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Ben Laden et la guerre intérieure du Système

On peut désormais parler, de plus en plus assurément, d’une deuxième affaire ben Laden. La première était celle de sa mort, de son assassinat. La seconde, c’est le reste, c’est l’affaire ben Laden à Washington, D.C.. Les spéculations à cet égard sont considérables, nombreuses et dans tous les azimuts. On voit par ailleurs, dans Ouverture libre ce 9 mai 2011, l’interprétation de Paul Craig Roberts. Une interprétation, proche de celle de Roberts, nous semble particulièrement argumentée. Elle donne à la CIA un rôle central, qui est largement confirmé du point de vue fondamental de la communication par le fait que son directeur, Leon Panetta, avait… Ben Laden et la guerre intérieure du Système

Avec Petraeus, une CIA “régionalisée” anti-Pakistan ?

Avec Petraeus, une CIA régionalisée anti-Pakistan ? Acte bureaucratique par excellence, concernant le soldat bureaucratique par excellence, la nomination de Petraeus à la tête de la CIA inquiète dans divers milieux. Il s’agit du probable antagonisme avec le Pakistan, et avec ses fameux services de renseignement ISI, que cette nomination implique. Le New York Times s’en explique le 28 avril 2011. L’argument semble acceptable, du point de vue politique et stratégique, et, par ailleurs, il complète l’appréciation bureaucratique de la nomination de Petraeus. Cela signifie une régionalisation de la CIA, qui va se concentrer de plus en plus sur les questions de terrorisme d’un point… Avec Petraeus, une CIA “régionalisée” anti-Pakistan ?

L’école buissonnière de la vérité

L’école buissonnière de la vérité 26 août 2010 On lit par ailleurs, dans Ouverture libre ce 26 août 2010, des extraits d’une chronique critique de Paul Woodward (War in Context) sur une question mêlant l’interprétation de l’arrestation d’un chef taliban et l’évolution et l’utilisation de l’information à cet égard, notamment dans le chef du New York Times. Il s’agit de la capture, en janvier dernier, du n°2 des talibans, Abdul Ghani Baradar, par des agents de l’ISI pakistanais et de la CIA américaniste. (La capture de Baradar se plaçait dans un contexte où d’autres dirigeants talibans avaient été arrêtés au Pakistan.) La version initiale et… L’école buissonnière de la vérité

Interprétation de l’action CIA-ISI au Pakistan

Les deux chefs talibans capturés au Pakistan procurent à nos commentateurs un festin d’auto-congratulation. La nausée est au menu. Le bien nommé Christian Science Monitor du 25 février 2010 se demande si les talibans survivront. Dans OnLine Journal du 23 février 2010, Wayne Madsen, en général excellemment renseigné (voir sa lettre d’information Wayne Madsen Report [WMR]), a une autre version, précisément de la capture des deux chefs talibans Mullah Abdul Salam et Mullah Abdul Ghani Baradar. «WMR’s intelligence sources in Asia report that the much-ballyhooed capture of two top Afghan Taliban commanders in Afghanistan was the result of a ruse cooked up by the CIA… Interprétation de l’action CIA-ISI au Pakistan

Un coup d’Hillary au Pakistan?

Telle qu’elle est présentée par le commentateur US des affaires de sécurité nationale Jeff Huber, l’affaire est du type: c’est complètement fou, mais pourquoi pas? Huber publie ce 9 novembre 2009 sur Antiwar.com, un article qui reprend l’hypothèse d’un marché secret conclu par Hillary Clinton avec les militaires pakistanais (et le chef du service de renseignement ISI), pour tenter d’aboutir à un accord de retrait des forces US d’Afghanistan. Huber s’appuie sur une dépêche d’agence italienne expliquant que Clinton avait fait pression pour que l’ancien ministre des affaires étrangères de Karzaï quitte la course à la présidence, et que cela était considéré comme un maître… Un coup d’Hillary au Pakistan?

Après tout, sont-ils si mauvais ces talibans ?

Après tout, sont-ils si mauvais ces talibans ? 15 juin 2003 La guerre contre la terreur est littéralement épuisante, particulièrement pour les professeurs de morale vertueuse en Occident. C’est-à-dire qu’il faut suivre et adapter la morale aux circonstances, en évitant l’écueil du ridicule (mortel dans les salons). Une chose, au moins, restait sûre dans notre vision sentimentale du monde : la justesse morale de l’attaque américaine contre l’Afghanistan et, à l’inverse, la noirceur morale et indélébile des talibans. Cela fut une grande cause d’une saison germanopratine au moins, notamment une grande cause féministe, avec ces pauvres afghanes lourdement emprisonnées dans leur carcan de tissu. L’un… Après tout, sont-ils si mauvais ces talibans ?