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impuissance

2010-2012, et jeunesse passe…

2010-2012, et jeunesse passe 11 mars 2010 Notre prochaine rubrique dedefensa de dde.crisis sera consacrée à la crise du pouvoir, à l’ombre de 2012 qui sera une année exceptionnelle à cause de trois élections présidentielles successives, en Russie, en France et aux USA, cela, bien sûr, en plus du calendrier des Mayas. Ici, nous nous attachons à un point particulier, qui concerne deux des trois personnes impliquées dans deux des trois élections en question. Il s’agit des présidents Sarkozy et Obama, chacun à la tête d’un pays significatif et important, plus ou moins et dans un sens ou l’autre, du système occidentaliste. Leur jeunesse, leurs… 2010-2012, et jeunesse passe…

“Coup d’Etat permanent” et chute finale

>Coup d’Etat permanent< et chute finale 3 février 2010 — On a vu, hier 2 février 2010, l’événement important survenu à propos du programme JSF. De cette importance-là, nous dirons beaucoup plus, plus loin dans cette analyse, par rapport à la situation du Pentagone, dans le cadre de la prééminence de ce même Pentagone – à notre sens, si les choses peuvent être comparées, bien plus grande que Wall Street – sur la situation politique washingtonienne. Pour introduire ce raisonnement et ces observations, nous allons partir d’une tentative de définition de la situation de prééminence du Pentagone à Washington, d’abord à l’aide des références que… “Coup d’Etat permanent” et chute finale

Krugman et Clemons, du “parti des Fous-de-Rage”?

Nous citons ci-après deux textes de Paul Krugman et de Steve Clemons à propos de Barack Obama et de sa décision de geler $250 milliards de dépenses intérieures dans son prochain budget. Nous avons déjà rapproché les deux hommes dans une note du 26 janvier 2010. Paul Krugman, d’abord, sur son blog du New York Times, nommé Conscience of a Liberal, ce 26 janvier 2010. «A spending freeze? That’s the brilliant response of the Obama team to their first serious political setback? »It’s appalling on every level. »It’s bad economics, depressing demand when the economy is still suffering from mass unemployment. Jonathan Zasloff writes that… Krugman et Clemons, du “parti des Fous-de-Rage”?

Pourquoi ne parlent-ils pas?

Pourquoi ne parlent-ils pas? 1er janvier 2010 Bien entendu, il est devenu commun d’observer l’accumulation des crises, de mesurer leur gravité, de mettre l’accent sur la rapidité de l’aggravation de ces crises et de la détérioration de la situation générale. Pour notre part, nous ne mettrons jamais assez l’accent sur ce facteur de la rapidité, qui est de loin le facteur le plus impressionnant. L’aggravation est essentiellement dans la perception, la prise de conscience de ces crises comme autant d’expression d’une Grande Crise centrale, alors qu’aucune catastrophe de l’ampleur équivalente à l’ampleur eschatologique de cette perception ne semble justifier objectivement, dans la présentation qui en… Pourquoi ne parlent-ils pas?

Patriot en Pologne, la puissance réduite à la com’

Patriot en Pologne, la puissance réduite à la com’ 26 novembre 2009 — Il y a un intéressant article dans l’une des publications (indépendante du Pentagone) destinées aux forces armées US, Stars & Stripes, ce 26 novembre 2009. Il s’agit d’une analyse de la décision US de >livrer< des batteries de missiles sol-air Patriot en compensation de l’abandon du réseau BMDE d’anti-missiles dans sa forme initiale, qui comprenait une base en Pologne. L’analyse est essentiellement négative, rejoignant en cela l’évidence de la situation. Il s’avère qu’on est en train de s’activer, en Allemagne, au sein des quelques unités de l’U.S. Army restant en Europe (USAREUR),… Patriot en Pologne, la puissance réduite à la com’

L’“American Gorbatchev” a-t-il le caractère d’un anti-Gorbatchev?

Un professeur de littérature à Yale, David Bromwich, fait une analyse de la psychologie et du caractère du président Obama, sur Huffington.post le 4 août 2009. C’est une analyse intéressante dans la mesure où elle permet de mieux comprendre l’évolution politique de la présidence Obama (et le fait que Bromwich soit professeur de littérature et non professeur de psychologie ne dément certes pas l’intérêt de son analyse, nous dirions même au contraire). C’est d’autant plus une analyse intéressante qu’Obama est le président d’une situation qui nécessite le changement radical, et que toute la question autour de sa présidence est de savoir s’il parviendra à cette… L’“American Gorbatchev” a-t-il le caractère d’un anti-Gorbatchev?

