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Poutine et la “doctrine Cortez”

Poutine et la >doctrine Cortezdu jourdemocracy and freedom< overcoming dictatorship and military bullying. […] »… Russia’s annexation of Crimea is the most dangerous geopolitical event of the post- Cold War era, and perhaps since the Cuban Missile crisis. It can result in only two possible outcomes, either of which will be damaging to European stability in the long-term. Either Russia will quickly prevail and thereby win the right to redraw borders and exercise veto powers over the governments of its neighbouring countries. Or the Western-backed Ukrainian government will fight back and Europe’s second-largest country by area will descend into a Yugoslav-style civil war that will… Poutine et la “doctrine Cortez”

Les tambours de la bataille

Les tambours de la bataille 13 mars 2009 Il y a indiscutablement des marques d’une mobilisation contre Obama par tous les moyens, du côté républicain et de centres idéologiques ou de puissance d’argent proches des républicains, et, d’autre part, une radicalisation générale des positions en fonction de ces tensions antagonistes. C’est notamment ce que signale, d’une façon générale, Anatole Kaletsky, tel que nous le citons aujourd’hui sur notre Bloc-Notes. (Mais il s’attache, lui, aux effets de l’affrontement sur la situation au département du trésor.): «American politicians simply don’t seem to understand the existential threat that their economy is now facing. Instead of uniting to deal… Les tambours de la bataille

…Mais il se trouve que “Sire” fait sa révolution

Il y a la question de l’interprétation à faire de l’action économique d’Obama, surtout depuis l’annonce de son budget gargantuesque et l’effet que cette annonce a engendré chez les tenants de l’orthodoxie reaganienne et libérale. Alors, de quel bois se chauffe Obama? Robert Reich tient l’argument qu’Obama est, du point de vue américaniste, un révolutionnaire. Il remet en question tous les principes sacrés de Reagan. Dans son commentaire du 11 mars sur son site, Reich, le plus à gauche des économistes de renom soutenant Obama, oppose l’Obamanomics à la Reaganomics (la doctrine économique d’Obama à la doctrine économique de Reagan, qui a gouverné les USA… …Mais il se trouve que “Sire” fait sa révolution

Parlez, Sire, parlez (suite avec angoisse fortissimo)

Obama inquiète de plus en plus le système financier global, alors que le temps presse puisque le système a déclaré que le G20 était une étape vitale de la reconquête de sa position perdue. Le billet d’Anatole Kaletsky du 12 mars dans le Times de Londres peut être vu comme une poursuite et une accentuation inquiète, voire singulièrement angoissée, de l’article de Martin Wolf du 3 mars, publié dans le Financial Times et dans Le Monde. Bien entendu, depuis le 3 mars, la situation a évolué, et nullement dans le bon sens. Kaletsky constate une mauvaise volonté évidente, et une inattention coupable, dans le chef… Parlez, Sire, parlez (suite avec angoisse fortissimo)

Confessions d’un croyant devant les débris de la foi

Le chroniqueur commence par rappeler la fameuse phrase de John K. Galbraith sur les économistes : il y a deux sortes d’économistes, ceux qui ne savent rien de l’avenir et ceux qui savent qu’ils ne savent rien de l’avenir. Puis vient la confession d’Anatole Kaletsky, dans The Times du 29 décembre 2008; son dernier article de l’année où il consulte d’un il critique ce qu’il écrivit en fait de prévisions dans son premier article de l’année, d’habitude un exercice en humilité, [] devenu cette année une cérémonie rituelle d’humiliation. Au moins, concédons à Anatole Kaletsky la vertu de l’honnêteté rétrospective «I hereby confess that on… Confessions d’un croyant devant les débris de la foi

Désormais sans eux

S’appuyant sur son jugement de l’importance peut-être décisive de l’action des pays européens, Anatole Kaletsky, commentateur du Times, signe, dans son commentaire du 13 octobre, ce qu’on perçoit aussitôt comme l’acte de décès de l’influence US prépondérante en matière de finance et d’économie. En d’autres termes, ce serait la fin de l’ère de Bretton Woods. «Since the creation of the Bretton Woods monetary system in 1944 every global financial initiative of any significance has been devised, led and co-ordinated by the US Government. This US leadership did not mean that America always got its way in financial affairs nor that US co-ordination always succeeded, as… Désormais sans eux

Eloge de Poutine et de la Russie

La chose est assez rare, à la fois pour être soulignée et pour être méditée. Il s’agit d’un éloge vibrant quoique formulé avec la réserve qui convient de Vladimir Poutine, dans les colonnes du Times. Le commentaire (du 4 octobre) est de Anatole Kaletsky, et ceci explique déjà en partie cela. Dit en deux mots, ou un peu plus: exact, Poutine n’est pas un démocrate, et alors? Selon Kaletsky, l’intention de Poutine de devenir Premier ministre du futur président marque une incontestable évolution autocratique. Mais il juge que, dans l’état actuel du pays, cette évolution n’est nullement dommageable et, notamment, n’a aucune chance de conduire… Eloge de Poutine et de la Russie

Instantanés des special relationships

Pris dans des domaines de leurs vies respectives qui devraient être proches, puisque tous deux dans le domaine conservateur, deux analyses et avis US et britanniques montrant les extraordinaires différences de conception qui séparent les Américains et les Britanniques. Voici le rapport d’une intervention d’un candidat à la désignation républicaine, l’ancien gouverneur du Massachussets Romney, qui est bien loin d’être le plus belliqueux, qui nettement moins pro-guerre qu’un McCain par exemple. (Repris de SFGate [San Francisco Chronicle] du 16 juin) : «The former Massachusetts governor said his plans include boosting the size of the military by at least 100,000 troops and increasing the military budget.… Instantanés des special relationships

