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insurgés

Jouer avec Gulliver, en Irak…

L’agence officielle de presse chinoise Xinhua a diffusé un texte court mais d’un réel intérêt. (Le 20 juillet 2010.) Essentiellement, il s’agit d’une interview de Sabah al-Shiekh, professeur de politique à l’université de Bagdad. Al-Shiekh donne son explication de la flambée de violence en Irak s’exerçant, au gré de divers attentats meurtriers, contre des groupes très divers, comprenant des organismes ou des forces gouvernementales, des forces sunnites constituées, des pèlerins, des civils, etc. Al-Sheikh attribue ces actions à divers groupes sunnites incontrôlés, voire à Al Qaïda, et juge qu’elles ont pour but tactique de montrer l’impuissance du gouvernement, ou de ce qui en fait office,… Jouer avec Gulliver, en Irak…

Pas vraiment coordonné, tout ça

Quand on virtualise à mort, comme fait l’administration GW, on parvient à d’étranges contradictions. C’est ce que montre un reportage du Daily Telegraph du 4 décembre venu du reporteur Toby Harnden, depuis Ramadi (Irak) où se déroulent de violents combats. Harnden a interrogé les officiers américains qui commandent l’attaque. Les contradictions se portent sur plusieurs points qui ne sont pas sans intérêt. • La nationalité des insurgés qui se battent. Pour la Maison-Blanche, ils sont en majorité étrangers à l’Irak. « Of 1,300 suspected insurgents arrested over the past five months in and around Ramadi, none has been a foreigner. Col John Gronski, senior officer… Pas vraiment coordonné, tout ça