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interventionnistes

Hamlet entre crédibilité et popularité

Hamlet entre crédibilité et popularité Même si une attaque chirurgicale contre la Syrie, si effectivement une intervention US a lieu et si elle est cantonnée à cette sorte d’action, ne devrait pas être considérée comme une guerre en soi, elle le sera dans l’atmosphère d’extraordinaire tension qui règne aujourd’hui. (Une frappe chirurgicale est un acte de guerre, une action d’agression illégale, etc., mais elle ne répond pas à la définition d’une guerre comme, par exemple, le Vietnam ou l’Irak 1990-91 et en 2003. Mais c’est la perception qui parle en l’occurrence, et la perception y verra une guerre, comme elle le voit déjà dans l’examen… Hamlet entre crédibilité et popularité

Syrie, aveu d’impuissance et démonstration d’incohérence

Syrie, aveu d’impuissance et démonstration d’incohérence On s’arrêtera à un éditorial de l’Observer (Guardian) que nous tenons pour particulièrement significatif d’une tendance apparue, pourrait-on dire, de toute urgence dans les pays du bloc BAO les plus impliqués dans la crise syrienne. (Les plus impliqués dans la crise syrienne signifiant en réalité les plus agressifs à l’encontre du régime Assad, les pays qui parlent d’une intervention militaire possible.) Il faut avoir à l’esprit que le Guardian (l’Observer), ce fameux journal de centre-gauche à posture progressiste qui a pris la relève des neocons, est l’un des plus féroces partisans d’une intervention, évidemment humanitaire, évidemment anti-Assad, en Syrie… Syrie, aveu d’impuissance et démonstration d’incohérence

La promesse de Gates

Déposant devant le Congrès avec l’amiral Mullen, président du Joint Chiefs of Staff, le secrétaire à la défense a fait dans le cours des échanges questions-réponses une déclaration symboliquement dramatique : l’affirmation qu’il n’y aurait pas de troupes régulières US terrestres en Libye tant que je serai en charge de ma fonction Selon McClatchy Newspapers, le 31 mars 2011>D> : «Gates and Adm. Mike Mullen, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, were unable to say how long the operation would persist. But they made it clear that the United States was pulling back to a supporting role in which it would jam Gadhafi’s… La promesse de Gates

Ils se sont tant aimés

Ils se sont tant aimés 1er septembre 2010 Est-ce possible ? Est-il possible que, jusqu’au bout, et passant d’un président à l’autre avec désinvolture et brio, Tony Blair, l’homme de la guerre en Irak, ait eu partie liée avec Washington cette fois, pour le lancement de ses mémoires ? Réussir à lancer ses mémoires (titre : A Journey) le jour où un président des USA nous annonce, pour la deuxième fois en sept ans et à notre grand soulagement, que tout est fini en Irak, et fort bien fini ma foi, c’est un exploit qu’il faut saluer. Quoique, tout de même, Obama y mette une… Ils se sont tant aimés