Aller au contenu

irak

GW a gagné, par KO et par avance

GW a gagné, par KO et par avance 10 septembre 2007 Aujourd’hui commence la grande semaine des soldes du général Petraeus, désormais surnommé Brand Petraeus par Tom Engelhardt. (Brand signifiant marque au sens commercial, ou bien étiquette, l’expression est difficilement traduisible d’une façon acceptable. Disons qu’elle désigne un général transformé en marque commerciale ou en étiquette de relations publiques. On acceptera alors l’idée que la semaine qui commence à Washington est une grande semaine des soldes, au cours de laquelle la version de GW Bush-Brand Petraeus de la réalité sera vendue aux autorités du système, et à un prix dnt on espère qu’il défie toute… GW a gagné, par KO et par avance

La concurrence entre le désordre irakien et le désordre washingtonien : Fallon versus Petraeus

L’une des caractéristiques de la situation irakienne est le désordre. Quelques fins analystes occidentaux (notamment les officiels français) affirment que c’est le but réel des US: installer le désordre en Irak pour empêcher l’Iran de dominer la région. Dans ce cas, le succès dépasse toutes les espérances puisque le désordre empêchera également les Etats-Unis de faire quoi que ce soit d’efficace… Il (le désordre) est en effet aussi fermement installé dans la direction et l’establishment washingtonien, y compris chez (entre) les chefs militaires. C’est une stratégie nouvelle et originale de dupliquer chez soi la discorde qu’on veut installer chez l’ennemi. L’article du Washington Post de… La concurrence entre le désordre irakien et le désordre washingtonien : Fallon versus Petraeus

La victoire en payant

On avait oublié cette bonne vieille stratégie: le $ (c’est-à-dire : US dollar is good for you). Elle continue à marcher, y compris pour le surge, la magnifique victoire dont le général Petraeus va nous entretenir à partir de demain au Congrès. On sait que cette victoire consiste notamment à un ralliement, évidemment temporaire mais on verra plus tard, de certaines tribus sunnites aux Américains, c’est-à-dire contre les ennemis principaux temporaires des stratèges américanistes. Il s’agit de Sunnites qui ont décidé de combattre Al Qaïda parce qu’ils en ont assez des dégâts causés par les terroristes. Mais même ce geste d’un cur courroucé a été… La victoire en payant

Vraiment, est-il nécessaire de dire la réalité sur le débarquement du 6 juin 1944 en Irak?

Un dialogue instructif nous est rapporté, venu de la commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants US, entre une parlementaire de Floride, Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la minorité républicaine de la Commission, et David Walker, Comptroller General et patron du GAO. La Chambre avait demandé un rapport au GAO sur les résultats du surge en Irak. Le GAO devait notamment observer le résultat de la suation politiques à partir de 18 références de la situation en Irak. Les résultats du rapport sont très négatifs. Le dialogue nous est rapporté par Defense News le 6 septembre : «When U.S. Comptroller General David Walker finished… Vraiment, est-il nécessaire de dire la réalité sur le débarquement du 6 juin 1944 en Irak?

Le marché de Petraeus

La guerre est devenue une affaire de compromis entre diverses réalités. Tout cela se passe à des milliers de kilomètres du théâtre de la guerre, où devrait se trouver la réalité, en principe. Mais ce n’est plus si sûr, et qu’importe d’ailleurs. Par contre, ce qui est sûr c’est que le général David Petraeus, l’homme de la victoire en Irak, le Grant de GW Bush comme le nomme William Kristoll, est doué dans la matière des négociations politiciennes et washingtoniennes. Quelques jours avant sa déposition (le 11 septembre, c’est tout dire) au Congrès où il annoncera la victoire prochaine à la suite du surge, il… Le marché de Petraeus

Mais qui a donc dissous l’armée?

Tout le monde, analystes, commentateurs, dirigeants politiques, s’accorde pour estimer que la décision la plus catastrophique prise par les Américains après l’invasion de l’Irak a été la dissolution de l’armée irakienne. Cette décision est considérée comme le facteur primordial qui a alimenté le désordre et l’instabilité dans le pays. D’où l’intérêt de cette question: qui a pris cette décision? Une biographie autoriséede GW Bush, Dead Certain, de Robert Draper, qui paraît aujourd’hui aux USA, présente une position assez incertaine dans les détails du président, mais qui est caractérisée surtout par son affirmation que le maintien en l’état de l’armée irakienne faisait partie de sa politique.… Mais qui a donc dissous l’armée?

