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Iran

Une nouvelle “stratégie de communication” pour l’Iran, et un aveu de faiblesse de GW?

On relève une différence de rhétorique de l’administration GW à l’encontre de l’Iran, selon que cette administration s’adresse au grand public ou aux groupes intermédiaires (médias, Congrès). Dans le premier cas, c’est une rhétorique belliciste et très dure, dans le second il y a une plus grande prudence impliquant qu’il n’y aura pas d’attaque US hors des frontières irakiennes. Gareth Porter, qui fait ce constat dans un texte de ce jour pour Antiwar.com, en tire la conclusion qu’au travers de cette stratégie de la communication à double langage, on trouve une réelle prudence de l’administration. Selon Porter, le seul but de GW en l’occurrence, »is… Une nouvelle “stratégie de communication” pour l’Iran, et un aveu de faiblesse de GW?

Spéculations sur la chronologie d’une éventuelle ‘attaque-surprise’ : les banques s’y mettent

Effectivement, l’expression d’attaque-surprise’, si l’attaque avait lieu, serait bien étrange. (Certes, il s’agit des USA contre l’Iran) Hier, RAW Story signalait deux communications récentes à ses clients du groupe financier (banque) hollandais ING, qui présentent l’hypothèse d’une attaque comme probable. (Les deux communications d’ING sont du 9 janvier et du 15 janvier, dans la lettre d’information interne Prophet’.) Les deux rapports ont été rédigés par Charles Robertson, le Chief Economist for Emerging Europe, Middle East, and Africa des services prospectifs du groupe ING (Robertson est basé à Londres). Résumant ses prévisions pour ses clients investisseurs, Robertson donne ces précisions : «Investment implications: Geopolitical tension will… Spéculations sur la chronologie d’une éventuelle ‘attaque-surprise’ : les banques s’y mettent

L’étrange cas de l’attaque par surprise de l’Iran

L’étrange cas de l’attaque par surprise de l’Iran 15 janvier 2007 Tout le monde sur le pont Même l’agence chinoise Xinhuanet, comme nous le signale un lecteur, se met de la partie des prédictions d’une attaque imminente et évidemment par surprise de l’Iran. D’autres prévisions dans ce sens s’accumulent, si bien que la possibilité de l’attaque contre l’Iran tend de plus en plus à faire partie du lot de la polémique quotidienne. Il faut dire que l’affaire est paraît-il sérieuse, comme nous le rapporte Dan Plesch parlant du sentiment de GW (avec l’inévitable Blair dans la poche arrière, et aussi Bolton) : «The political context… L’étrange cas de l’attaque par surprise de l’Iran

De moment de vérité en moment de vérité…

De moment de vérité en moment de vérité 15 janvier 2007 Comme tout bon journaliste dissident, comme tout chroniqueur pressé d’en arriver à l’essentiel, nous employons souvent des expressions définitives. Cette fois est une occasion qui vaut de s’arrêter. Nous pensons avec la plus ferme conviction que l’une ou l’autre de ces expressions à sa place, ici et maintenant, moment de vérité, par exemple. Nous tenons cet article du New York Times (NYT), d’ores et déjà signalé par ailleurs sur ce site, comme un moment de vérité. Il ne provoque pas des événements historiques ni n’annonce des bouleversements violents immédiats, des émeutes, une insurrection, une… De moment de vérité en moment de vérité…

Alors, quand est-ce qu’on attaque ?

Parmi les suites du discours du 10 janvier, il y a les spéculations sur les possibilités d’une attaque contre l’Iran. Les termes du discours, l’implication explicite de l’Iran dans la crise irakienne, suivie (ou accompagnée) d’une action contre des diplomates iraniens en Irak, tout cela a largement alimenté la spéculation sur la possibilité d’une attaque. Un argument souvent utilisé pour renforcer l’idée d’une attaque prochaine est que le temps laissé à cette possibilité, en fonction de facteurs divers, est très court. Diverses raisons sont avancées pour appuyer l’argument. Paul Craig Roberts (le 10 janvier, sur Antiwar.com) : «The answer might be that Israel has the… Alors, quand est-ce qu’on attaque ?

Que font les Iraniens en Irak ?

Depuis le 10 janvier (discours de GW), la question est posée et ouverte : y a-t-il des Iraniens en Irak et qu’y font-ils ? The Observer consacre un long article à cette question aujourd’hui, analyse assez équilibrée et qui met bien en évidence la complexité du problème. En réalité, estime l’analyse, le problème tel qu’il est posé par l’administration GW, pour des raisons d’abord intérieures d’ailleurs, l’est d’une façon incomplète et parcellaire. Il n’est pas sûr que les uns et les autres parlent de la même chose. Aux accusations du plus haut niveau répondent les constats des forces occidentales, notamment britanniques, qu’il n’existe aucune preuve… Que font les Iraniens en Irak ?

