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James

Good Bye to All That

Good Bye to All That L’expression, qui est très belle par sa charge nostalgique intense, doit rester en anglais : c’est le titre du livre fameux de 1927 de Robert Graves, retraçant son expérience de la Grande Guerre et combien cette terrible événement, d’essence eschatologique, s’inscrit dans la mémoire comme une rupture épouvantable, comme la fin d’un monde. Au reste les interprétations du sens du titre, – nous pourrions dire >Adieu à Tout CelaAdieu à Toutes ces ChosesDieu< selon cette liturgie-là, c'est l'expansion sans fin de la modernité que l'on voulut fixer dans une sorte d'infini très tendance en lui offrant la recette fameuse de… Good Bye to All That

Chronique du 19 courant… La métaphore de Steiner

Permettez au chroniqueur, d’abord, quelques considérations sur l’auteur. Par là, nous en viendrons au principal. Steiner est, comme Jean-François Mattei, comme Lucien Jerphagnon, un de ces formidables érudits, un de ces visiteurs superbes du passé, de sa grandeur incontestable, un explorateur des méthodologies et des beautés intellectuelles de notre héritage, avec l’appréciation implicite, de facto irais-je jusqu’à dire, que tout cela est trahi, réduit, pulvérisé par notre destin courant. (Steiner a eu diverses interventions magnifiques, dont j'ai retenu, un favori pour mon compte, un texte sur Les Logogrates, – Cahiers de l’Herne, 2003, – où il explore les origines du langage à l’aide des hypothèses… Chronique du 19 courant… La métaphore de Steiner

«Pray for me»

«Pray for me» Nostra maxima culpa Nous avons souvent fait le portrait de Leon Panetta comme un bon vivant porteur d’une liste Secret Défense des meilleurs restaurants de Washington, mais le portrait s’avère incomplet. Certes, le secrétaire à la défense US est un bon vivant mais il est aussi un homme de foi, catholique pratiquant. Sa visite, le 16 janvier 2013, au pape Benoît XVI n’avait rien de diplomatique ni aucun rapport avec les intérêts de sa position puisque son successeur (Hagel) est déjà nommé et le remplacera dès que le processus de confirmation du Congrès sera parvenu à son terme (de toutes les façons,… «Pray for me»

Du négationnisme comme manifestation de santé

Du négationnisme comme manifestation de santé Texte : Entrevue traduite et commentée par jacques Duran de James Lovelock scientifique et environnementaliste sur le site « penséeunique.fr », le 25 Avril 2012 : «Nouveau rétropédalage de James Lovelock, l’inventeur de la théorie « Gaïa » et (ex) gourou des environnementalistes . »Après avoir sérieusement et progressivement modéré ses propos ultra-alarmistes antérieurs au cours des années précédentes, et, notamment, deux ans après ses déclarations particulièrement critiques sur les pratiques de la science (notamment climatique) rapportées ci-dessous, James Lovelock se ravise, une fois encore. »Il déclare notamment qu’il a « excessivement extrapolé  » et que la science climatique est mal comprise et, en… Du négationnisme comme manifestation de santé

Le 2012 de Justin Raimondo et Ron Paul

Parmi les prévisions pour 2012, celles de Justin Raimondo, chroniqueur toujours intéressant et d’une opinion placée à la confluence de tensions caractérisant notre crise générale. Dans son texte du 28 décembre 2011 (sur Antiwar.com), Justin fait sept prédiction majeures, qu’il note par probabilités en termes de pourcentage. Deux probabilités sont pratiquement considérées comme acquises par Raimondo, classées dans la zone des plus de 90%. La plus forte probabilité (99%) est hors-concours : La détérioration des relations des USA avec la Russie n’est pas une prédiction, parce que c’est d’ores et déjà une réalité, et sa poursuite est d’une façon générale considérée comme une évidence. Aussi… Le 2012 de Justin Raimondo et Ron Paul

Les neocons, psychologie-Système ou plus encore…

Une fois de plus, Justin Raimondo part en campagne contre les néo-conservateurs (neocons). On peut même parler d’une campagne permanente, vieille de bien plus d’une décennie, de ce commentateur libertarien, antiguerre, de vieille tradition conservatrice US. Donc, nouvel article de Justin, le 29 août 2011 (sur Antiwar.com), pour riposter à des articles de neocons anti-Ron Paul. (On n’a pas fini d’en lire et d’en entendre là-dessus, si Ron Paul continue son parcours.) Ron Paul est accusé évidemment d’être un traître-pacifiste, un isolationniste, un antisémite, etc. Tout se passe, du fait des neocons, dans une litanie désespérante de monotonie médiocre, de stupidité mécanique, et nous devons… Les neocons, psychologie-Système ou plus encore…

L’étoile de Gates pâlit

L’étoile de Gates pâlit 9 novembre 2009 Le secrétaire à la défense Robert Gates devient un cas important de possible contestation au sein de l’administration Obama. Il avait été maintenu à son poste (où il se trouve depuis novembre 2006) avec la réputation flatteuse d’une continuité modérée de la politique du Pentagone sous GW Bush, nuancée encore plus dans le sens de la modération par une attitude politique qui lui avait fait effectivement tenir un rôle de modérateur décisif de la politique de l’idéologie et de l’instinct marquant la période triomphante de l’époque Bush (de 9/11 à novembre 2006). Brusquement, on devrait commencer à percevoir… L’étoile de Gates pâlit

McNamara et le grand cachalot blanc

McNamara et le grand cachalot blanc James Carroll est certainement l’historien américain (pas américaniste, dans ce cas) qui a le mieux écrit sur le Pentagone, nous rappelant le surnom de Moby Dick que le secrétaire à la défense Cohen avait donné à ce monstre indomptable qui a installé une mécanique implacable au cœur du système, – système au cœur du système dans cette architecture de systèmes. La dimension spirituelle du personnage (catholique, Carroll se destinait à la prêtrise et avait entamé des études dans ce but avant d’abandonner cette vocation) ajoute une dimension fondamentale dans son analyse du phénomène, en l’identifiant comme une entité spirituelle… McNamara et le grand cachalot blanc

Ron Paul devient le candidat de l’“Amérique en colère”

Ron Paul devient le candidat de l’>Amérique en colèremarginal< à la désignation républicaine pour la présidence l'est de moins en moins. Avec ses divers succès médiatiques depuis le mois de mai, Ron Paul figure de plus en plus comme un >outsider< extrêmement représentatif de l'état d'esprit de l'Amérique anti-système, d'une >Amérique en colère< contre sa représentation nationale. Un article considérable (30.500 signes) de Christopher Caldwell dans le New York Times du 22 juillet dresse un portrait très large, psychologique et politique, de la façon dont ce candidat >marginal< par excellence devient de plus en plus précisément le candidat anti-système, avec notamment la difficulté de rassembler… Ron Paul devient le candidat de l’“Amérique en colère”