“Out of” Basra…

Out of Basra 3 septembre 2007 Il s’agit bien de la G4G (Guerre de 4ème Génération), pourtant les effets politiques sont semblables à ceux que toute déroute militaire produit. Les Britanniques ont quitté le Palais de Basra (Bassora), dernier point qu’il tenait encore dans la ville: 500 hommes évacués vers le point d’appui de l’aéroport, pas de pertes, etc., et, pourtant, la sensation d’une déroute sans précédent. La ville est maintenant aux mains des diverses factions, gangs, milices et unités régulières irakiennes diverses. Patrick Cockburn, l’excellent reporteur de The Independent, décrit cette déroute. Aucun autre mot ne semble convenir à l’événement, qui est en termes… “Out of” Basra…

$50 milliards? Vous avez dit $50 milliards? Qui a décidé $50 milliards?

Il faut dire que nous avons du mal à suivre la valse irakienne des $milliards bushistes. Ce qui nous rassure et, même, nous réjouit, est que nous ne sommes pas les seuls. Prenez ces derniers $50 milliards pour l’Irak, dont nous avons fait une rapide mention, eh bien il s’avère qu’il y a bien peu de monde pour comprendre ce qui se passe. $50 milliards en plus? Pour quoi faire? Qui a décidé ça? Décidé quoi, d’ailleurs? Consulté, Robert Gates, qui est tout de même secrétaire à la défense, a remarqué à propos de ces $50 milliards nouveaux pour la guerre: première nouvelle (traduction adaptée… $50 milliards? Vous avez dit $50 milliards? Qui a décidé $50 milliards?

“Désordre mou” et “révolte molle”

Désordre mou et révolte molle 2 septembre 2007 Peut-il se passer quelque chose d’important à Washington dans le comportement de certains chefs militaires en cas d’attaque de l’Iran par l’administration GW Bush, ou bien avant, ou bien après? Cette question est implicite, notamment, dans deux nouvelles de notre Bloc-Notes publiées le 31 août sur notre site : L’annonce d’une division telle entre les chefs militaires que ceux-ci refusent de présenter au président un strategic assesment commun de la situation en Irak. Il y a aura plusieurs versions. GW fera son choix. Cette parcellisation du rôle de conseiller du président de la direction militaire est une… “Désordre mou” et “révolte molle”

Un monde renversé : Hollywood-la-virtualiste part en guerre contre le virtualisme de la “réalité” officielle

A Venise se tient le Festival du film annuel, et nous nous intéressons à une déclaration du metteur en scène US Brian De Palma qui présente son film Redacted, le récit d’une atrocité, d’un crime de guerre (viol d’une jeune fille, assassinat de membres de sa famille) par un soldat US en Irak. Ce film fait partie de l’offensive anti-guerre massive de Hollywood que nous avons déjà signalée. Les déclarations de De Palma sont intéressantes du point de vue de l’actualité, mais aussi du point de vue de la situation du système de l’américanisme, de la situation de l’information telle que nous la communiquent les… Un monde renversé : Hollywood-la-virtualiste part en guerre contre le virtualisme de la “réalité” officielle

Sir Mike et les Yankees : fureur sans restriction

Le général Sir Michael Jackson, ou Sir Mike, n’est pas un tendre. Il le montra lors des campagnes britanniques en Irlande, notamment lors du dimanche sanglant de Belfast, en janvier 1972. Plus récemment, Sir Mike dit vertement au général Clark, commandant en chef de l’OTAN (SACEUR) et commandant des forces américaines en Europe, qu’il refusait d’exécuter son ordre. Cela se passait le 11 juin 1999 et Clark avait ordonné à Jackson d’investir l’aéroport de Pristina déjà investi par les Russes (dans le cadre de la prise en main du Kosovo après la guerre du même nom). Jackson expliqua à Clark qu’il n’avait pas l’intention de… Sir Mike et les Yankees : fureur sans restriction

Et si l’illégalité légale devenait illégale ?

C’est une drôle d’histoire Une invasion illégale au regard du droit international, vous avez deviné : en mars 2003. Puis cette invasion est légalisée a posteriori, à la manière des falsificateurs antidatant un document, par un vote de l’ONU de mai 2003. (Le système de l’américanisme qui est la rapine par essence, est essentiellement un régime bourgeois au sens que les grands romanciers français du XIXème siècle donnent à ce terme. Il a toujours besoin d’une bonne conscience et du soutien de la loi, comme un petit enfant serre la main de sa maman. Par la pression de la force, par la falsification imposée, il… Et si l’illégalité légale devenait illégale ?

