’Iran reste un adversaire, on ajouterait presque plus que jamais, comme si l’accord avait fixé une sorte d’antagonisme. Plus encore et selon la même logique, l’un des avantages les plus importants de l’accord, c’est qu’il permet d’attaquer l’Iran sans la moindre restriction. Ce sont les deux choses principales qui ressortent des interventions des deux principaux ministres du système de la sécurité… Washington &amp; l’Iran : accord signé, attaque possible

Et voici Victoria la colombe messagère-de-la-paix

Voici Victoria, colombe messagère-de-la-paix Il nous a paru très intéressant de publier cette interview de Avidor Eskin réalisé par Sputnik.News, sur la situation en Ukraine et sur la position US actuelle selon lui (Eskin), avec notamment ce symbole de Nuland présentée comme déployant tous ses charmes pour la promotion d’une solution pacifique négociée en Ukraine. Avigdor Eskin, Russe juif né en 1960, devenu sioniste et émigrant en Israël en 1978, s’est affirmé comme un personnage contesté, et un ultra-conservateur sioniste en Israël. Il a gardé des liens très forts avec la Russie et, dans la crise ukrainienne actuelle, s’est affiché comme partisan de la Russie… Et voici Victoria la colombe messagère-de-la-paix

Notes sur la crise à l’électro-encéphalogramme plat

Notes sur la crise à l’électro-encéphalogramme plat 21 juin 2015 Quoi qu’on fasse et quelque analyse qu’on développe, la crise ukrainienne revient sans cesse sur le devant de la scène crisique du monde, comme incontestable vedette. Elle s’est constituée en crise centrale du monde, aussi bien par ses caractères opérationnels (influence et communication surtout avec le déterminisme-narrativiste, constituants géopolitiques, militaires, économiques et commerciaux, etc.) que par ses caractères hors du standard, que nous tendrions à qualifier de métahistoriques. Elle constitue sans aucun doute un événement exceptionnel, sans précédent ni équivalent. Il est très difficile de parler à son propos de phases d’une façon rationnelle, tant… Notes sur la crise à l’électro-encéphalogramme plat

Le G-7 (8 moins un) efface Sotchi

Le G-7 (8 moins un) efface Sotchi A quoi sert le G-7 ? A rien, et c’est justement son utilité profonde. Il est l’occasion de dire au monde ébahi et à un Poutine ironique et qui s’en fout en vérité : le G-7 n’est plus le G-8… Au point qu’ils auraient pu faire ça le 18 juin, avec Cameron déguisé en Wellington et Hollande en La Garde meurt mais ne se rend pas pour bien faire comprendre que l’Europe n’a pas besoin de la Russie. Ils se réunirent avec une sorte d’aisance imposée par l’inimitable et désormais inénarrable BHO, ayant tous tombé la veste sauf… Le G-7 (8 moins un) efface Sotchi

Les confidences de Kerry…

Les confidences de Kerry… Dans son interview du 6 juin au Corriere della Sera, le président russe Poutine n’apporte guère d’éléments nouveaux et s’emploie d’une façon générale à tenter sans grande illusion ni angoisse excessive de redresser la perception que le bloc BAO, particulièrement la presse-Système, entretient à l’égard de la Russie. Un passage paraît pourtant intéressant, si l’on s’emploie à >lire entre les lignes>, avec à l’esprit d’autres indications. C’est un passage qui est mis en évidence par le compte-rendu de cette interview, sur Sputnik-français, le 6 juin 2015, avec son titre «Poutine: l'Occident a perdu le contrôle de la situation en Ukraine». (L’idée… Les confidences de Kerry…

Un président-poire au Pentagone…

Un président-poire au Pentagone… On commence à connaître assez Carter pour apprendre à se rappeler de son prénom (Ashton, dit Ash) et ne pas le confondre avec l’ancien président qui s’est montré si actif depuis qu’il ne l’est plus. Ashton Carter est, depuis mars, le nouveau secrétaire à la défense des États-Unis. Ces derniers jours, il s’est déchaîné contre la Chine, au cours d’un voyage en Asie, au point où certains, très prompts à la prospective, jugent que l’on est proche d’un conflit entre les USA et la Chine. Dans tous les cas, on peut s’étonner de la vindicte exceptionnelle dont fait preuve Carter, qui… Un président-poire au Pentagone…