Et si l’Europe s’intéressait à la crise iranienne “GW-style”?

Et si l’Europe s’intéressait à la crise iranienne GW-style? 14 janvier 2007 Il commence à y avoir une certaine nervosité chez certains diplomates européens, devant la réserve, l’indifférence affectée, l’absence, etc., de l’Europe officielle à propos des événements qui se développent entre Washington, Bagdad et Téhéran. L’explication de l’attitude des dirigeants européens tient en ceci et le propos ci-après n’est absolument pas caricatural, il rencontre au contraire une réalité pesante dans les institutions européennes : il n’y a rien que ces dirigeants ne détestent plus que de devoir s’interroger à propos du comportement des Américains. (Cette interrogation impliquant que la conclusion qu’on en tirerait pourrait… Et si l’Europe s’intéressait à la crise iranienne “GW-style”?

La vertu de la crise iranienne infectée par la pandémie irakienne

La vertu de la crise iranienne infectée par la pandémie irakienne 13 janvier 2007 Pourquoi attaquerait-on bien l’Iran? Oubliez le nucléaire, qui fut l’argument exclusif jusqu’ici. Si vous lisez bien les commentaires qui fleurissent depuis le discours de GW Bush du 10 janvier, vous trouvez une évolution fondamentale. La crise iranienne a changé de substance, elle est en voie d’être phagocytée par la crise irakienne et de perdre sa vertu fondamentale. Nous avons déjà cité Patrick J. Buchanan, dans un texte sur le site Antiwar.com. Pour rappel : «while the surge is modest, Bush has in mind a different kind of escalation widening the war… La vertu de la crise iranienne infectée par la pandémie irakienne

Arriveront-ils même à se mettre à dos également les Kurdes d’Irak? Ils y travaillent

Il y a quelque chose d’étrange dans l’intervention US contre le consulat iranien de la ville d’Arbil, dans la partie (autonome) kurde de l’Irak. Elle est faite comme si elle tendait inconsciemment à justifier toutes les oppositions et les protestations contre la politique US en Irak, ses méthodes, son aveuglement, ses effets déstabilisateurs systématiques. Cette intervention a comme premier effet de tendre notablement les relations entre les USA et la seule entité irakienne (la région kurde) jusqu’ici favorable à l’intervention US dans le pays. Hier soir, on mentionnait le cas d’un détachement US motorisé immobilisé par des forces kurdes et évacué par hélicoptères. L’affaire du… Arriveront-ils même à se mettre à dos également les Kurdes d’Irak? Ils y travaillent

Des Patriot aux Typhoon

Certains observateurs ont noté que GW Bush avait, dans son discours du 10 janvier, mentionné dans la rubrique renforcement le déploiement d’un nouveau groupe de porte-avions dans le Golfe et la livraison de missiles sol-air Patriot aux pays amis autour du Golfe. Parmi ces pays amis, on devrait compter sans aucun doute l’Arabie Saoudite. (Le Patriot fait partie des grandes fables américanistes. L’inefficacité de ce système est prodigieuse, voire légendaire, à mesure inverse de son prix et de la propagande éhontée faite autour de ses prétendus exploits de guerre. Cela rassure les Saoudiens.) La référence aux Patriot rejoint une autre étrange et récente nouvelle concernant… Des Patriot aux Typhoon

L’aveu

L’aveu 11 janvier 2007 Nous avouons avoir hésité. Fallait-il dire quelques mots du discours de GW Bush ? Ne serait-ce pas lui faire bien de l’honneur, pour des décisions déjà connues, pesées, appréciées, pour une direction dont on connaît l’imposture et l’impuissance ? Parler de son discours, ne serait-ce pas accepter son langage et, par conséquent, sa tromperie ? Parler de nouvelle stratégie comme ce président l’a fait hier soir, c’est accepter la dialectique virtualiste obscène de cette direction américaniste ; c’est accepter sa démarche naturelle de désinformation ; c’est présenter implicitement l’idée grotesque qu’il y a une conception pensée dans tous ces actes, que… L’aveu

L’Irak pour cacher l’Iran ?

La situation actuelle, dans sa confusion, dans l’incertitude des buts et des moyens, a ceci de séduisant qu’elle permet bien des interprétations. En voici une, de Paul Craig Roberts, aujourd’hui sur Antiwar.com : le renforcement (surge) en Irak comme écran de fumée pour dissimuler l’attaque qui se prépare contre l’Iran, et pour détourner l’attention du Congrès à cet égard. Paul Craig Roberts fait d’abord le décompte des signes de préparatifs d’une attaque éventuelle, tout en observant au contraire que le renforcement en Irak n’a aucun sens militaire et peut donc être interprété comme une manuvre de dissimulation. Mais l’essentiel de la thèse de Roberts repose… L’Irak pour cacher l’Iran ?