La guerre divise les chefs militaires US autant que les adversaires ethniques et religieux en Irak

Il s’agit sans aucun doute d’un événement complètement inédit dans un cas aussi grave de la politique de sécurité nationale des USA. Les chefs militaires US n’adresseront pas une seule recommandation au président Bush le mois prochain, lors du strategy assesment sur la poursuite de l’offensive dite surge en Irak. Chacun donnera son avis C’est le site McClatchy Newspapers, qui s’avère être une très bonne source sur la situation à Washington, qui publie une analyse sur cette question le 30 août. «In a sign that top commanders are divided over what course to pursue in Iraq, the Pentagon said Wednesday that it won’t make a… La guerre divise les chefs militaires US autant que les adversaires ethniques et religieux en Irak

Un appel à l’insubordination des chefs militaires US

A Washington, il est de plus en plus question d’une attaque contre l’Iran. On parle de septembre, voire du 11 septembre (jour où Petraeus doit témoigner devant le Congrès), et la tactique évoquée pourrait être plutôt des raids de représailles contre l’ICGR, ou cette sorte de manœuvres. Mais, contrairement à des occurences précédentes (fausses alertes d’attaque contre l’Iran, attaque contre l’Irak), le climat semble plus résolu contre cette attaque. Une chronique comme celle de Justin Raimundo, aujourd'hui sur Antiwar.com, semble le montrer. Particulièrement significatif, également, le texte de Ray McGovern, dont on a déjà parlé comme membre du VIPS, cette sorte de >CIA dissidente< regroupant… Un appel à l’insubordination des chefs militaires US

De quelle guerre s’agit-il?

Il est extrêmement important d’admettre que lorsque les deux interventions sur l’Iran, celle de Sarkozy et celle de Bush sont mises en parallèle, les intentions et les possibilités de guerre qui sont évoquées ont toutes les chances d’être très différentes. Sur le premier cas, celui des intentions, il y a ce commentaire d’Arnaud de Borchgrave, en général très bien informé et venu d’une position d’extrême droite à une position assez indépendante dans le monde politique washingtonien. Dans un commentaire pour UPI du 29 août, Borchgrave interprète l’intervention de Sarkozy comme relevant beaucoup plus d’une tentative pour faire avancer l’issue diplomatique et tenter d’écarter l’alternative qu’il… De quelle guerre s’agit-il?

Bush parle d’“holocauste nucléaire” à propos de l’Iran

GW Bush parle, une fois de plus, d’une attaque contre l’Iran, dans un nouveau discours de politique étrangère, ou de politique agressive si l’on préfère, devant l’American Legion, à Reno, dans le Nevada. Le problème est de savoir à quelle situation ont trait ces menaces d’attaque. Deux réactions de deux médias très différent montrent bien les différences, l’ambiguïté et l’entretien de cette ambiguïté qu’impliquent les différences d’interprétation. Le Times de Londres (article ce jour) suit la ligne résolument alarmiste qui rencontre les conceptions néo-conservatrices, en tentant de rameuter le plus de monde autour de l’idée de l’inévitabilité d’une attaque de l’Iran à cause de son… Bush parle d’“holocauste nucléaire” à propos de l’Iran

En 2001-2003, Israël voulait une attaque contre l’Iran, pas contre l’Irak

Gareth Porter, historien et collaborateur des sites IPS et Antiwar.com rapporte des révélations intéressantes (sur Antiwar.com, ce jour) sur les origines de la guerre contre l’Irak. Il tient ces révélations de Lawrence Wilkerson, ancien chef de cabinet de Collin Powell au département d’Etat. Wilkerson détaille la position hostile d’Israël vis-à-vis des projets US d’attaque de l’Irak, en 2001-2003. Les Israéliens étaient partisans d’une attaque contre l’Iran et considéraient l’Irak comme un objectif accessoire, sinon inutile. Le message des Israéliens aux Américains était particulièrement abrupt, selon Wilkerson : Si vous voulez déstabiliser le rapport des forces au Moyen-Orient, faites-le contre le principal ennemi, l’Iran. «Israeli officials… En 2001-2003, Israël voulait une attaque contre l’Iran, pas contre l’Irak

Irak ? Vietnam ? Sacré GW…

Irak ? Vietnam ? Sacré GW 26 août 2007 On ignore si cela était voulu, on devrait même en douter par habitude de scepticisme et d’ironie, mais le discours de GW Bush (le 21 août) où il compare un retrait éventuel d’Irak au retrait du Vietnam pourrait être un coup de maître, une nullité historique mais un coup de maître psychologique, dans une capitale (Washington D.C.) où, la psychologie que tout le monde subit a toujours été plus importante que l’histoire que personne ne connaît. Un article du Sunday Times de Londres de ce matin affirme que ce changement dans l’argumentation a été préparé de… Irak ? Vietnam ? Sacré GW…

Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

C’est une bien curieuse affaire, qui s’accorde aux normes de cette époque étrange où l’information et la communication semblent n’être que les outils du virtualisme. Et puis, voilà que les conséquences sont bien réelles. Au départ, il y a l’article sensationnel de O’Hanlon-Pollack dans le New York Times du 30 juillet. Nous vous en avons parlé notamment le 8 août et le 14 août. L’article affirmait que le surge marchait et que la guerre pouvait être gagnée en Irak. L’affirmation a pu être rapidement remise à sa place, qui est celle d’un montage complet. Les deux experts avaient été baladés par les services de relations… Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

L’impasse des marionnettes

L’impasse des marionnettes 24 août 2007 — Que ceux qui se souviennent rassemblent leurs souvenirs. Nous sommes, disons, en 1969. Les Américains sont au Vietnam mais ils songent à s’en retirer, infortune faite. Nixon n’a qu’un mot à la bouche : >vietnamisationun homme de Washingtonmarionnettehistoire-fiction< et imaginez cette situation de 1969 dans des prolongements différents. Imaginez que Thieu aille à Moscou voir Brejnev, à Pékin voir Mao, rencontrer à Hanoï l'>oncle Ho< mourant et, surtout, ses successeurs. Imaginez la tempête, la stupéfaction, l'incompréhension, la fureur de Washington, sans doute l'élimination de Thieu en deux ou trois semaines, — ou bien, Thieu, lors d'une de ses… L’impasse des marionnettes

Irak : l’offensive contre les “Pudding-eating surrender monkeys” a commencé

Désormais, les USA ont trouvé un nouvel ennemi en Irak. Cette guerre est décidément impitoyable. Les ennemis se suivent, se reproduisent et pullulent. Il y a eu d’abord Saddam, vite expédié. Puis il y a eu les insurgents, également qualifiés de terroristes; puis les forces extérieures méchantes (Syrie et maintenant Iran); puis nous avons innové et un nouvel ennemi, plus original, est apparu: le gouvernement irakien de Maliki, ci-devant marionnette des USA et plus tellement marionnette du tout. Aujourd’hui, c’est fait, le nouvel ennemi, ou l’ennemi de plus, c’est le Britt, le bientôt fameux Pudding-eating surrender monkeys, dont nous vous avions annoncé la venue prochaine.… Irak : l’offensive contre les “Pudding-eating surrender monkeys” a commencé

La guerre par sommation vertueuse?

La guerre par sommation vertueuse? 21 août 2007 A en croire nombre de commentaires, depuis la semaine dernière les USA sont, une fois de plus, sur la voie d’un affrontement avec l’Iran. Cette fois, il ne s’agit pas d’un décompte de porte-avions mais d’une mesure administrative de l’administration, la décision annoncée de classer l’organisation iranienne des Gardiens de la Révolution Islamique (IRGC, ou Islamic Revolution Guard Corps en anglais) comme organisation terroriste. Les implications sont immédiates et considérables dans la mesure ou l’IRGC (125.000 hommes) forme le cur de l’armée iranienne, qu’il existe depuis l’origine de l’actuelle république islamique iranienne, qu’il est une organisation tout… La guerre par sommation vertueuse?

Effectivement, voici «le temps des “Pudding-eating surrender monkeys”»

La situation se détériore à grande vitesse dans la ville de Basra, dans le sud de l’Irak, qui n’est même plus officiellement considérée comme tenue par les Britanniques. Il s’agit désormais d’un retrait qui est déjà une retraite et qui est presque une déroute. Les Américains commencent à s’en aviser sérieusement et nous voilà déjà, encore plus vite que prévu, pas loin du «temps des Pudding-eating surrender monkeys» Au moins deux articles dans la presse londonienne montrent la préoccupation des Américains devant la situation des Britanniques en Irak, alors que le retrait de ces mêmes Britanniques devrait commencer juste après le show Petraeus à Washington… Effectivement, voici «le temps des “Pudding-eating surrender monkeys”»

Merci, “Yo Blair”

Merci, Yo Blair 19 août 2007 On a du mal à suivre les articles de la presse britannique ce matin, en se demandant où se trouve la pire catastrophe en préparation. On passe de l’Afghanistan à l’Irak, de l’Irak aux relations UK-USA Les fruits de la politique de défense de la civilisation de Tony Blair sont déjà amers, épouvantables, insupportables, et ils attendent Gordon Brown à la rentrée en lui réservant de nouvelles mauvaises surprises. On ne peut imaginer, même dans les pires cauchemars, une politique pire pour le Royaume-Uni que celle qu’a suivie Tony Blair depuis le 11 septembre 2001, lorsqu’on en considère aujourd’hui… Merci, “Yo Blair”