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Jobert

Bayrou et l’amiral du Bosphore (fable)

Bayrou et l’amiral du Bosphore (fable) 17 avril 2025 (17H35) – Les occasions ne manquent pas de confronter l’abyssale stupidité rendue inévitable par leur affreuse inculture de nos dirigeants emprisonnés dans un simulacre auquel ils ne comprennent rien, ignorant de plus en plus scandaleusement et les voix de plus en plus nombreuses qui décrivent la réalité qu’on peut nommer, – si l’on veut la jouer un peu ‘bobo’, – >la réalité de la situation est la vérité-de-situation de l’ère de la postvéritéFaites donc quelque chose sur les Américains, ça les secouera !

Notes sur la Super-Crise du bloc-BAO

Notes sur la Super-Crise du bloc-BAO 24 novembre 2019 – Madame la ministre Parly avait donc eu ce mot sarcastique, en mars dernier à Washington : « La clause de solidarité de l'Otan s'appelle Article 5, pas l’article F-35. » Cela nous rappelle le mot de Michel Jobert, il y a 45 ans à Washington, – « Bonjour les traîtres », – que nous rappelions déjà à propos du F-35, alors encore-JSF, – comme quoi il existe une certaine continuité française dans la solitude otanienne, malgré la décadence des choses… « La chronique dit en effet que c’est la phrase (>Bonjour, les traîtrespan pan< avec… Notes sur la Super-Crise du bloc-BAO

Medvedev s’en va-t-en-guerre, Trump chancelle

Medvedev s’en va-t-en-guerre, Trump chancelle En Russie, les deux plus récentes protestations contre les agitations du bloc-BAO/des USA et les ahurissantes nouvelles concernant le flot des sanctions antirusses des USA, sont le fait du Premier ministre Dimitri Medvedev. Il s’agit de déclarations extrêmement fermes, de type contre-offensif et qui ne reculent pas devant une certaine bellicosité montrant un raidissement certain de la position russe, et de celle de Medvedev bien sûr. (Par ailleurs, les mesures US sont telles que ce raidissement est objectivement quasiment inévitable, – mais justement, cette question de l’inévitabilité du durcissement est depuis longtemps un débat en Russie…) • La première des… Medvedev s’en va-t-en-guerre, Trump chancelle

Une CIA privée pour doubler la CIA ?

Une CIA privée pour doubler la CIA ? Un article très dense de The Intercept lance une nouvelle fusée dans >D.C.-la-folleCIA privéeÉtat profond< qui, à l'intérieur de la communauté du renseignement, cherchent à saper la présidence de Donald Trump. » La création d'un tel programme soulève la possibilité que l’effort serait utilisé pour créer un appareil de renseignement pour soutenir et renforcer l’agenda politique de l'administration Trump. >Pompeo ne peut pas faire confiance à la bureaucratie de la CIA, nous devons donc créer ce système qui ferait rapport directement à luiIl s’agit d’un réseau d’action directe, complètement hors des processus habituelsL’essentiel de la démarche est… Une CIA privée pour doubler la CIA ?

Le temps des losers

Le temps des losers 21 novembre 2016 – Il y a des époques où être parmi les >perdants< (losers, dit-on), ou classé parmi eux, représente un honneur et comme un brevet de noblesse. C’était le cas de Michel Jobert, de Philippe Séguin, et aujourd’hui, ou plutôt jusqu’à aujourd’hui, de François Fillon. On voit où je veux en venir sans nécessairement me comprendre ni comprendre pourquoi : pour moi, il y a un fil rouge qui relie Fillon à Séguin (c’est connu) et les deux à Jobert (cela l’est moins). (Ne cherchez pas de sens politique dans ce fil rouge, du moins selon la politique courante… Le temps des losers

L’“État profond” selon Bhadrakumar, et définition

L’>État profond< selon Bhadrakumar, et définition 10 août 2015 – On a observé que l’expression >État profond< (deep State) est d’un emploi de plus en plus courant. Comme le note Maxime Chaix sur ce site, à propos d’un texte dont il présentait la traduction, de Philip Giraldi, ancien officier de la CIA devenu >dissident< du Système, l'expression est désormais utilisée à partir de diverses sources et origines, sans nécessairement de rapports directs entre elles. Cela accrédite le constat de l'universalité de son usage. Le 7 août 2015. Chaix écrit : « J’ai moi-même tenté d’appliquer ce concept à la France, dans un article publié par… L’“État profond” selon Bhadrakumar, et définition