Au fait… Washington fait-il encore confiance à Israël, notamment pour attaquer l’Iran ?

L’un des dossiers les plus difficiles à définir est celui des relations israélo-américanistes. On ne cachera pas que c’est une surprise tant une des visions de ces relations est de leur accorder une prépondérance absolue, notamment pour ce qui est d’un alignement USA-Israël qui est, pour beaucoup, un alignement des USA sur Israël. Certains Israéliens et certains milieux en Israël ont une tout autre vision de la question. Voici celle du centre des National Security Studies, anciennement le Jaffee Center for Strategic Studies, une source très réputée s’il en est et d’autre part des déclarations d’un des chercheurs qui y travaillent. Le site WorldTribune.com rapporte… Au fait… Washington fait-il encore confiance à Israël, notamment pour attaquer l’Iran ?

Des plans nucléaires israéliens contre l’Iran? Pour quoi faire?

Cela fait bien près de deux ans qu’on spécule quasi ouvertement (presque officiellement) sur la possibilité d’une attaque aérienne israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. Mais on n’avait jamais évoqué jusqu’ici la possibilité que cette attaque fût nucléaire. C’est fait, avec un article, ce matin, dans le Sunday Times. La chose est présentée d’une façon très détaillée, qui est particulièrement remarquable pour une révélation de cette sorte. «Two Israeli air force squadrons are training to blow up an Iranian facility using low-yield nuclear bunker-busters, according to several Israeli military sources. »The attack would be the first with nuclear weapons since 1945, when the United… Des plans nucléaires israéliens contre l’Iran? Pour quoi faire?

Strike et contre-strike : Israël dément aussi vite des plans d’attaque nucléaire de l’Iran

Très rapide, indeed Alors que le Times laissait imperturbablement (à l’heure de cette mise en ligne) son texte sur la préparation d’une possible attaque aérienne nucléaire israélienne contre l’Iran, le ministère israélien des affaires étrangères diffusait à une remarquable vitesse un démenti qualifié de véhément. Selon l’agence allemande DPA, qui a recueilli le démenti, dans une dépêche de ce jour bien sûr : «Israel vehemently denied Sunday a report by a British newspaper which claimed that it plans to attack Iran’s uranium enrichment facilities using nuclear weapons (..) »[L]abelling the report as incorrect, Israeli Foreign Ministry spokesman Mark Regev told Deutsche Presse-Agentur dpa that Israel… Strike et contre-strike : Israël dément aussi vite des plans d’attaque nucléaire de l’Iran

La limite du contrôle des choses

La limite du contrôle des choses 7 janvier 2007 Est-ce la pendaison de Saddam qui marque le nouveau rythme (le momentum)? Ou bien la prise du pouvoir officielle des démocrates au Congrès des Etats-Unis? Faut-il un nouveau rythme, d’ailleurs, et n’est-ce pas la pente naturelle des choses qui poursuivent leur processus de dégradation? De nouveau, l’on observe une convergence d’événements qui pourraient mener à ce que nous désignerions comme le chas de l’aiguille et qui peut être également qualifié de moment de vérité, c’est-à-dire, une possibilité de plus d’un moment de vérité, puisqu’il y en eut avant dans ces temps exceptionnels et exceptionnellement riches en… La limite du contrôle des choses

Un amiral pour préparer l’attaque contre l’Iran?

L’administration GW et la politique du président sont si inconstantes, si complètement en position de faiblesse et d’impopularité, que chaque décision prise implique une multitude d’interprétations, de supputations qui valent selon les circonstances entourant et pressant cette administration et ce président (et non selon leurs appréciations propres, bien entendu). Ainsi en est-il des décisions concernant l’appareil politico-militaire US autour de l’Irak. Un point a attiré l’attention : la nomination de l’amiral Fallon, U.S. Navy, à la succession du général Abizaid, U.S. Army, comme chef du Central Command (commandement couvrant le Moyen-Orient, dont l’Irak). Cette nomination est complètement inhabituelle, parce que le poste de commandant en… Un amiral pour préparer l’attaque contre l’Iran?