L’hybridité tenace de la guerre de Poutine

La présidence russe vient de prendre la décision de classer comme >secret d’État< les informations concernant les pertes de forces militaires opérant dans le cadre d'>opérations spéciales< en temps de paix. (Il s'agit essentiellement de ce qu'on nomme d'une façon générale les >forces spécialesColonel Cassad< qui est l'une des très bonnes sources d'information sur la situation opérationnelle et politique en Ukraine. Pour Rozhine, la décision est non seulement normale, mais tardive, car elle aurait dû être prise à l'été 2014. Il ne fait évidemment aucun doute pour Rozhine que la décision est liée à l'activité de >forces spéciales< russes en Ukraine, particulièrement en Ukraine orientale,… L’hybridité tenace de la guerre de Poutine

Notre guerre totale

Notre guerre totale 26 mai 2015 Nous écrivions dans notre Notes d’analyse du 21 mai 2015, vers la conclusion, ceci qui promettait un prolongement dans un texte spécifique. Il s’agissait de répondre à la question Pourquoi la rencontre de Sotchi Kerry-Poutine-Lavrov a-t-elle été décidée si rapidement, et à ce moment où elle a été décidée, alors qu’aucun événement ne pressait dans ce sens ?. « Nous en sommes réduits, comme l’on dit, aux conjectures et aux hypothèses… Voici donc celle que nous privilégions, qui est pleine d’inconnues et qui mettra peut-être, peu à peu, une lumière nouvelle sur Sotchi et le reste, non pas dans… Notre guerre totale

Notes sur Sotchi à l’ombre du “Bataillon Immortel”

Notes sur Sotchi à l’ombre du >Bataillon Immortelmarionnettes< diverses, des Polonais aux Ukrainiens, à continuer avec une politique extrémiste contre la Russie. De ce point de vue, rien de la situation ukrainienne et de tout le reste n'est réglé, – pas très original, mais il en va ainsi... Enfin, comme on le voit dans les divers interventions et commentaires, il apparaît évident que l’importance de Sotchi valait pour bien plus que pour la seule Ukraine, dans la mesure où les USA venaient chercher l’aide des Russes pour les myriades de crises déchaînées et incontrôlables au Moyen-Orient. On mesure encore plus combien la crise ukrainienne, de… Notes sur Sotchi à l’ombre du “Bataillon Immortel”

Kerry-Sotchi, ou la confusion entre le mieux et le pire

Kerry-Sotchi, ou la confusion entre le mieux et le pire Il y a, dans Russia Insider, ce 18 mai 2015, un excellent article d’Alexander Mercouris qui reprend l’ensemble de la situation de la crise ukrainienne après la visite de Kerry à Sotchi. Il s’agit de la situation des relations entre les USA (accessoirement le reste du bloc BAO) et la Russie d’une part, de la situation en Ukraine et dans les rapports de l’Ukraine avec la Russie d’autre part. Sa longue et précise analyse dégage deux points principaux. Mercouris ne dénie pas une seconde que cette visite marque une certaine amélioration des relations entre les… Kerry-Sotchi, ou la confusion entre le mieux et le pire

Victoire de Poutine et conséquences, selon le New York Times

L’article du New York Times (NYT) du 16 mai 2015 est assez intéressant pour comprendre la position réelle de l’administration Obama pour ce qui concerne la visite de John Kerry à Sotchi, le 12 mai (voir le 14 mai 2015). Ce n’est pas avancer l’idée que cet article apporte des choses nouvelles, notamment dans l’analyse qu’il propose, mais l’idée que le fait même de l’article, qui propose une analyse évidente de la situation avant cet entretien et ayant mené à cet entretien, est un une indication claire ; mais qu'il y ait eu cette analyse de la situation avant cette rencontre dans le chef de… Victoire de Poutine et conséquences, selon le New York Times