Une bonne défense de la position russe

Depuis l’épisode délirant (selon le terme psychiatrique) sur la nouvelle Guerre froide à-cause-du-méchant-Poutine qui a illustré l’avant-G8, de la part d’une presse MSM occidentale déchaînée et heureuse de sembler y comprendre quelque chose, divers commentateurs tentent de remettre les choses dans leur évidente perspective. Ainsi en est-il d’un commentaire de Anatole Kaletsky, le 7 juin dans le Times, qui présente la position de la Russie en exhortant ses lecteurs à accepter l’évidence : comment voudrait-on que les Russes ne se sentent pas menacés par les manuvres occidentales? Poutine est populaire en Russie. Ses prises de position anti-occidentales sont également populaires. Pourquoi? Un conseil de Kaletsky… Une bonne défense de la position russe

Fuite en avant, version postmoderne

Fuite en avant, version postmoderne 4 janvier 2007 Patrick Cockburn, dans The Independent, nous assure que «Saddam must already be laughing in his grave». Il n’y a aucune raison pour ne pas le croire, d’autant qu’il suffit de tendre l’oreille. Dans tous les cas, voici la situation étrange que l’exécution inique de Saddam aurait, d’autre part, mise en lumière : le profond malaise entre les Américains et le gouvernement irakien. D’une part, il apparaît fondé de penser que les Américains ont été, dans cette affaire de l’exécution précipitée, quelque peu manuvrés. Dans son édito, The Independent nous explique d’une façon convaincante : «The truth [about… Fuite en avant, version postmoderne

Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown

La politique britannique est aujourd’hui entrée dans une phase délicate. Le texte que nous citons beaucoup aujourd’hui, du chroniqueur Anatol Kaletsky, 4 janvier dans le Times, est aussi un message à Gordon Brown. Kaletsky, adversaire de Blair, est coutumier du fait (messages codés à Gordon Brown) dans ses colonnes ces derniers mois. Dans le cas présent, il s’agit pour Kaletsky d’avertir Gordon Brown d’éventuelles intentions de Tony Blair d’impliquer le Royaume-Uni dans une aventure iranienne. De ce point de vue surtout, la présence de Blair dans l’éventuelle aventure d’une coalition regroupant par ailleurs les USA, Israël et l’Arabie Saoudite ne surprendra pas. C’est une façon… Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown

La thèse de Kaletsky

L’analyse du congrès travailliste que fait Anatole Kaletsky, commentateur du Times que nous avons déjà cité, est surprenante d’abord parce qu’elle est destinée à surprendre. Kaletsky ne s’en cache pas (aujourd’hui dans le Times), il fait une analyse très différente, et volontairement différente de ses collègues analystes et journalistes : «In saying this, I know that I am breaking ranks with my journalistic colleagues, who will justly dismiss me as outside the loop, unversed in the lobby system, lacking in deep contacts or simply uninformed. However, I feel confident that I have got the real story, while most of the headlines have missed it: the… La thèse de Kaletsky

Requiem pour un “roi fou”

Requiem pour un roi fou 31 août 2006 Le pouvoir rend-il fou ? Sans doute et parfois Mais, certes, plus que jamais le pouvoir de notre aujourd’hui, de ces temps étranges où l’illusion est maîtresse, qui se nomme virtualisme, qui donne l’illusion aux hommes de pouvoir maîtriser le monde. Leur virtualisme est pourtant l’exacte précision qu’ils ont abdiqué, et préféré l’illusion à la réalité. Le cas est encore plus terrible quand l’illusion leur fit prendre des décisions folles d’importance, qui eurent et ont encore des effets profonds et déplorables, et des effets bien réels ceux-là. Tony Blair est-il fou ? Il souffre, selon Anatole Kaletsky,… Requiem pour un “roi fou”

A Londres, conseil au successeur de Blair : rompre avec GW, vite fait

A Londres, le message est inverse. Lorsque les journalistes britanniques interrogent le Premier ministre, c’est comme s’ils lui parlaient au passé et le principal sujet des questions qui lui sont posées est sa date de départ. La succession est de plus en plus ouvertement discutée, notamment sur le point de l’orientation qu’elle doit prendre. On avait déjà signalé (le 19 mai, dans cette rubrique) l’importance qu’il nous semblait devoir accorder à un commentaire de Anatole Kaletsky, dans le Times de Londres du 11 mai. Kaletsky récidive, ce 25 mai, avec un article qui poursuit et accentue celui du 11 mai. Cette fois, Kaletsky s’adresse directement… A Londres, conseil au successeur de Blair : rompre avec GW, vite fait

Retour de Basra

Les pertes britanniques en Irak (et en Afghanistan) sont un sujet très sensible pour une opinion publique majoritairement opposée à ces guerres. The Independent décrit, aujourd’hui, le retour de cercueils de la région de Basra, avec, partout présentes, l’impopularité de cette guerre et celle de Tony Blair. L’impopularité de Blair est telle qu’il évite systématiquement tout contact avec le public, surtout dans des circonstances si dramatiques que le retour de cercueils, et cette absence est dénoncée. The Independent note : « Rose Gentle, whose son Gordon died two years ago, and Reg Keys, whose son Thomas died in 2003, have received letters inviting them to… Retour de Basra