Yamamah dans une autre perspective…

L’intervention de Tony Blair pour empêcher l’enquête sur le scandale Yamamah d’aboutir et d’impliquer des membres de la famille royale saoudienne bénéficie d’une nouvelle explication, d’une ampleur beaucoup plus ambitieuse que le reste. On notera d’ailleurs que cette nouvelle hypothèse peut très bien compléter ce reste-là plutôt que le contredire. Anatole Kaletsky, du Times, propose aujourd’hui l’explication que l’intervention de Blair répond à sa volonté de conserver de bonnes relations avec les dirigeants saoudiens dans la perspective d’une alliance modérée contre les chiites au Moyen-Orient, laquelle alliance pourrait déboucher sur une guerre commençant par une attaque contre l’Iran. Cette alliance inattendue réunirait les USA, Israël,… Yamamah dans une autre perspective…

Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown

La politique britannique est aujourd’hui entrée dans une phase délicate. Le texte que nous citons beaucoup aujourd’hui, du chroniqueur Anatol Kaletsky, 4 janvier dans le Times, est aussi un message à Gordon Brown. Kaletsky, adversaire de Blair, est coutumier du fait (messages codés à Gordon Brown) dans ses colonnes ces derniers mois. Dans le cas présent, il s’agit pour Kaletsky d’avertir Gordon Brown d’éventuelles intentions de Tony Blair d’impliquer le Royaume-Uni dans une aventure iranienne. De ce point de vue surtout, la présence de Blair dans l’éventuelle aventure d’une coalition regroupant par ailleurs les USA, Israël et l’Arabie Saoudite ne surprendra pas. C’est une façon… Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown

La stratégie derrière l’exécution de Saddam

L’exécution de Saddam, outre le torrent d’obscénités convenues sur la justesse de la cause américaniste et sur la vertu occidentale bien connue, a provoqué une certaine surprise par sa rapidité et le choix du jour. Certains analystes en tirent des conclusions concernant les intentions cachées derrière ces différents éléments. Larisa Alexandrovna, qui a son propre blog, développe une thèse autour de cette exécution, dans un article mis en ligne sur le site de Juan Cole, Informed Comment, le 29 décembre. Alexandrovna lie l’exécution avec le déploiement de nouvelles troupes en Irak, d’un nouveau groupe de bataille avec un porte-avions US dans le Golfe, pour aboutir… La stratégie derrière l’exécution de Saddam

Après le vote de l’ONU, l’Inde soutient l’Iran

L’Inde poursuit une politique iranienne très spécifique, qui se démarque nettement de la politique générale de la communauté internationale, notamment et y compris de ses deux grands voisins, la Russie et la Chine. Les réactions de l’Inde après le vote de l’ONU, où des sanctions (légères) contre l’Iran ont été votées, sont nettement favorables à l’Iran, alors que la Russie et la Chine ont évidemment voté pour ces sanctions. Il y a un peu plus d’un an, l’Inde avait voté contre l’Iran à l’IAEA, ce qui avait entraîné un certain refroidissement temporaire des relations entre les deux pays. Il apparaît aujourd’hui que ce vote de… Après le vote de l’ONU, l’Inde soutient l’Iran

Appel à un putsch postmoderne

Appel à un putsch postmoderne 27 décembre 2006 — La crise irakienne et le blocage washingtonien vont de pair aujourd’hui. La première accentue l’autre, le second aggrave la première. L’>option iranienne< (une possible attaque contre l'Iran) couronne le tout en aggravant les deux cas. Les conditions politiques à Washington à partir du 1er janvier 2007 (un président républicain à la fois affaibli, irresponsable et entêté, un Congrès démocrate puissant mais irrésolu) sont également idéales pour l'aggravation générale. Nous approchons de l’année 2007 avec la sensation que toutes les conditions d’un drame majeur sont réunies. William S. Lind, le stratège et gourou de la >guerre de… Appel à un putsch postmoderne

Politique d’époque (l’ère psychopolitique)

Politique d’époque (l’ère psychopolitique) La politique extérieure américaniste présente aujourd’hui des caractères très particuliers dans sa forme, qui nous permettent de mieux identifier et définir la nouvelle époque où nous estimons nous trouver (voir notre rubrique de defensa, 25 novembre 2006). Il s’agit de l’hypothèse que nous faisons selon laquelle nous sommes passés de l’ère géopolitique à l’ère psychopolitique. Nous parlons ici de la forme de la politique extérieure US, et nullement du fond. Certes, la forme détermine le fond dans la mesure où elle permet d’atteindre ou de ne pas atteindre les objectifs qu’on s’est fixés. Nous prenons comme point de départ le 11… Politique d’époque (l’ère psychopolitique)

Gates et l’Iran : une analyse alarmiste

Une idée en général admise, en même temps que le plan Baker de l’ISG avait fait son apparition sur la scène washingtonienne, était que le nouveau secrétaire à la défense Robert Gates serait un modéré, qui exercerait une influence modératrice sur l’administration GW. Une récente (22 décembre) analyse de RAW Story offre une vision inverse. L’analyse cite un ancien officiel de haut niveau de la CIA, affirmant que Gates a été briefé par l’équipe du vice-président Cheney, et non par le Pentagone, avant son audition au Sénat pour sa confirmation. C’est une indication selon laquelle Gates serait directement contrôlé par l’aile la plus extrémiste de… Gates et l’Iran : une analyse alarmiste