Notes sur une visite en passant à Sotchi

Notes sur une visite en passant à Sotchi 14 mai 2015 – D’un côté, Kerry disant combien >il est important de garder ouverts les canaux de communication< (entre les USA et la Russie) et trouvant bien du charme à l'accord Minsk2 ; de l'autre, Lavrov expliquant que >la Russie est prête à coopérer (avec les USA) seulement sur un pied d’égalité< et hors de tout diktat et coercition (les Russes répèteront ad nauseam ces formules pendant la visite du secrétaire d’État)… Voilà les conditions de départ de la visite de John Kerry en Russie, à Sotchi, avant-hier mardi. Plusieurs rencontres avec Lavrov dans une atmosphère… Notes sur une visite en passant à Sotchi

Breedlove à la recherche de son Poutine perdu

Breedlove à la recherche de son Poutine perdu Une des lumières bénéfiques de l’OTAN, le SACEUR, ou général Breedlove de l’US Air Force, a déposé devant le Congrès à propos de son budget et de ses moyens de renseignement vis-à-vis des Russes, et surtout des Russes-en-Ukraine (catégorie spécifique et proliférante même si difficilement visible). La dépêche AP qui nous instruit de ce propos, le complète par d’autres nouvelles qui permettent de combler les voies d’eau dont Breedlove a avoué l’existence pour grappiller quelques centaines de $millions, simplement en affirmant par d’autres moyens dialectiques ce que Breedlove ne parvient pas à distinguer par les moyens standards… Breedlove à la recherche de son Poutine perdu

Kerry-en-Syrie : tout ça pour ça…

Kerry-en-Syrie : tout ça pour ça… 16 mars 2015 Dans les chancelleries, comme l’on dit, cela fait tintamarre. Dimanche, lors d’une interview, le secrétaire d’État John Kerry a dit qu’une négociation avec le président syrien Assad serait une bonne chose, une voie qu’il faut suivre. En langage officiel mesuré au millimètre pour renvoyer à la bonne narrative, et malgré l’argumentation si évidemment spécieuse qu’il n’importe pas une seconde d’en débattre selon laquelle les USA (et le bloc BAO, France en tête) ont toujours cherché à négocier, il s’agit d’une cuisante et épique reconnaissance de la totale impuissance de la pseudo-politique US/BAO en Syrie et dans… Kerry-en-Syrie : tout ça pour ça…

Notes sur des humeurs transatlantiques

Notes sur des humeurs transatlantiques 23 février 2015 Comme d’habitude et même plus que jamais, Washington est prisonnier de sa narrative en même temps qu’apparaissent ici et là des signes que certains entrevoient épisodiquement les risques encourus à suivre cette narrative jusqu’à son terme. Bien entendu, il s’agit de l’Ukraine et, d’abord, de l’irrépressible irritation US devant l’accord Minsk-2, l’initiative prise par les Européens (Allemagne-France) sans consulter les USA, et le résultat d’un accord qu’il semble bien difficile de faire capoter. Une décade s’est maintenant écoulée depuis cet accord Minsk-2, assez pour constater qu’effectivement il tient d’une façon acceptable, mais surtout qu’il a installé une… Notes sur des humeurs transatlantiques

Kerry, ou l’infortune de la réalité

Kerry, ou l’infortune de la réalité Le Secrétaire d’État Kerry, en balade du côté de Kiev, rend visite aux amis, le Premier ministre Iatseniouk en priorité. (Iatseniouk, plus que jamais l’homme de Washington, beaucoup plus que Porochenko, soupçonné de mollesses coupables et qu’on juge, à Washington, un peu trop proches des Européens type-Merkel-Hollande.) Au cours de deux conférences de presse, hier à Kiev, la même question a été posée à Kerry qui affirmait que les troupes russes se trouvent en Ukraine, du type avez-vous des preuves de la présence de troupes russes en Ukraine, et la même réponse a raisonné haute et claire : «Les… Kerry, ou l’infortune de la réalité