La guerre dépassée

La guerre dépassée 7 janvier 2009 A l’été 2006, contre le Hezbollah, les conditions stratégiques étaient différentes, si différentes. Nous avons déjà parlé de profondeurs stratégiques différentes, grandes et ouvertes dans le cas du Liban, étriquées et fermées dans le cas de Gaza. Dans le premier cas, il y avait les conditions géographiques et politiques (géopolitiques) d’une guerre dans le sens classique du terme, avec même la possibilité d’une extension (vers la Syrie et l’Iran) en cas de rythme victorieux des Israéliens; dans le second, les conditions enferment le conflit dans les caractéristiques d’une opération de police, fût-elle massive et très violente, avec l’impasse géographique… La guerre dépassée

Une guerre “sans objectifs”

L’attaque israélienne contre Gaza des heurte à une difficulté singulière: le manque d’objectif pour les raids de l’offensive aérienne. Hier, 2 janvier, Antiwar.com écrivait: «And as Israel defends its decision to reject the international call for a ceasefire, the air strikes continue apace, though they are running into one obstacle: after six days of salvos into the densely populated strip the Israeli military is really running out of interesting things to bomb.» Cette situation étrange est la marque des guerres postmodernes telles que le Pentagone, et l’IDF, qui est devenue sa succursale au Moyen-Orient, continuent inéluctablement à vouloir les mener. (IDF pour Israel Defense Force,… Une guerre “sans objectifs”

Combien de guerres, combien de défaites? Deux, trois, quatre?

Avec un sarcasme désenchanté, William S. Lind envisage une hypothèse stratégique concernant la situation US dans l’arc de crise, avec les engagements US effectifs en Irak et en Afghanistan, et les engagements possibles au Pakistan et en Iran. Son hypothèse, exposée aujourd’hui sur Antiwar.com, s’appuie sur l’analogie allemande des deux guerres mondiales, avec les deux fronts, à l’Est et à l’Ouest. «One way to look at the wars in Iraq and Afghanistan is to see them as one war with two fronts. Germany fought two-front wars twice in the 20th century, and it was almost able to prevail because it had the advantage of interior… Combien de guerres, combien de défaites? Deux, trois, quatre?

Séquence de désordre passagère et révélatrice

Séquence de désordre passagère et révélatrice 12 juin 2008 Au fait, vous ne le saviez peut-être pas, mais George Bush est en Europe. Il regrette d’avoir paru parfois fort abrupt dans ses intentions guerrières. Les éminences européennes ont rencontré l’ex-président (pardon : le président) américaniste. Le président russe Medvedev vient de passer à Berlin, soulevant des gloussements de plaisir. L’ambassadrice des USA à l’OTAN dit des choses bien étranges («odd, very odd», dit une source euro-atlantique, mise en présence des déclarations de Victoria Nuland). Que se passe-t-il? Pas de réponse. En attendant, voyons les pièces du dossier dont on ne sait s’il faut songer à… Séquence de désordre passagère et révélatrice

L’emprisonnement de notre sécurité

L’emprisonnement de notre sécurité 4 février 2008 Une analyse en profondeur d’une des impuissances fondamentales de l’invincible puissance occidentale (américaniste) est exposée par le général Peter Chiarelli, qui commanda le théâtre d’opération irakien en 2006. Des phrases extrêmement dures ont été dites par Chiarelli. Defense News rapporte ces déclarations dans son numéro du 28 janvier. Pour permettre d’apprécier la vigueur du propos, nous présentons deux passages où nous soulignons les termes qui nous paraissent si frappants: «During his tour as commander of multinational forces in Iraq in 2006, Chiarelli fought the U.S. bureaucracy as well as the insurgents.» «He’s been back in the Pentagon for… L’emprisonnement de notre sécurité

Contre l’impuissance, la paralysie est féconde : c’est quasiment historique

Contre l’impuissance, la paralysie est féconde : c’est quasiment historique 19 avril 2007 Pour enchaîner sur notre précédent F&C de la veille, en consultant par ailleurs la note du même jour sur les gouvernements sans tête, le britannique dans ce cas, voici un cas de paralysie paradoxalement féconde. Au contraire du système américain, qui est impuissant, le gouvernement postmoderne paralysé peut produire des résultats intéressants. On remarquera que c’est le sens du début du commentaire de Freedland que nous citons par ailleurs, que nous n’hésitons pas à citer de nouveau : «If British politics were a dinner party then Tony Blair would be that guest… Contre l’impuissance, la paralysie est féconde : c’est quasiment historique

L’impuissance d’être sage de l’américanisme

Nombreux sont les esprits avisés, en ce début d’année aux USA, qui examinent avec les plus vives inquiétudes le destin de leur pays. On a vu, par exemple, le cas de William Pfaff. Voici celui de Gabriel Kolko, dans un texte que publie LewRockwell.com le 1er février. Kolko s’attache à son thème favori, la dimension belliciste, cette sorte de besoin de guerre du système, d’où son titre : «The Age of Perpetual Conflict.» Mais, après tout, l’Amérique n’est certes pas la première puissance à montrer cette folie de la guerre? Sans doute, les exemples sont nombreux. Mais ce que Kolko met en évidence, c’est son… L’impuissance d’être sage de l’américanisme

