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Le sommet de Téhéran…

Le Moyen-Orient est en pleine évolution, en plein reshaping, comme le voulaient les néo-conservateurs, mais certainement pas dans le sens où ils le voulaient. On y apprend que les Iraniens ont convoqué pour dimanche prochain un sommet avec les Syriens et les Irakiens, oui, c’est bien cela : les Irakiens du gouvernement installé sous protectorat américaniste. Résumons : on n’a jamais vu jusqu’ici un signe plus tangible de la catastrophe pathétique qu’est devenue la politique extérieure US, notamment dans cette région vitale. De Washington, Rupert Cornwell écrit aujourd’hui dans The Independent : «President Mahmoud Ahmedinejad has invited the leaders of Iraq and Syria to a… Le sommet de Téhéran…

Que peut l’ISG contre le désordre de Washington ?

Ray McGovern, ancien analyste de la CIA devenu commentateur de la scène politique washingtonienne, estime que l’impulsion donnée par l’Iraq Study Group (ISG) de James Baker (qui veut un désengagement d’Irak) ne donnera rien. Nous ne sommes pas loin du tout de partager son avis, jusqu’à le faire nôtre. L’ISG va se heurter, se heurte déjà au chaos washingtonien, au désordre des initiatives en tous sens, où la faiblesse de l’administration est compensée par l’entêtement et l’aveuglement de GW et les manuvres dilatoires des derniers partisans du groupe Cheney-Bush. La nomination d’une commission interne, une sorte d’ISG de la Maison-Blanche, soi-disant pour aider l’ISG de… Que peut l’ISG contre le désordre de Washington ?

La marée emporte Rumsfeld

La marée emporte Rumsfeld 9 novembre 2006 Rumsfeld s’est incliné. La formidable victoire démocrate ne lui laissait, en un sens, aucun autre choix. Avec une Chambre balayée par la marée démocrate, la Speaker Pelosi annonçant tout haut qu’elle voulait sa peau, le secrétaire à la défense n’avait aucune chance de pouvoir continuer à travailler. Les parlementaires, au travers de leurs commissions, ont tous les moyens tatillons du monde pour empêcher le travail du gouvernement de se faire. L’énorme victoire apparente des démocrates est d’abord une défaite de l’administration et de l’establishment en général (y compris paradoxalement des démocrates : ils n’ont été en la circonstance… La marée emporte Rumsfeld

Le bateau ivre anglo-saxon

Qui commande aux Etats-Unis, GW Bush? Qui commande au Royaume-Uni, Tony Blair? Réponses douteuses dans les deux cas. L’Irak est en train de réduire en lambeaux la stabilité et la maîtrise tant vantées des deux régimes anglo-saxons. The fact of the matter, comme ils disent, est qu’une fièvre de panique s’est emparée des deux establishments. En cause, une seule question : comment se sortir d’Irak, et vite? Aux USA, la recherche d’une stratégie de sortie prend des allures frénétiques. Le plus intéressant, au travers de ces nouvelles, est de découvrir que, de plus en plus, les deux pays fonctionnent avec des structures parallèles qui coopèrent… Le bateau ivre anglo-saxon

Le rapport Baker et l’humiliation britannique

Il est rare de lire un commentaire de l’intensité de celui de Simon Jenkins sur la situation en Irak et sur la position britannique. Mais la rareté est aujourd’hui monnaie courante, aussi l’article de Jenkins ne nous étonne pas même s’il reste particulièrement instructif à lire. Jenkins décrit, aujourd’hui dans le Guardian la situation apocalyptique de l’Irak. Il décrit une Amérique en train de prendre conscience de cette réalité et soudain plongée dans la fièvre d’un débat sur la catastrophe irakienne : «America has finally taken on the grim reality of Iraq The US is radically rethinking its exit strategy» Jenkins ne peut s’empêcher d’une… Le rapport Baker et l’humiliation britannique

Stabiliser l’Irak ou stabiliser les USA?

Stabiliser l’Irak ou stabiliser les USA? 17 octobre 2006 Le front intérieur est-il en train de craquer? La campagne électorale aux USA présente un tableau remarquablement évolutif. Une accélération de l’intensité dramatique du processus, un alourdissement remarquable du climat peuvent être constatés. Comme l’écrit Justin Raimundo, ces élections sont en train de devenir un référendum sur la guerre en Irak. L’expression est également utilisée par divers spécialistes des questions de politique intérieure aux USA, tout comme elle apparaît en filigrane dans les sondages. Un texte du Washington Post du 15 octobre nous en informe : «While a Capitol Hill sex scandal shook up Republicans and… Stabiliser l’Irak ou stabiliser les USA?