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Jules

Hiver qui vient : Laforgue et le postmoderne.

Hiver qui vient : Laforgue et le postmoderne. « C'est la saison, c'est la saison, la rouille envahit les masses, /La rouille ronge en leurs spleens kilométriques/Les fils télégraphiques des grandes routes où nul ne passe. » On a tous connu son poème à l’école, poème publié en 1886. Je suis retombé dessus grâce à Google et à « l’hiver qui vient » et j’ai été stupéfait. Mon présent permanent est là, plus fort que jamais, aussi présent que chez Sorel, Bloy, Drumont ou Maupassant. Sauf que c’est en poésie, une poésie qui liquide la poésie. La France liquide le vers, l’alexandrin, la rime, les… Hiver qui vient : Laforgue et le postmoderne.

 « J’éparpille, moi, façon puzzle »

« J’éparpille, moi, façon puzzle » 14 janvier 20234 (20H45) – Caitlin Johnstone, qui n’a pas sa plume dans sa poche, s’est arrêtée à une lettre d’explication de Nancy Waugh, responsable des « normes journalistiques » de la CBC, la principale chaîne canadienne d’information, et chaîne publique. Waugh a reconnu l’emploi de qualificatifs et autres mots descriptifs différents, selon que l’on parle des victimes de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, et des victimes palestiniennes de Gaza des bombardements continuels (ils n’ont nullement cessé, ni en intensité) et autres canonnades diverses effectuées « de loin » par rapport à l’objectif, hors-champ visuel… « En réponse à de multiples…  « J’éparpille, moi, façon puzzle »

La globalisation, un siècle plus tôt

La globalisation, un siècle plus tôt … Nous enchaînons sur notre >F&C< du 6 mai[2008] développé à partir du texte de Fareed Zakaria, apprécié essentiellement comme une ode à la gloire, à l'efficacité et au bonheur de la globalisation. Nous avons tenté de montrer combien la description que fait Zakaria de la globalisation distille un optimisme structurel, malgré quelques broutilles sûrement jugées comme >conjoncturelles< que concède Zakaria. Nous observons évidemment combien cette analyse contraste avec celle que nous faisons, avec d'autres, à partir d'une appréciation catastrophique de la situation de notre temps historique, de la situation du monde dans sa dynamique de globalisation, tout cela… La globalisation, un siècle plus tôt

Kubrick et la démence des élites US

Kubrick et la démence des élites US L’Armageddon se rapproche et on citera Lincoln qui évoque « la fin des Etats-Unis qui ne peut être que sous la forme d’un suicide ». Ce suicide avait bien commencé avec la guerre civile qui tua 2% des Américains et en un sens mit fin à la grande civilisation nord-américaine (j’écrirai un jour là-dessus), celle des Edgar Poe, Melville, Thoreau, mais celle aussi des Thomas Cole et des Albert Bierstadt (découvrez ces peintres, Cole surtout qui peignit la dégénérescence des empires). A la même époque un certain Jules Verne sent cette violence monstrueuse dans son livre De la… Kubrick et la démence des élites US

Kubrick et la démence des élites américaines

Kubrick et la démence des élites américaines L’Armageddon se rapproche et on citera Lincoln qui évoque « la fin des Etats-Unis qui ne peut être que sous la forme d’un suicide ». Ce suicide avait bien commencé avec la guerre civile qui tua 2% des Américains et en un sens mit fin à la grande civilisation nord-américaine (j’écrirai un jour là-dessus), celle des Edgar Poe, Melville, Thoreau, mais celle aussi des Thomas Cole et des Albert Bierstadt (découvrez ces peintres, Cole surtout qui peignit la dégénérescence des empires). A la même époque un certain Jules Verne sent cette violence monstrueuse dans son livre De la… Kubrick et la démence des élites américaines

Paris, gloire & nostalgie

Paris, gloire & nostalgie 13 novembre 2015 – Vu, il y a quelques jours, un documentaire sur la chaîne Histoire, dont le titre est Paris la nuit, cela faisant partie de toute une série sur Paris. Le documentaire embrasse la période 1945-1950 (plutôt 1950) jusqu'à 1965-1970, bref ce petit quart de siècles qui vit le monde nocturne parisien et même international devenir absolument germanopratin, de la période du swing, du Tabou, de Boris Vian et de Claude Luther, à celle surtout des cabarets minuscules et extraordinairement chaleureux, où toute une génération (Brassens, Ferré, Catherine Sauvage, Rochefort, Noiret, Mouloudji, Aznavour, Gainsbourg, Barbara, Lama, Brel, Cora Vaucaire,… Paris, gloire & nostalgie