L’Afghanistan n’est pas le Vietnam: on sait d’avance qu’on a perdu…
Le week-end washingtonien a été marqué, au cours des habituelles émissions de TV d’entretien et d’interview, par le sentiment très grand que l’Afghanistan devient (redevient) un problème de première importance à Washington. Cela suit l’élection présidentielle en Afghanistan, qui tourne à la confusion et au désordre, et, plus précisément, les incertitudes profondes sur l’engagement US dans cette guerre. Ces circonstances confirment l’aspect pressant de l’affaire afghane, son implication désormais directe dans la politique intérieure US, l’incertitude du rôle du président, les spéculations sur une surprise type LBJ de 1968 et ainsi de suite. Un article de HuffingtonPost du 23 août 2009 résume bien le week-end… L’Afghanistan n’est pas le Vietnam: on sait d’avance qu’on a perdu…