Le fardeau du Général

Le fardeau du Général Nous/je vous l’avoue, nous avons hésité. Fallait-il employer le nous majestatif, celui du dedefensa.org des grands jours courants, alors que la République est en danger et que formez vos bataillons ? Ou le je, plus élastique, plus primesautier, celui du chroniqueur à la tour d’ivoire à qui on ne la fait pas… Grand débat, conférence de rédaction, enfin décision prise : puisque la patrie est en danger, aux armes citoyens, à toutes les armes, et l’on utilisera ce qu’on veut, à la fois le nous et le je, et le je et le nous. On verra bien. La NSA, elle, c’est… Le fardeau du Général

Mélenchon tel qu’en lui-même

Mélenchon tel qu’en lui-même Des couacs considérables et parisiens se sont fait entendre dans le concert très comme-il-faut des soutiens que le Système dispensait, pour la bonne marche des apparences, en faveur de Mélenchon, dans les présidentielles françaises. Soutenir un candidat qui semble promettre une sorte de Grand Soir et les 200 Familles à la lanterne, circa Front Popu-1936, cela tout en restant dans le champ des débats intérieurs, la chose pouvait aller car ne mangeant pas trop de pain. Tout a changé commence-t-on à susurrer, notamment selon un article de Marianne2, du 18 avril 2012, mais aussi pour notre compte. Notre idée, pour notre… Mélenchon tel qu’en lui-même

De Jobert à Séguin

De Jobert à Séguin Cela se passait quelque part au cœur des années 1990. J’étais parfois de passage à Paris, pour retrouver de vieilles amitiés et trouver des nouvelles fraîches, et puis la beauté unique de cette ville qui nous a donnés, comme par un constraste qui en dit long, tant de détestables progénitures qui peuplent salons, rédactions et ministères. Michel Jobert n’était pas de ces progénitures. Nous déjeunions parfois ensemble, dans >son< restaurant, Chez Antoine, proche du Quai Blériot où il travaillait. Nous nous asseyions toujours à sa table, réservée par une inscription gravée sur une plaque de métal fixée au mur (>Monsieur le… De Jobert à Séguin

Désordre du “Dream Team” et espoir des anti-guerres

La question de la cohésion de l’équipe de sécurité nationale de l’administration Obama, discutée hier dans notre rubrique F&C, est un cas effectivement de plus en plus débattu, y compris dans les milieux anti-guerres et sur les sites qui vont avec. C’est un signe de l’importance de cette affaire, que la complication tenant aux nuances de position et de situation des acteurs écarte en général des sites politiques non spécialisés. Un signe de cette appréciation se trouve dans la chronique d’aujourd’hui de Doug Bandow, sur Antiwar.com. Bandow fait un tableau très pessimiste de l’équipe de sécurité nationale d’Obama, du point de vue d’un chroniqueur anti-guerre,… Désordre du “Dream Team” et espoir des anti-guerres

« Bonjour, les traîtres »

« Bonjour, les traîtres » 5 juin 2002 – La chronique dit en effet que c'est la phrase (« Bonjour, les traîtres ») que prononça Michel Jobert, alors ministre français des Affaires Étrangères, en entrant dans la salle, quelque part en 1974 mais sûrement à Washington, où se trouvaient rassemblés les délégués des pays européens – de l'OTAN, semble-t-il, ou approchant, – en plus de nos parrains nord-américains, après que ces délégués européens aient pris selon leur habitude une position d'alignement sur les intérêts américains. La chronique dit également que Henry Kissinger, qui aimait bien Jobert, approuva en connaisseur cynique et en souriant ce trait… « Bonjour, les traîtres »

Pour saluer Michel Jobert

Le 2 juin 2002 – Michel Jobert est mort, il y a de cela une grosse semaine. Nous avions eu, lui et moi, des relations discrètes et comme en marge du temps et de ses tumultes. Il avait été un ministre des Affaires Étrangères qui avait à peine eu le temps de montrer qu'il fut un grand ministre. Comme je l'ai connu, il était courtois, discrètement et profondément ironique, lettré aussi, et puis avec une sorte de fragilité intérieure et peut-être une tristesse cachée de n'avoir pas eu toute la force qu'il faut dans les batailles qu'on mène. Il était un des vieux lecteurs de… Pour saluer Michel Jobert