L’Irak restera la préoccupation exclusive de Washington en 2008

David Corn, le chroniqueur de l’hebdomadaire de la gauche progressiste US The Nation, fait une incursion dans les colonnes du Guardian (le 30 décembre 2006) pour nous livrer ses prévisions pour 2007 D’ailleurs, nous dit-il, elles seront probablement les mêmes pour 2008 et l’article du 30 décembre 2006 pourra sans doute être publié à nouveau le 30 décembre 2007. Contentons-nous donc, pour résumer cet article justement intitulé «2007: Iraq, Iraq, Iraq», de citer l’introduction et la conclusion. «After the presidential election of 2000 (aka, the Florida fiasco) I swore off making political prognostications. I even refused to proclaim a Democratic victory in the House of… L’Irak restera la préoccupation exclusive de Washington en 2008

… Et la réaction de Washington

Justement, nous n’avons pas eu à trop attendre, Washington a réagi rapidement à l’annonce du sommet de Téhéran. Si l’on doit être stupéfait de cet événement qui constitue une pathétique (nous aimons ce qualificatif) mise à nu de l’inexistence de la politique extérieure US, on doit l’être encore plus de la réaction officielle de Washington (le State department). Ou bien, non, finalement on ne devrait même plus marquer le moindre étonnement. Le porte-parole du State department ne cherche pas à cacher l’impuissance américaniste, en acceptant avec réticence ce sommet de Téhéran et en espérant qu’il sera suivi d’effets positifs, se présentant manifestement comme un acteur… … Et la réaction de Washington

Observation intéressée du Titanic en train de sombrer

Observation intéressée du Titanic en train de sombrer 19 novembre 2006 L’évolution politique de GW Bush, essentiellement sur l’Irak, est aujourd’hui devenue un mystère intéressant, un mystère très washingtonien, et, au bout du compte, un mystère cousu de fil blanc. Il est manifeste qu’il y a eu un virage serré de GW Bush aussitôt le résultat des élections connu. Mais ce virage fut-il voulu par le président ou lui fut-il imposé? La mise à pied de Rumsfeld et la nomination de Robert Gates jouent un rôle essentiel pour illustrer la réponse qu’on propose. L’interprétation apparaît aujourd’hui si assurée qu’on peut dire effectivement que le départ… Observation intéressée du Titanic en train de sombrer

Les généraux anglais parlent pour l’Europe

Les généraux anglais parlent pour l’Europe 22 octobre 2006 Les militaires britanniques sont mécontents et plus rien ne semble désormais devoir les arrêter de le proclamer publiquement. Après l’intervention du Général Sir Richard Dannatt, l’actuel chef d’état-major (CEM), c’est un ancien CEM, le Field Marshal Sir Peter Inge, qui intervient à son tour. La chose confirme qu’il n’y a plus aujourd’hui aucune discipline politique et institutionnelle au Royaume-Uni. Le pouvoir politique est à la dérive et les militaires, qui sentent pour leur compte l’urgence de la situation, ne semblent plus rien connaître de la signification de ce qu’on nomme devoir de réserve. Si les circonstances… Les généraux anglais parlent pour l’Europe

Inéluctabilité et impossibilité de l’attaque US contre l’Iran

Inéluctabilité et impossibilité de l’attaque US contre l’Iran 25 septembre 2006 On a lu Jim Lobe, il y a trois jours, expliquer l’étrange dualité contradictoire entre la diplomatie US d’une part, de plus en plus inclinée, ou forcée à être inclinée à l’accommodement dans la crise iranienne, et la ligne dure plus que jamais partisane d’une attaque de l’Iran. Lobe: «If you’re feeling increasingly confused about whether the administration of President George W. Bush is determined to go to war with Iran or whether it is instead truly committed to a diplomatic process with its European allies to reach some kind of modus vivendi, you’re… Inéluctabilité et impossibilité de l’attaque US contre l’Iran

L’axe du Bien va mal

L’axe du Bien va mal 17 août 2006 Certes, qu’on nous pardonne le jeu de mot, à la fois facile et tentant. Il est vrai que les avatars s’accumulent. L’état intérieur des trois principaux pays de l’axe du Bien est préoccupant. Il y a une rencontre surprenante entre la dégradation conjoncturelle et peut-être structurelle des systèmes politiques et militaires des trois pays engagés les plus fermement dans la soi-disant guerre contre la terreur. La période est propice à de tels constats. Après des semaines frénétiques (Liban et 8/10), nous sommes entrés dans une phase dépressive (quelques petites semaines sans doute, moins si un accident vient… L’axe du Bien va mal

«&nbsp;The End of Pax americana&nbsp;»… Et ce n’est pas fini

L’article de Rupert Cornwell dans The Independent du jour (accès payant) fait partie d’une exaspération générale qui apparaît comme la forme principale de commentaire des derniers événements israélo-libanais. Il ne s’agit pas d’anti-américanisme (Cornwell n’est certainement pas anti-américaniste) mais d’une réaction furieuse à mesure qu’apparaissent sous nos yeux les conséquences de la politique vaniteuse et irresponsable de Washington depuis le 11 septembre 2001 (et auparavant, certes). Deux réflexions s’enchaînent dans ces commentaires : le constat que les diverses crises qui s’empilent aujourd’hui sont la conséquence directe de la politique américaniste et de la prétention de Washington à régir unilatéralement la politique mondiale ; le constat… «&nbsp;The End of Pax americana&nbsp;»… Et ce n’est pas fini